Voilà, je viens de retrouver une petite partie de l'ébauche de la fiche !
Fiche De Lecture
NOM Prénom : THIAM Babel
Date : Le 8 Décembre 2006
Fiche:Type : Roman
Titre du livre : Sous l’orage
Auteur : Seydou BADIAN
Date de publication : 1953
Thèmes : Tradition et modernité, Mariage forcé, colonisation
Résumé:L’auteur, sans une situation géographique explicitement nommée, nous fait découvrir les entrailles d’une Afrique aux mœurs et traditions ancrés. Us et coutumes qui feront l’objet de batailles rangées entre deux générations disjointes : Jeunes et Vieux.
Les premiers éblouis par une culture nouvelle avec des attitudes nouvelles et à l’apparence beaucoup plus commode sous leurs yeux immatures, aidés par les colonisateurs, tentent de faire leur poids en dénigrant irrespectueusement les valeurs auxquelles les sages africains s’accrochent de tout leur sang. Ces derniers, nantis par un sens du devoir spirituel et divin de sauvegarde des dites valeurs se voient face à une meute d’innocents sans repères fixes qui foule la semence ancestrale d’un coup de pied impitoyable et dédaigneux.
Incompatibilité apparente entre deux mondes visiblement ennemis désormais, l’auteur tente, par un récit d’une sagesse divine, d’approcher la mentalité du souffle africain qui, en dehors de la fiabilité accordée sans condition, à la tradition orale, ne s’est donné la peine de s’empêcher à croire que le monde tournera toujours suivant l’axe de la conception moyenâgeuse de l’idée du mariage.
Ce mariage qui culbutera beaucoup d’âmes et suscitera beaucoup le débat duquel il tirera surement les enseignements les plus précieux.
La valeur d’une parole donnée, l’orgueil grandissant d’une défaite devant les filleuls, la probation du maintient en équilibre de l’ordre de l’ainé furent mesurés aux multiples agitations parfois très désordonnées d’une jeunesse en déperdition quasi totale mais qui tient, par le génie de l’ignorance, à prouver sa raison quasi inexistante.
Personne n’acceptant la défaite et tous courant
dans la direction d’un vide drapeau de victoire au lieu de celle qui mènerait à l’élévation du drapeau blanc témoignant la Paix, l’accord et la concordances des flux, l’auteur nous soumet à de réelles tensions "
limpidement" articulées à travers un style d’une sagesse découverte avec des citations très profondément puisées de proverbes africains de renommée très ancienne.
Un récit d’un respect dépassant toute attente et d’une attention particulière sur la décence
dans les termes fera que cette notion de sagesse que véhicule cette histoire, reflète même l’âme profonde de l’auteur. Ainsi, même si des fois les voix se sont levées, il est clair que tout se règlera
dans la parfaite symbiose,
dans une entente entamée par une partie « neutre » (jeunes et vieux, pourtant !) mais qui a opté de mettre tout d’abord en arrière plan cette atroce idée d’adversité entre les jeunes et les vieux. De là, le déclic donné par celui qui était perçu comme « fou » servira d’huile, non pour alimenter le feu déjà en transe, mais plutôt pour lubrifier les engrenages qui permirent le retour des jeunes à la source et le retour des vieux à la réalité. Si les uns comme les autres se doutaient réellement d’avoir eut ou non ce qu’ils réclamaient, on retiendra que surement au fond de chaque cœur la satisfaction intérieure se lisait sans loupe oculaire.
Le cadre:En Afrique, au Mali, en Haute Volta, en Guinée, au Sénégal ou en Cote d’Ivoire, le récit s’identifie presque à toute une Afrique Occidentale ou même tout simplement à toute une Afrique avec le plus profond des souffles de ses
anciens fils. Un seul nom propre de ville y a failli d’être mentionné sans succès. C’est cette ville qui possède une gare qui laisserait à penser à Kayes de par la première lettre, K… (unique lettre) et la description donnée.
Les décors est principalement orienté sur le contraste Ville-Village avec des descriptions pas à la Balzac mais qui permettent de ressentir encore cette fumée fuyante qui polluait délicieusement l’ambiance matinale des concessions à la « grand-père ». Où et quand se déroule l'histoire,
dans quel cadre se place la narration ?
Le village aussi, toujours identique à lui-même s’y dessine fièrement avec ses cases et ses gens à la gentillesse innocente et à l’autorité insoucieuse. Sous le parfum de l’huile de karité, les craintes nocturnes des génies maléfiques, de ses veillées nocturnes en compagnie des cris du tam-tam, à travers les villages l’auteur nous révèle les profonds mystères de l’Afrique.
Les personnages principauxKany :
Samou :
Famagan :
Père Benfa :
Mama Téné :
Birama :
Sibiri:
Karamoko :
Sidy :
Kerfa-le-Fou :
Ousmane Le Marabout:
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C'est la partie que j'ai pu récupérer et c'est la première partie de cette fiche, il y a eu des progressions mais je crois que j'ai du perdre le fichier lors du last formatage
!
Soyez cléments nak, c'est juste ce que j'ai compris que j'ai essayé de traduire !!