Infanticide. Qu'en pensez-vous ?

Mon Dof a écrit ceci :

INFANTICIDE, LE CALVAIRE DE CERTAINES FEMMES.

(Wal Fadjri, 29 juin 2004
LE SOLEIL 24 juillet et 4 octobre 2004)

Il ne s’agit pas de se faire l’avocat du diable, mais de souligner une triste réalité.
L’infanticide ne date pas d’aujourd’hui. On se souvient de la chanson de Thione Seck, il y a vingt-cinq ans de cela : « La femme qui s’amuse jusqu’à avoir un bébé et aller le jeter à la poubelle ou le tuer, comme elle est mauvaise et méchante. Si demain ce bébé se venge… » Le phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années. Il n’y a qu’à lire les faits divers pour s’en rendre compte, sachant que les cas relatés ne sont qu’une goutte d’eau dans la mare. Ces « méchantes femmes » qu’on écroue sont quasiment toutes de milieux défavorisés. Signalons toutefois que même une femme qui a une pierre à la place du cœur, n’étrangle pas son nouveau-né le sourire aux lèvres et ne passe pas le reste de sa vie sans remords. L’envoyer à Reubeus-City est une double peine, en attendant celle de l’au-delà. Si entre les humains, il y a un amour dont je ne doute pas, c’est celui d’une mère pour son enfant.
Pourquoi donc ces femmes tuent-elles leurs bébés ? Voilà une question qu’on doit se poser. Elles sont certes coupables, mais ne sont pas les seules responsables. La société toute entière devrait être sur le banc des accusés. On tue son bébé parce qu’on a peur des représailles de ses parents ou de son entourage.
Il y a tous les jours des femmes qui tombent enceintes alors qu’elles ne sont pas mariées. Il faut reconnaître aussi qu’il est de plus en plus difficile de trouver un mari. Les Saint-Louisiennes ont bien fait de défiler le 4 avril dernier, pour mettre le doigt sur cette crise sociale qu’accentue une crise économique. Etant complètement démunies, avec des besoins à satisfaire, elles ont du mal à résister à l’appât d’hommes véreux qui ne pensent qu’à une chose…
Le libertinage est, de nos jours, une réalité tangible. Il faut donc faire avec. Que dire de celles qui, pour soutenir leurs familles, prétendent aller travailler et se rendent dans les hôtels ou les bars pour se prostituer ? On se doute bien de quelque chose, mais on ne dit rien tant que la marmite est sur le feu. Et le jour où on voit un ventre ballonné, c’est le déshonneur. Mon Dieu, il y a de quoi se poser des questions ! Ce ne sont pas seulement les célibataires qui se retrouvent dans cette situation, des femmes mariées aussi. Parlons de ces émigrés qui parfois laissent leurs épouses pendant plusieurs années, se contentant, dans le meilleur des cas, d’envoyer de l’argent de temps en temps. Il arrive que cela dure plus d’une dizaine d’années. La femme, à moitié abandonnée, se retrouve dans le collimateur d’un Massamba Ndiaye du quartier. Une fois enceinte, que faire ? Risquer sa vie en tentant l’avortement ou passer une grossesse discrète et se débarrasser du bébé. J’en connais une qui a rendu l’âme en essayant de se faire avorter par un « spécialiste » pas spécialisé.
Si notre continent est le plus touché par le sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles, c’est tout simplement parce que l’information y fait défaut. Le sexe est quelque chose dont on n’ose pas parler alors qu’on y pense tout le temps. J’y perçois même un brin d’hypocrisie. Disons-leur carrément : « Si vous voulez vivre dans le péché, il y a des précautions à prendre pour ne pas tomber enceinte et cela vous évitera de tuer vos bébés. » Et mettons à leur disposition les moyens d’y parvenir. Il y a des femmes qui pensent qu’il suffit d’attacher très fortement un foulard autour du ventre, pendant l’acte, pour ne pas tomber enceinte. C’est comme certains malades du sida, en Afrique du Sud, qui violent des enfants, persuadés qu’il faut « coucher » avec une vierge pour guérir. La sexualité ne doit pas être un sujet tabou. Même la religion, bien que de plus en plus délaissé de nos jours, l’aborde sans ambiguïté.
Ceci n’est pas un appel à la débauche, mais à une prise de conscience des réalités actuelles que nous ne pouvons continuer d’ignorer. Je suis d’accord avec Wade quand il s’érige contre le mariage précoce qu’il qualifie de « viol pur et simple », mais je pense qu’il vaut mieux se marier à douze ans que de tuer son bébé illégitime à seize ans. Ces bébés étouffés dans des sacs plastiques ou enterrés vivants.
Les femmes des milieux aisés n’ont pas ce problème, ce qui ne veut pas dire qu’elles restent les jambes croisées. Elles connaissent la pilule, le stérilet, tous les moyens modernes de contraception. Et dans le pire des cas, elles font recours à l’avortement dans des instituts de qualité, ne mettant pas ainsi leurs vies en danger.
Je pleure pour ces bébés enterrés vivants, mais je pleure aussi pour ces mamans que nous obligeons à commettre de tels actes. Le tribunal qui les condamne devrait aussi condamner leurs entourages, les parents et voisins, qui ne leur laissent pas d’autres choix, en gros, la société toute entière, commanditaire des infanticides. Et pourquoi n’arrête-t-on les hommes qui les engrossent ? Ces femmes ne sont pas des monstres, mais des victimes. Chacune d’elles aurait bien voulu garder son bébé et vivre, dans une famille normale, avec le père de ce dernier. Même les prostituées aimeraient se marier et avoir des enfants.
Que les parents qui, pour des convictions religieuses, ne veulent pas que leurs enfants se retrouvent dans cette situation, leur donnent une bonne éducation et implantent la foi dans leurs cœurs. L’exemple des femmes Ibadou Rahmane qui ne serrent même pas la main d’un homme est à méditer. Le Christ aussi parlait de chasteté, l’avons-nous écouté ? Voyons donc nos réalités en face et trouvons d’autres solutions que le tribunal.

Je venais juste de parcourir mes vingt-deux années d’existence. Mes promotionnaires et moi, nous sortions de l’Ecole Normale Régionale de Bambey. Nous étions enfin des instituteurs titulaires et attendions nos affectations avec impatience. Il y avait de l’anxiété dans cette attente. C’est toujours le cas, quand on ne sait pas d’avance où l’on va atterrir. Je savais seulement que ça allait être dans la région de Diourbel, qui incluait ce qui est devenu, aujourd’hui, la région de Louga. Il y avait à l’époque cinq Ecoles Normales au Sénégal, dont une pour les filles, à Thiès, où j’allais souvent, le week-end, visiter mes copines Mame Penda Diouf, Rokhaya Badiane, Fatou Dia Mbaye, Ngoné Faye, Amy Sy, Awa Cissé, Diéo Doukouré, Mbouba, Oumou Fall, Oumou Diop, Madeleine, Sokhna Diouf, Fanta Samb… Chaque Ecole Normale formait des enseignants pour une région précise.


Nous nourrissions l’ardent désir d’accomplir notre devoir et de rendre service à notre nation. Je suis encore instituteur. Ma tâche est cruciale. Je peux écraser le grain ou le faire fructifier. Cela est certes un grand pouvoir, mais nous, les enseignants, savons ne pas en abuser. J’ai eu des élèves qui m’ont beaucoup marqué. Certains d’entre eux sont toujours en contact avec moi, ce qui est un baume au cœur. Cependant, je n’enseigne pas pour marquer mes élèves, mais pour les aider à être eux-mêmes, à se sentir bien dans leurs peaux, à jouer leurs rôles de citoyens. Nous faisons un travail colossal que la société ne semble pas mesurer à sa juste valeur. Rien n’est plus ingrat que notre métier. Einstein n’aurait pas été Einstein, s’il n’avait eu que de mauvais enseignants durant sa scolarité. Combien de surdoués ont quitté les bancs de l’école avant la sixième année, faute d’encadrement, de bonnes conditions familiales ou d’autres raisons ? Bien d’autres ont échoué à cause de mauvais enseignants, je dois le reconnaître. Il en existe aussi, comme dans toutes les professions. Moi, j’ai la chance d’avoir eu de bons enseignants. Je cite Ismaïla Diène. Je l’eus comme maître, en classe de C.M.2. L’amour qu’il avait pour sa profession et qu’il nous communiquait si bien, en fit un monument à mes yeux. Avec lui, nous connaissions tous nos classiques : Abdoulaye Sadji, Ousmane Socé Diop, Camara Laye, Birago, Sembène, Olympe Bhêly-Quenum, Bernard Dadié, Mongo Beti... Je ne saurais les citer tous. Nous en savions sur la littérature africaine, autant que certains élèves qui sont actuellement en seconde, voire en terminale. Et il ne se limitait pas à nous enseigner que les auteurs africains. Ah ! Comme il était émouvant, quand il nous lisait « Demain, dès l’aube… » de Victor Hugo ! C’était aussi un bon dessinateur qui accentua ma passion pour les arts plastiques. Je pourrais aussi parler de M. Badiane de Ndangalma, du regretté Omar Khar Fall... La liste serait trop longue. Mais, de tous mes enseignants, il y en a un que je mets sur un trône : M. Ibrahima Fall qui était le directeur du C.E.G. (Collège d'Enseigne­ment Général) de Bambey. Mais, comme un directeur ne fait pas tourner une école tout seul, laissez-moi rendre hommage à ses collègues d’antan : mesdames Diémé et Ramon, M. Abdoulaye Kébé à qui je dois mes premiers balbutiements, M. Ba, le grand frère, Serigne Bao, l’artiste, M. Mbaye, le scientifique, M. Ndour, le surveillant exemplaire…

Il y a encore de bons enseignants au Sénégal, nul ne peut en douter, mais l’instituteur qui arrive en classe en se demandant comment payer son loyer, a du mal à motiver ses élèves. Qu’on se dise la vérité ! J’ai entendu un ministre de la Culture parler « d’accès à l’habitat » pour les artistes ; celui de l’Éducation nationale devrait suivre cet exemple. Revaloriser les enseignants, c’est promettre un avenir radieux à la nation.

Mes parents et amis me disaient que je manquais d’ambition, sachant à quel point est maigre le salaire d’un instituteur. Moi, j’ai toujours vu les choses autrement. Si être ambitieux, c’est vouloir de jolies voitures et des villas à n’en plus finir, je ne l’ai jamais été et ne le serai sans doute jamais. Mon ambition est d’être heureux ici-bas et espérer le paradis dans l’au-delà. Etre en paix et en bonne santé, aimer et me sentir aimé.

Je me souviens de l’histoire de ce sage qui intriguait celui qu’on appelait Alexandre Le Grand. Cet homme n’avait rien, mais il était heureux. Il enseignait aussi. Alexandre, ayant souvent entendu parler de lui, lui envoya un cadeau. Une paire de ciseaux en or. Le sage dit au messager : « Retourne-la à Alexandre et dis-lui de me donner plutôt une aiguille. Les ciseaux séparent, alors que l’aiguille rassemble. Je suis pour ce qui unit les hommes et non pour ce qui les divise. »

Alexandre, allant en guerre avec son armée, passa près du lieu où habitait cet homme et décida de lui rendre visite. Il le trouva allongé au soleil.

- Je suis Alexandre Le Grand.

- Où vas-tu comme ça, avec ton armée ?

- Je vais conquérir tel, tel et tel pays.

- Que feras-tu quand tu auras conquis tous ces pays ?

- Je me reposerai.

- Si le but est de te reposer, pourquoi ne le fais-tu pas maintenant ?

Alexandre, ne sachant quoi répondre, lui dit :

- Dis-moi tout ce que tu veux, et je te le donne.

- Je ne te demande qu’une chose : écarte-toi un peu, car ton ombre me prive du soleil.

Oui, je suis de ceux qui croient qu’il y a d’autres richesses que l’argent et les biens matériels. Je trouve mon bonheur en faisant ce que j’aime et qui me motive. Je me sacrifie pour rendre service à mon pays. Un peuple qui veut s’élever, réclame quelques sacrifices. Je ne regrette pas mon choix, croyant fermement à un avenir ensoleillé pour la nation.

(Fin)




Saliou était toujours obsédé par les histoires de deumes. Il faisait souvent des cauchemars et me réveillait pour venir dormir dans mon lit. Il avait peur d’être seul dans sa chambre. Je finis par lui donner un double de ma clef. Parfois, je me réveillais et le voyais couché près de moi.

Tout se passa très bien, jusqu’au jour où Monsieur Seck vint me trouver dans ma salle de classe pour me dire que les gendarmes désiraient me questionner. C’était un peu après dix-sept heures. Les élèves venaient de sortir, je rangeais quelques affaires. Il avait l’air préoccupé, monsieur le Directeur.

- De quoi s’agit-il ?

- Je ne le sais pas. Les gendarmes m’ont contacté cet après-midi. Ils disent que c’est très urgent, mais j’ai préféré attendre la fin de ton cours.

Il ne m’en dit pas davantage, pourtant je devinais qu’il en savait plus. J’avais immédiatement pensé à ma famille, me disant que quelque chose était arrivé. Je pris la mobylette que Saliou et moi avions achetée et utilisions pour aller faire nos courses en ville.

L’officier qui me reçut, me dit :

- Je suppose que vous êtes au courant de l’histoire.

- Quelle histoire ?

- Ce qui s’est passé cet après-midi, à G…

- Que s’est-il passé ? Je ne suis au courant de rien. J’étais dans ma classe. Et quand Monsieur Seck m’a transmis votre message, je suis venu directement ici. Je n’ai même pas eu le temps de faire ma prière.

- Asseyez-vous, je vous en prie.

Je pris place sur une chaise, me posant toutes sortes de questions. L’agent commença :

- Cet après-midi, à G…, un passant a trouvé deux chiens errants en train de dévorer un nouveau-né…

Je fus horrifié d’entendre cela, mais je ne voyais toujours pas où il voulait en venir. Il continua :

- Le bébé était déjà mort. Les chiens n’ont fait que le déterrer. Il était enveloppé dans un pagne. C’est d’ailleurs grâce à ce pagne, que nous avons retrouvé la mère qui a tout avoué. Il s’agit d’une certaine Diatou D… La connaissez-vous ?

- Oui, je la connais.

- Elle dit que vous êtes le père de ce bébé.

Je faillis tomber dans les pommes. Je m’attendais à tout, sauf à cela. Il me fallut du temps pour reprendre mes esprits. Le gendarme me raconta tout, dans les détails.

Diatou avait caché sa grossesse. Elle portait toujours des vêtements très amples. Elle avait accouché toute seule dans sa chambre, avait enveloppé le bébé dans un pagne et l’avait enterré vivant, derrière la maison. C’était la nuit. Le trou n’étant pas assez profond, les chiens n’avaient eu aucun mal à flairer la chair.

Dans le procès verbal que le gendarme me fit lire, Diatou déclarait avoir toujours voulu des enfants que son mari stérile ne pouvait lui donner. Elle disait avoir tué son bébé par peur de représailles. Sa mère avait reconnu le pagne. Diatou disait avoir passé une nuit avec moi, mais ne croyait pas que l’on pouvait tomber enceinte avec un seul rapport sexuel.

Je reconnus les faits qui me concernaient, avant de signer ma déposition. J’étais choqué, affligé, ému aussi, mais surtout je me sentais coupable. J’avais une grande part de responsabilité dans cette macabre affaire. Satan m’avait bien eu. Je m’en voulais d’être enseignant et de ne pas donner le bon exemple.

La sexualité doit faire partie des matières que l’on enseigne à l’école, mais aussi à la radio et à la télé. Car certaines femmes vont jusqu’à croire qu’il suffit de nouer un foulard autour de son ventre, au moment de l’acte, pour ne pas tomber en état de grossesse. Et l’avortement étant réprimé par la loi, l’infanticide devient monnaie courante.

Je demandai à voir Diatou qui était au dispensaire pour un contrôle médical avant d’être livrée à la justice. Cela ne me fut pas accordé. Je sortis de la gendarmerie, les larmes aux yeux, et repris ma mobylette.

La nuit tombait quand j’arrivai chez moi. Saliou et Monsieur Seck étaient dans ma chambre. Comme tous les habitants du village, ils étaient au courant de l’histoire. Nous discutâmes longtemps. Monsieur Seck nous quitta en me disant : « Sois vigilant. » Je fis mes ablutions, puis mes prières. Je priais pour Diatou, pour l’âme du bébé et pour moi-même.

Saliou était plus inquiet que jamais. Il me dit qu’il entendait d’étranges bruits autour de la maison. Il avait toujours peur des deumes. Il prit des somnifères et s’allongea sur mon lit, angoissé comme tout. Depuis quelques semaines, il fonctionnait aux somnifères. Il s’endormit presque aussitôt. Comme je n’arrivais pas à trouver le sommeil, j’éteignis la lumière et partis lire le Coran dans sa chambre. Je m’endormis, tard, dans son lit.

Le lendemain, je me levai de bonne heure, comme d’habitude, pour la prière. Je vis que la porte de ma chambre était entrouverte. J’appelai Saliou qui ne répondit pas. J’entrai et le trouvai allongé sur le lit, les yeux ouverts et immobiles, une petite tache rougeâtre sur la poitrine. Il était mort. Une longue aiguille semblait avoir percé son cœur. Les gendarmes constatèrent le décès. Il n’y eut aucune autopsie. Son corps fut livré à sa famille.

Deux jours plus tard, je lus dans le journal, un article ayant pour titre : « Mort mystérieuse d’un instituteur à G… Les deumes ont encore frappé. » Je me rendis immédiatement au ministère de l’Éducation nationale pour dire : « Affectez-moi ailleurs ou je démissionne. Je tiens à ma vie. »

Diatou, jugée pour infanticide, fut condamnée à cinq années de travaux forcés.

J’avais dit, à la Cour d’assises où l’on jugeait d’autres cas d’infanticide : « Je pleure pour ces bébés enterrés vivants, mais je pleure aussi pour ces mamans que nous obligeons à commettre de tels actes. Le tribunal qui les condamne, devrait aussi condamner leurs entourages, les parents et voisins, qui ne leur laissent pas d’autres choix, en gros, la société, elle-même, qui est commanditaire de ces infanticides. Ces femmes ne sont pas des monstres, mais des victimes. Chacune d’elles aurait voulu garder son bébé et vivre avec le père de ce dernier. »

Suite.....

Quelle suite ?
Lii la ñuy waxati !!!!!!!!!!

Wopopopopopopopopopopopopop !!!!!!

Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiititiititititititititititititititititit !!
Ah non, certainement parmi les meilleurs de tes récits !!!

Bravo et merci de l'avoir partager avec nous !
Je suis paresseux ces temps-ci mais "l'erreur" c'était de commencer !
J'ai commencé et je ne pourrais plus m'arrêter et à la fin, j'aurais bien aimé ajouter : La SUITE mais bon..... !!

En tout cas très édifiant et très bien agencé comme récit qui traduit le phénomène traité : l'infanticide !

Enfin tout le monde n'était pas méchant et on voit que certaines "conneries" de la société engendre bien des récidives et le cas de Diatou est l'exemple typique : elle a récidivé !

Sinon, Saliou n'a vraiment pas de chance et comme son manque de chance venait dédoubler son manque de courage, c'est clair qu'il ne pouvait JAMAIS s'en sortir indemne !
C'est regrettable ce qui lui est arrivé car il a payé les pots qu'il n'a pas du tout cassé, mais bon.... il faut bien d'injustices pour faire une vie et pour qu'il y est harmonie (absurde certainement ) il faut que d'aucuns purgent les peines de certains !!

Merci bien Le Fou pour ce récit très touchant. Un récit dont je n'ai pas pu vite comprendre la relation avec l'article en introduction alors qu'il n'était rien d'autre que son illustration, son développement mais aussi sa "mise en situation" !

Moo waay !
Petit Thiam lit maintenant !
Voilà du jamais vu dans l'histoire de ce forum.
La coureur de jupon a pu trouver le temps de lire !
Radio Fann doit faire une émission spéciale sur cela.

Merci en tout cas.
Oui, je condamne l'infanticide, mais je comprends la douleur de ces femmes. Elles ne sont pas des monstres. Elles égorgent, elles enterrent des bébés vivants, elles les étouffent dans des sacs plastiques, elles les abandonnent sur des tas d'ordure ou au coin d'une rue, etc., mais comme elles auraient aimé ne pas avoir à le faire.

Man Dofbi a écrit:Moo waay !
Petit Thiam lit maintenant !
Voilà du jamais vu dans l'histoire de ce forum.
La coureur de jupon a pu trouver le temps de lire !
Radio Fann doit faire une émission spéciale sur cela.

C que guel yi nekkou niou fi, mais khareul beu apres midi bi rek, dou la taleuti.. c cha la wérité!!

Moo waay !
Petit Thiam lit maintenant !
Voilà du jamais vu dans l'histoire de ce forum.
La coureur de jupon a pu trouver le temps de lire !
Radio Fann doit faire une émission spéciale sur cela.

Kii moo soxor dëgg dëgg nak !
Yaw man nga xam ni j'ai trainé pendant des années et des années le titre de "Technicien-Littéraire" au LTAP de Ndar ndax samak xobe ci liirëntu !

Xaar leen rek, il me reste encore quelques siècles à passer avec des gens gentils de leurs connaissances comme vous pour décrocher mon honoris causa en Lettres !

Quand j'ai vu Babel faire un commentaire je me suis dis tient Babel lit à cette heure surtout

Man Dofbi le texte et trés intéressant et instructif. L'infanticide est une chose vraiment cruelle pour le bébé la femme et même la société. Et c'est malheureusment toujours l'entourage qui pousse certaines femmes à commettre ce délit.
Seulement il y'a certaines crimes qui n'ont aucune excuse des femmes qui jouent avec leur corps et refusent de prendre leurs responsabilité c'est vraiment dommage.

C triste ce qui est arrivé à Seydou, il est mort injustement mais dans sa peur. Les gens de ce village sont des assassins et mettent ça dans le dos des deums.

Quelles seraient pour vous des solutions pour éviter ces infanticides, mes amis?

La suite comme la dit Bint mais je pense que c'est fini. Merci encore tu nous fais vraiment plaisir.

Modou a écrit:Quelles seraient pour vous des solutions pour éviter ces infanticides, mes amis?

Il faut éviter les grossesses indésirées mais bon ce n'est jamais facile surtout pour les cas de viol. Ou alors permettre aux victimes de grossesses indésirées d'accoucher dans l'anonymat et de receuillir leurs bébés dans des institutions spécialisées. ( je ne sais pas comment nak )

Pas mal comme solution hein! En plus, je crois que c'est très simple à appliquer.

Nemam a écrit: Quand j'ai vu Babel faire un commentaire je me suis dis tient Babel lit à cette heure surtout ...

Konee daal mane finalement j'ai cette ripitasson là maintanang dans lo forom daal !

Ok, là je vais m'y mettre et vous allez regretter de m'avoir traité de "lire-detesteur"

Babel c vrai que tu lis mais toujous aprés tout le monde

Nemam a écrit: Babel c vrai que tu lis mais toujous aprés tout le monde

Nemam a écrit:

Modou a écrit:Quelles seraient pour vous des solutions pour éviter ces infanticides, mes amis?

Il faut éviter les grossesses indésirées mais bon ce n'est jamais facile surtout pour les cas de viol. Ou alors permettre aux victimes de grossesses indésirées d'accoucher dans l'anonymat et de receuillir leurs bébés dans des institutions spécialisées. ( je ne sais pas comment nak )

Je pense comme toi.
Et aussi, mieux vaut commettre un péché en s'éclatant avec une pilule ou un préservatif que de tuer un nouveau-né.
Qu'on ne se voile pas la face. L'abstinence n'est plus à l'ordre du jour, donc évitons le pire qu'est l'infanticide.

man dofbi a écrit:L'abstinence n'est plus à l'ordre du jour, ....

Si si pourtant! Il y en a qui s'abtiennent de A à Z!

En tout cas, c'est la solution optimale même si elle est difficilement atteignable!

Si si pourtant! Il y en a qui s'abtiennent de A à Z!

Ils ne sont là que pour confirmer la REGLE !

THIAM Babel a écrit:

Si si pourtant! Il y en a qui s'abtiennent de A à Z!

Ils ne sont là que pour confirmer la REGLE !

Tu penses vraiment qu'ils sont si exceptionnels que çà?
Moi je pense qu'ils sont nombreux dé!

Mon oncle, encore chapeau. C'est vraiment poignant comme texte. J'admire la maniere dont tu souleves les problemes de societe dans tes textes. Tu joins l'utile a l'agreable avec brio!!!
Je suis tout a fait d'accord avec toi quand tu dis que la societe est aussi impliquee que ces filles-meres. Il m'arrive souvent de souhaiter que ces filles qui egorgent leurs bebes, les enterrent vivant, ou encore les abandonnent, soient soumises au pire des supplices imaginables. Mais je finis toujours pas me rendre compte que c'est une analyse plutot superficielle et arbitraire.
Bref, comme tu dis, entre commettre la fornication doublee d'un meurte, et forniquer sans pour autant avoir a causer mort d'homme, je pense que la seconde alternative est de loin meilleure. J'en profite pour saluer le courage de toutes ces filles-meres qui ont choisi de garder et d'elever leurs enfants dans la dignite, malgre la pression sociale.

Kayla a écrit: J'en profite pour saluer le courage de toutes ces filles-meres qui ont choisi de garder et d'elever leurs enfants dans la dignite, malgre la pression sociale.

C'est clair!!!! Elles méritent toute notre admiration pour leur courage et leur amour envers leur enfant, car si en Europe, avoir 1 enfant seule se fait couramment, il n'en est pas de même dans beaucoup d'autres pays où elles risquent les pires châtiments pour garder leur enfant, même en cas de viol!!!!
Je me souviens du cas d'une jeune femme ( désolée, je ne sais plus dans quel pays ) qui a été LAPIDEE après avoir eu 1 bébé de son beau-père qui l'avait VIOLEE!!!

sistersandrine a écrit: Je me souviens du cas d'une jeune femme ( désolée, je ne sais plus dans quel pays ) qui a été LAPIDEE après avoir eu 1 bébé de son beau-père qui l'avait VIOLEE!!!

Mon Dieu !
Et si, pour éviter la lapidation, elle avait dissimulé sa grossesse et tué son bébé, on se mettrait à crier au Monstre.
Et j'imagine que le violeur, son beau-père de surcroit, n'avait rien à se reprocher.
Cruelle est souvent la société.

elles n'auront jamais raison ces femmes assassins.tuer des etres comme çà ,et quels etres,des bebes.je me demande pourquoi c'est toujours les femmes qui font les sales boulots.theuy djiguén gni

Il me semble que cette histoire de lapidation après avoir été engrossée à la suite d'un viol s'est passée au Nigéria .J'avais si-
gné la pétition à l'époque car ça m'avait scandalisé...le malfaisant n'avait pas été inquiété.Il avait bien chargé la femme en
utilisant la religion pour se cacher derrière son crime...eh oui...elle était possédée par shetan et l'avait tenté...pfff!
Mais il y a plein de cas ignobles du même genre malheureusement.

Que de souffrances infligées aux femmes

Modou a écrit:

A chaque fois, dans de pareils cas, ce sont les femmes qui se retrouvent avec leur malheur (celui de ternir à jamais leur réputation et celui de la prison) alors que le bourreau n'est même pas identifié et est parfois non identifiable! La solution, puisque ce sont toujours les femmes qui payent (injutement) seules les pots cassés, consiste à bien nouer son pagne ou à porter un jean non facilement déboutonnable! et de penser , ne serait-ce qu'une seule seconde, aux conséquences possibles!

Ne pensez surtout pas que tout le monde a accès aux méthodes contraceptives, encore que la légalité du recours à ces méthodes est discutable et discutée en Islam!

La solution optimale est celle de l'abstinence quand son mari ou sa femme est absente!!!

Bon bref, je ne sais pas.

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Tu veux rejoindre tes cohabitants tubaab finalement?

Non non non pas du tout!!!!
Tu sais très bien que le jean féminin n'est plus seulement l'apanage des tubaabesses. Je pourrai même dire que la proportion de filles s'habillant en jean est plus élevée au Sénégal qu'en France!
Et puis, copier quelque chose de bien, ce n'est peut-être pas mal. Le jean, je le trouve très pratique!

Zé n'é siwi pas d'accord awék touwa Modou

ché pas graaw!