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Bien que souffrant, Talla Sylla se rend à Touba... à pieds
Des centaines de voitures particulières et de transport en commun l'ont dépassé sur la route de Touba. Fatigué, méconnaissable, en compagnie d'une poignée de personnes et d'autres en embuscade dans une voiture, Talla Sylla a encore bravé le soleil, la chaleur et, cette année, la maladie, pour se rendre à Touba en marche depuis sa ville de Thiès.
Khombole. Il est 12 heures passées de quelques minutes. Le soleil est au zénith. Il fait une chaleur d'étuve. Juste à deux pas d'une station à essence, en bordure de la route nationale No3, une Laguna grise roule au ralenti. À son bord, trois gaillards. Devant eux, un groupe de jeunes gens en jean Tee-Shirt et baskets bien attachés marchent sur le bas-côté. En route vers Touba, la capitale du mouridisme. A leur tête, un autre jeune plein d'assurance et de détermination, le leader de l'Alliance Jëf jël, Talla Sylla. Il est suivi de ses partisans et gardes du corps. Tous s'en vont à la commémoration du départ de Cheikh Ahmadou Bamba à l'exil. Habillé d'un ensemble tenue kaki, avec une chéchia noir et blanc, Talla Sylla a le masque. Non pas, parce qu'il est fâché. Mais plutôt à cause de la fatigue. Le climat chaud et sec n'arrange pas le jeune opposant . Le visage blanc de sueur asséchée, Talla ne cherche pas l'ombre. Son objectif est d'atteindre Touba. À pieds. Comme durant ces deux dernières années, il tient à faire son pèlerinage vers la ville sainte. Mais 2007, est loin d'être comme les années précédentes pour le jêf-jêl. Il vient de boucler un mois de campagne électorale, qui l'a mené à travers les onze régions du Sénégal. S'y ajoute sa santé fragile du fait des séquelles laissées par son agression. D'ailleurs, l'homme nous révèle que beaucoup de ses amis et militants l'ont appelé pour le supplier de ne pas marcher cette année. Mais, pour lui, «,parfois, on résiste difficilement à l'appel de la foi et à l'appel des convictions». Raison pour laquelle, il a décidé d'aller jusqu'au bout de ses limites. Espérant que son guide spirituel lui donne la force d'atteindre son objectif. Malgré son état de santé défaillant et visible à l'œil nu, Talla Sylla veut marquer le départ d'exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, un des plus illustres hommes de Dieu que le monde ait connus. Il a tenu une fois de plus à «poser un acte de foi et de communion avec la communauté des croyants. «Au moment où les faux dévots posent des actes politiques en plein Magal» dit-il.
Source: rewmi.com
Des centaines de voitures particulières et de transport en commun l'ont dépassé sur la route de Touba. Fatigué, méconnaissable, en compagnie d'une poignée de personnes et d'autres en embuscade dans une voiture, Talla Sylla a encore bravé le soleil, la chaleur et, cette année, la maladie, pour se rendre à Touba en marche depuis sa ville de Thiès.
Khombole. Il est 12 heures passées de quelques minutes. Le soleil est au zénith. Il fait une chaleur d'étuve. Juste à deux pas d'une station à essence, en bordure de la route nationale No3, une Laguna grise roule au ralenti. À son bord, trois gaillards. Devant eux, un groupe de jeunes gens en jean Tee-Shirt et baskets bien attachés marchent sur le bas-côté. En route vers Touba, la capitale du mouridisme. A leur tête, un autre jeune plein d'assurance et de détermination, le leader de l'Alliance Jëf jël, Talla Sylla. Il est suivi de ses partisans et gardes du corps. Tous s'en vont à la commémoration du départ de Cheikh Ahmadou Bamba à l'exil. Habillé d'un ensemble tenue kaki, avec une chéchia noir et blanc, Talla Sylla a le masque. Non pas, parce qu'il est fâché. Mais plutôt à cause de la fatigue. Le climat chaud et sec n'arrange pas le jeune opposant . Le visage blanc de sueur asséchée, Talla ne cherche pas l'ombre. Son objectif est d'atteindre Touba. À pieds. Comme durant ces deux dernières années, il tient à faire son pèlerinage vers la ville sainte. Mais 2007, est loin d'être comme les années précédentes pour le jêf-jêl. Il vient de boucler un mois de campagne électorale, qui l'a mené à travers les onze régions du Sénégal. S'y ajoute sa santé fragile du fait des séquelles laissées par son agression. D'ailleurs, l'homme nous révèle que beaucoup de ses amis et militants l'ont appelé pour le supplier de ne pas marcher cette année. Mais, pour lui, «,parfois, on résiste difficilement à l'appel de la foi et à l'appel des convictions». Raison pour laquelle, il a décidé d'aller jusqu'au bout de ses limites. Espérant que son guide spirituel lui donne la force d'atteindre son objectif. Malgré son état de santé défaillant et visible à l'œil nu, Talla Sylla veut marquer le départ d'exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, un des plus illustres hommes de Dieu que le monde ait connus. Il a tenu une fois de plus à «poser un acte de foi et de communion avec la communauté des croyants. «Au moment où les faux dévots posent des actes politiques en plein Magal» dit-il.
Source: rewmi.com
