Les chercheurs fondent un grand espoir sur les religieux pour la culture de comportements éco-citoyens, afin de mieux s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques. C’est ce qui ressort de la présentation d’une étude, le mardi 15 juin 2010.
Les Sénégalais ont de vagues connaissances sur les changements climatiques. Telle est l’une des conclusions d’une étude de la Bbc world service trust présentée, mardi 15 juin 2010, devant les parlementaires et les chefs religieux.
« Les Sénégalais ne font pas de lien entre la dégradation de l’environnement et la diminution des ressources naturelles », souligne Miriame Burton, chercheuse à Bbc world service. L’étude a concerné les sites de Dakar, de Darou Mouhty, de Ziguinchor et Tendouck.
La rareté des ressources halieutiques, les pertes des surfaces cultivables, l’assèchement des mares, des lacs qui compromettent les activités économiques de milliers de personnes sur le continent africain doivent inciter les acteurs à développer des stratégies d’adaptation. Selon les experts, les religieux ont un rôle essentiel à jouer pour l’émergence de comportements « éco-citoyens ». « Le rapport produit par la Bbc world service trust démontre que l’inertie des populations sénégalaises par rapport aux changements climatiques relève de l’incompréhension de ces phénomènes. Les chefs religieux et spirituels qui ont une forte influence pourraient servir de relais pour la diffusion de l’information pour un changement de comportements », soutient le directeur de British council, Eric Lawrie. Les scientifiques fondent alors un espoir sur l’implication des religieux pour la culture des comportements d’adaptation et pour l’émergence des attitudes éco-citoyennes au sein de la masse. « Les guides religieux ont une capacité de mobilisation supérieure à celle de certains partis politiques et organisations syndicales.
Ils ont un ancrage social. Ils ont un rôle-clé à jouer pour inciter les populations à adopter des comportements responsables », fait remarquer Cheikh Guèye, chercheur à Enda Tiers-Monde.
L’abbé Bastos de la Fraternité évangélique du Sénégal a mis en cause l’homme dans l’accélération de la dégradation de l’environnement.
Au juste, le professeur Abdou Aziz Kébé a démontré que les textes religieux accordent une place centrale à la protection de la nature. « L’élévation de l’Homme comme vicaire de Dieu sur terre a pour finalité que ce dernier n’adopte pas de comportements de démons qui détruisent la nature. Le problème, c’est comment articuler les textes religieux et les urgences des activités de développement », relève le professeur Abdou Aziz Kébé, par ailleurs responsable du laboratoire de recherche, « Islam, développement et mutations » à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Prenant la parole, l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Christopher Trott, place l’éducation environnementale au cœur de toutes les priorités pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques. « L’impact des changements climatiques est susceptible de faire payer un lourd tribut, si rien n’est fait. Il ressort des études publiées, en collaboration avec la Convention-cadre sur les changements climatiques, que le Sénégal a un besoin d’information suivant les catégories d’acteurs », rapporte Christopher Trott.
Les Sénégalais ont de vagues connaissances sur les changements climatiques. Telle est l’une des conclusions d’une étude de la Bbc world service trust présentée, mardi 15 juin 2010, devant les parlementaires et les chefs religieux.
« Les Sénégalais ne font pas de lien entre la dégradation de l’environnement et la diminution des ressources naturelles », souligne Miriame Burton, chercheuse à Bbc world service. L’étude a concerné les sites de Dakar, de Darou Mouhty, de Ziguinchor et Tendouck.
La rareté des ressources halieutiques, les pertes des surfaces cultivables, l’assèchement des mares, des lacs qui compromettent les activités économiques de milliers de personnes sur le continent africain doivent inciter les acteurs à développer des stratégies d’adaptation. Selon les experts, les religieux ont un rôle essentiel à jouer pour l’émergence de comportements « éco-citoyens ». « Le rapport produit par la Bbc world service trust démontre que l’inertie des populations sénégalaises par rapport aux changements climatiques relève de l’incompréhension de ces phénomènes. Les chefs religieux et spirituels qui ont une forte influence pourraient servir de relais pour la diffusion de l’information pour un changement de comportements », soutient le directeur de British council, Eric Lawrie. Les scientifiques fondent alors un espoir sur l’implication des religieux pour la culture des comportements d’adaptation et pour l’émergence des attitudes éco-citoyennes au sein de la masse. « Les guides religieux ont une capacité de mobilisation supérieure à celle de certains partis politiques et organisations syndicales.
Ils ont un ancrage social. Ils ont un rôle-clé à jouer pour inciter les populations à adopter des comportements responsables », fait remarquer Cheikh Guèye, chercheur à Enda Tiers-Monde.
L’abbé Bastos de la Fraternité évangélique du Sénégal a mis en cause l’homme dans l’accélération de la dégradation de l’environnement.
Au juste, le professeur Abdou Aziz Kébé a démontré que les textes religieux accordent une place centrale à la protection de la nature. « L’élévation de l’Homme comme vicaire de Dieu sur terre a pour finalité que ce dernier n’adopte pas de comportements de démons qui détruisent la nature. Le problème, c’est comment articuler les textes religieux et les urgences des activités de développement », relève le professeur Abdou Aziz Kébé, par ailleurs responsable du laboratoire de recherche, « Islam, développement et mutations » à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Prenant la parole, l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Christopher Trott, place l’éducation environnementale au cœur de toutes les priorités pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques. « L’impact des changements climatiques est susceptible de faire payer un lourd tribut, si rien n’est fait. Il ressort des études publiées, en collaboration avec la Convention-cadre sur les changements climatiques, que le Sénégal a un besoin d’information suivant les catégories d’acteurs », rapporte Christopher Trott.
Idrissa SANE - Le soleil