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Il est quand même hallucinant, de voir qu'au Sénégal les groupes différents de fonctionnaires dans deux domaines principaux la santé et l'éducation se font chaque fois une compétition de somnambules dans des revendications qui ont pour seul ordre, leurs indemnités financières.
Dans ces deux secteurs de l'un des pays les pus endettés et les moins avancés du monde, fustigé aujourd'hui dans sa mauvaise gestion et par la fuite massive incontrôlée et désespérée de ses jeunes bras en Europe, personne n'ignore le manque cruel de moyens logistiques et la violence structurelle qui prévaut.
Or nous voyons que les contestations des gens qui relèvent des ministères de la santé et de l'éducation nationale vont toujours et uniquement dans le sens des privilèges qui doivent être accordés aux professeurs instituteurs, vacataires, médecins, infirmiers, agents de santé primaire et autres fonctionnaires de l'Etat ou agents de la commune, toujours les mêmes: augmentation de salaires, réajustement des indemnités de logement, primes de risque, reconnaissance et revalorisation des statuts. la grande donne c'est l'argent et les privilèges sociaux,le mirage d'une position hiérarchique enviée quand on a rarement l'honnêteté de se poser la question de sa propre compétence.
Or s'il y a deux secteurs problématiques et malades au sein du pays: c'est bien ceux de la santé et de l'éducation. Mais jamais les revendications de ceux qui y travaillent n'en donnent le moindre reflet!
Au sein de l'enseignement, nous notons depuis plus de deux décennies une formation hâtive et à l'arrache des vacataires qui se permettent des erreurs de calcul, des fautes d'orthographe que relèvent leurs jeunes élèves, des trous de mémoire dans les connaissances, des prises de positions sur des sujets qu'ils maîtrisent mal, un programme qu'ils ont du mal à suivre et à boucler, des élèves qui entrent au collège sans en avoir le niveau, des filles-mères qui abandonnent leurs études mettant en échec la politique de scolarité des filles, des résultats de bac catastrophiques, des lycéens qui ont une offre de formation peu attrayante qui voient l'enseignement supérieur dans les deux uniques facultés du pays se réduire au droit, à l'administration ou à la médecine à moins d'avoir les moyens d'aller continuer ses études à l'extérieur.
Au sein de l'université l'offre est elle-même peu attrayante, les conditions d'études sont pénibles et les chances de réussite moindres: facultés surchargées, peu d'études interdisciplinaires, peu de formation et d'éveil dans l'intérêt de la recherche scientifique et technologique, peu de valorisation des filières en sciences humaines, en littérature comparée, en psychologie en langues nationales qui pourraient provoquer des trous d'air en dans des facultés aussi surpeuplées que celui de droit ou d'économie.
Dans les écoles primaires, les enseignants sont bien conscients de l'inanité d'une partie du contenu des programmes focalisée sur des conceptions vieillottes de la politique européenne, sur des préjugés colonialistes, sur des lectures d'ouvrages qui ne sont plus d'actualités. A l'heure où la littérature et la science renouvellent et innovent chaque jour, le programme sent la poussière, les stéréotypes,les malentendus, des erreurs grossières: des professeurs continuent à répéter que l'imprimerie c'est Gutenberg, que cheikh Anta Diop a inventé le carbone 14 et que El hadj Omar Tall a disparu mystérieusement dans les falaises de Bandiagara pour ne citer que les plus ridicules des assertions les moins graves et les plus bêtes qui sont le fruit du désintérêt de l'éducation nationale dans le renouvellement de la pensée, dans le souci d'une formation qualifiée des futures générations et d'une vraie circulation du savoir.
Dans le domaine de la santé, l'échec dans l'offre de soins est si visible, si patent que les moyens fragmentaires, occasionnels et le secours viennent des ONG, de l'OMS, des aides extérieurs sans que des avancées notables ne soient certifiables. pénurie de médicaments, médicaments allégés peu coûteux parfois inefficaces, développement de réseaux parallèles, clientélisme, détournement de matériels médicaux, déficit budgétaire, offre de soins coûteux, politique de santé communautaire en échec, erreurs médicaux passés sous silence, non respect des droits de malades, peu de poursuites judiciaires encore qui engagent la responsabilité du thérapeute et de l'hôpital, des conditions sanitaires peu satisfaisantes, recherche médicale peu encouragée, la liste pourrait s'allonger à l'infini.
Or il est stupéfiant de voir que les fonctionnaires des deux secteurs cités ci-dessus n'engagent jamais les revendications dans l'intérêt du plus grand nombre à savoir le public cible mais aussi des professionnels.
Le médecin comme l'enseignant réagit comme si les conditions de son travail, le dénuement du malade ou l'avenir incertain de l'élève ou de l'universitaire lui est indifférent.
Ce qui compte chez les fonctionnaires de l'Etat c'est ce qui les nourrit (combien d'enseignants continuent encore à prendre une journée de congé payé pour aller retirer leur salaire à la banque) et ce qui augmente leur prestige (tandis que les étudiants de Cheikh Anta Diop protestent contre leurs conditions de vie et d'étude, leurs professeurs ne sont préoccupés que par leur pauvre carrière: des bourses extérieurs, des invitations rares de la Sorbonne ou de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales de Paris ou par des publications scientifiques ou pseudo scientifiques.
Personne ne semble se préoccuper par une éthique quelconque, par le respect de ses engagements contractés avant la prise de fonction.
Combien de fois les médecins ont-ils fait la grève pour demander une meilleure qualité de soins des malades?
Combien de fois les enseignants se sont ils engagés dans les luttes étudiantes ou pour donner un meilleur enseignement?
Il serait temps d'en finir avec l'opportunisme syndical, les intérêts sectaires, la politique de l'appétence, la défense des privilèges salariaux en un mot la Médiocrité de ces fonctionnaires qui prennent leur propres enfants ou leurs parents malades en otage chaque fois qu'ils estiment que leurs privilèges doivent être renouvelés. Ici le gouvernement en général sourd dès la naissance dès qu'i s'agit de la défense de ses citoyens est invité à renouer avec sa tradition fermement et efficacement face à des contestations illégitimes, opportunistes et injustes.
Dans ces deux secteurs de l'un des pays les pus endettés et les moins avancés du monde, fustigé aujourd'hui dans sa mauvaise gestion et par la fuite massive incontrôlée et désespérée de ses jeunes bras en Europe, personne n'ignore le manque cruel de moyens logistiques et la violence structurelle qui prévaut.
Or nous voyons que les contestations des gens qui relèvent des ministères de la santé et de l'éducation nationale vont toujours et uniquement dans le sens des privilèges qui doivent être accordés aux professeurs instituteurs, vacataires, médecins, infirmiers, agents de santé primaire et autres fonctionnaires de l'Etat ou agents de la commune, toujours les mêmes: augmentation de salaires, réajustement des indemnités de logement, primes de risque, reconnaissance et revalorisation des statuts. la grande donne c'est l'argent et les privilèges sociaux,le mirage d'une position hiérarchique enviée quand on a rarement l'honnêteté de se poser la question de sa propre compétence.
Or s'il y a deux secteurs problématiques et malades au sein du pays: c'est bien ceux de la santé et de l'éducation. Mais jamais les revendications de ceux qui y travaillent n'en donnent le moindre reflet!
Au sein de l'enseignement, nous notons depuis plus de deux décennies une formation hâtive et à l'arrache des vacataires qui se permettent des erreurs de calcul, des fautes d'orthographe que relèvent leurs jeunes élèves, des trous de mémoire dans les connaissances, des prises de positions sur des sujets qu'ils maîtrisent mal, un programme qu'ils ont du mal à suivre et à boucler, des élèves qui entrent au collège sans en avoir le niveau, des filles-mères qui abandonnent leurs études mettant en échec la politique de scolarité des filles, des résultats de bac catastrophiques, des lycéens qui ont une offre de formation peu attrayante qui voient l'enseignement supérieur dans les deux uniques facultés du pays se réduire au droit, à l'administration ou à la médecine à moins d'avoir les moyens d'aller continuer ses études à l'extérieur.
Au sein de l'université l'offre est elle-même peu attrayante, les conditions d'études sont pénibles et les chances de réussite moindres: facultés surchargées, peu d'études interdisciplinaires, peu de formation et d'éveil dans l'intérêt de la recherche scientifique et technologique, peu de valorisation des filières en sciences humaines, en littérature comparée, en psychologie en langues nationales qui pourraient provoquer des trous d'air en dans des facultés aussi surpeuplées que celui de droit ou d'économie.
Dans les écoles primaires, les enseignants sont bien conscients de l'inanité d'une partie du contenu des programmes focalisée sur des conceptions vieillottes de la politique européenne, sur des préjugés colonialistes, sur des lectures d'ouvrages qui ne sont plus d'actualités. A l'heure où la littérature et la science renouvellent et innovent chaque jour, le programme sent la poussière, les stéréotypes,les malentendus, des erreurs grossières: des professeurs continuent à répéter que l'imprimerie c'est Gutenberg, que cheikh Anta Diop a inventé le carbone 14 et que El hadj Omar Tall a disparu mystérieusement dans les falaises de Bandiagara pour ne citer que les plus ridicules des assertions les moins graves et les plus bêtes qui sont le fruit du désintérêt de l'éducation nationale dans le renouvellement de la pensée, dans le souci d'une formation qualifiée des futures générations et d'une vraie circulation du savoir.
Dans le domaine de la santé, l'échec dans l'offre de soins est si visible, si patent que les moyens fragmentaires, occasionnels et le secours viennent des ONG, de l'OMS, des aides extérieurs sans que des avancées notables ne soient certifiables. pénurie de médicaments, médicaments allégés peu coûteux parfois inefficaces, développement de réseaux parallèles, clientélisme, détournement de matériels médicaux, déficit budgétaire, offre de soins coûteux, politique de santé communautaire en échec, erreurs médicaux passés sous silence, non respect des droits de malades, peu de poursuites judiciaires encore qui engagent la responsabilité du thérapeute et de l'hôpital, des conditions sanitaires peu satisfaisantes, recherche médicale peu encouragée, la liste pourrait s'allonger à l'infini.
Or il est stupéfiant de voir que les fonctionnaires des deux secteurs cités ci-dessus n'engagent jamais les revendications dans l'intérêt du plus grand nombre à savoir le public cible mais aussi des professionnels.
Le médecin comme l'enseignant réagit comme si les conditions de son travail, le dénuement du malade ou l'avenir incertain de l'élève ou de l'universitaire lui est indifférent.
Ce qui compte chez les fonctionnaires de l'Etat c'est ce qui les nourrit (combien d'enseignants continuent encore à prendre une journée de congé payé pour aller retirer leur salaire à la banque) et ce qui augmente leur prestige (tandis que les étudiants de Cheikh Anta Diop protestent contre leurs conditions de vie et d'étude, leurs professeurs ne sont préoccupés que par leur pauvre carrière: des bourses extérieurs, des invitations rares de la Sorbonne ou de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales de Paris ou par des publications scientifiques ou pseudo scientifiques.
Personne ne semble se préoccuper par une éthique quelconque, par le respect de ses engagements contractés avant la prise de fonction.
Combien de fois les médecins ont-ils fait la grève pour demander une meilleure qualité de soins des malades?
Combien de fois les enseignants se sont ils engagés dans les luttes étudiantes ou pour donner un meilleur enseignement?
Il serait temps d'en finir avec l'opportunisme syndical, les intérêts sectaires, la politique de l'appétence, la défense des privilèges salariaux en un mot la Médiocrité de ces fonctionnaires qui prennent leur propres enfants ou leurs parents malades en otage chaque fois qu'ils estiment que leurs privilèges doivent être renouvelés. Ici le gouvernement en général sourd dès la naissance dès qu'i s'agit de la défense de ses citoyens est invité à renouer avec sa tradition fermement et efficacement face à des contestations illégitimes, opportunistes et injustes.
