« Tout me désole dans cette affaire, sauf que la fille a été consentante au moment des faits. On a flirté et le coït s’en est suivi tout naturellement. C’est au bout de 15 mn que le fille a commencé à saigner.
Elle a paniqué à la vue du sang et s’est enfermée dans les toilettes. Elle en est ressortie puis s’est calmée. Et je sais que si elle n’en avait pas parlé à soeur, on n’en serait pas là », a lancé Cheikh Yérim Seck depuis la barre.
Le procès pour viol opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck et Aïssata Tall, bat présentement, son plein au tribunal de Dakar. Soumis à l’interrogatoire d’audience, le journaliste est revenu sur les faits qui lui ont valu son inculpation. Il a aussi remis en cause la virginité de la plaignante au motif que «son appareil génital avait réussi à se loger entièrement dans le vagin de la fille».
Le viol, Cheikh Yérim ne veut pas en entendre parler. Pour lui, il s’agit d’un rapport sexuel avec consentement mutuel. Pour prouver ses dires devant le tribunal, le journaliste déclare: «Je lui ai dit que j’avais envie d’elle. Le rapport sexuel est venu naturellement. Je ne l’ai pas violée». Semblant cependant confondre viol et perte de virginité, deux notions qui n’ont rien à voir en droit, le directeur de publication de Dakaractu.com avance. «Au début, je pensais qu’elle était vierge. Mais, présentement, j’en doute parce que la totalité de mon appareil sexuel était entré dans son vagin».
Ces déclarations de Cheikh Yérim Seck n’ont fait que courroucer davantage la plaignante. Aïssata Tall a persisté dans ses déclarations pour enfoncer son présumé violeur. «C’est quand il a voulu me pénétrer, que j’ai crié. Quand il m’a pénétrée, j’ai continué à crier, pour lui montrer qu’il m’a fait mal». Une déclaration qui fait froid au dos.
Pour l’heure, les interrogatoires d’audience se poursuivent, en attendant le défilé des témoins qui sont tous présents dans la salle qui leur est réservée.
source: seneweb
Pour vous donner une idée du sujet.
Alors debattons selon vous ya t il viol ou pas?