Article Par Maria Dominica T.Diédhiou,
Paru le Jeudi 3 Mai 2007
Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête du sieur Ismaëla Guèye, pour qu’il se permette d’injurier et menacer de mort celle qui lui a donné la vie, Ndiémé Fall. Non content d’être logé, nourri et blanchi par cette dernière, il lui mène la vie dure. Excédée, la mère accablée dépose une plainte contre son fils malveillant. Arrêté, il a été jugé devant le tribunal des flagrants délits et condamné à 6 mois ferme.
Le moins que l’on puisse retenir de cette affaire, c’est que le mis en cause, Ismaëla Guèye est un fils indigne, de surcroît un ingrat. Depuis sa naissance en 1973, il vit sous l’aile protectrice de sa mère Ndiémé Fall et dépend entièrement d’elle. Celle-ci, à la retraite, a perdu son mari il y a de cela quelques années et s’est remariée avec pour seul soutien sa pension de retraite. Pourtant, elle parvient tant bien que mal, à entretenir sa famille et à subvenir à leurs besoins. Dont Ismaëla Guèye, qui en retour, lui donne du fil à retordre à elle et ses enfants. Ce sont des menaces de mort et des injures, à tout instant. La mère qui même si elle est accablée par son fils a fait des pieds et des mains pour lui trouver du travail à la Sénélec. Et le fils a tout bonnement décliné cette offre de travail. La dame Ndiémé Fall ne renie par pour autant son fils indigne, elle continue à vivre avec lui et à le faire vivre. Cependant, le prévenu n’en tirera aucune leçon, il persistera plutôt à lui empoisonner l’existence, jusqu’à ce qu’elle se résigne à porter plainte. Tandis que Ismaëla devant la barre et comme à l’enquête préliminaire a reconnu les faits. D’après ses propos, c’est sa mère qui aurait ouvert les hostilités, à chaque fois qu’il avait la moindre altercation avec ses frères, elle prenait leur défense et se mettait à l’insulter. Poursuivant, il soutient que sa mère lui en voulait surtout parce qu’il ne travaillait pas. Il avait une passion pour le foot et était prêt à tout sacrifier pour cela, comme c’était le cas pour le travail que sa mère lui avait trouvé. Selon lui, le jour où il devait se rendre à ce boulot, il était convoqué pour un match, que sa mère ne pouvait pas comprendre cette situation. Le procureur qui a relevé la gravité des faits, a demandé une peine de 6 mois ferme. Le tribunal a suivi son réquisitoire.