Apprendre à exiger de nous.
Apprendre à exiger de l'état.
Apprendre à exiger des nôtres.
Les jeunes africains
devront apprendre à exiger car il est temps que cesse l'état d'indigence dont
on nous réduit depuis que nous sommes nés.
Apprendre à exiger c'est
apprendre à être critique envers nous et envers les autres, ne plus se
contenter des miettes.
Exiger ce qui est à nous
notre terre, nos biens, notre avenir, notre futur en un mot notre nom, notre
patrie, notre pays, une éducation, un mieux être, du travail, des logements.
Le nécessaire, le normal,
le juste ce qui nous revient de droit
Il faut que nos dirigeants cessent de se comporter comme
si nous étions des mendiants, des traîne-misère à qui ils se sacrifient avec
lesquels ils sont tantôt, généreux, tantôt fermes, punissant, tuant, violant et
volant.
Nous ne sommes pas des miséreux
ni des indésirables, nous le peuple, c'est nous qui vous avons porté là où vous
êtes c'est à nous que vous devez et ce n'est pas de la zakât que vous nous
faites.
C'est nous qui vous faisons
et c'est nous qui vous défaisons que ça soit par les urnes ou par les armes, le
jour de chaque dirigeant arrivera.
C’est juste à la jeunesse
de réagir, de ne plus croiser les bras de ne pas se laisser embaumer par des
promesses non tenues, des billets, une poignée de riz distribué à chaque
campagne électoral.
Soyons suspicieux, soyons
fermes et soyons fiers mais soyons surtout citoyens.
Qu’est ce être citoyen?
C’est avoir des droits mais
aussi appliquer ses devoirs: ne pas se laisser contraindre par les discours
fumants des pantins qui nous gouvernent ; rester éveiller ; ne pas
pratiquer la politique du ventre. Ces hommes qui nous rassasient à chaque fois qu'ils
ont besoin de notre soutien, nous laisse croupir dans la faim la plupart du
temps jusqu'à ce qu'ils aient à nouveau besoin de nous.
Militants, partisans,
travailleurs, hommes, femmes et enfants ne nous laissons pas bercer par leurs
querelles apolitiques, leur avidité stupéfiante, leurs mensonges en rengaine,
leur foi qui n'envoûte qu'eux-mêmes, leurs alliances et leurs divorces qui ne
servent que leurs intérêts au mépris de ceux qui ont cru en eux.
Apprenons à exiger le
maximum.
Apprenons à refuser qu'ils
nous servent qu'ils quémandent l'argent en prétendant que c'est pour nous,
qu'ils s'endettent pour notre futur, qu'ils organisent des vols orgiaques pour
nous, qu'ils mettent leurs parents au sommet de l'état pour nous, qu'ils
privatisent nos biens en les bradant
pour nous, qu'ils ferment nos écoles et nous condamnent à l'ignorance
pour nous, qu'ils prennent les armes et massacrent pour nous, qu'ils signent
des traités avec des organisations internationales malveillantes pour mutiler
notre destin.
Apprenons à contester et à dire
ça suffit, à hurler non, à bâillonner ceux qui foulent de leurs pieds l'héritage
que nous ont laissé nos aînés et notre culture.
N’ayons pas peur de nous déverser
dans les rues et dans les demeures dans lesquels ils se vautrent tels des
charognes repus financés par l'argent des contribuables pour les traîner à la
vindicte populaire afin de leur demander des comptes.
N’ayons pas peur de nous
donner en spectacle ni de subir les coups de matraque, les gaz lacrymogènes ou
les emprisonnement arbitraires, armes dont disposent le gouvernement des
faibles pour assujettir son peuple.
Ne nous taisons plus.
Apprendre à exiger de l'état.
Apprendre à exiger des nôtres.
Les jeunes africains
devront apprendre à exiger car il est temps que cesse l'état d'indigence dont
on nous réduit depuis que nous sommes nés.
Apprendre à exiger c'est
apprendre à être critique envers nous et envers les autres, ne plus se
contenter des miettes.
Exiger ce qui est à nous
notre terre, nos biens, notre avenir, notre futur en un mot notre nom, notre
patrie, notre pays, une éducation, un mieux être, du travail, des logements.
Le nécessaire, le normal,
le juste ce qui nous revient de droit
Il faut que nos dirigeants cessent de se comporter comme
si nous étions des mendiants, des traîne-misère à qui ils se sacrifient avec
lesquels ils sont tantôt, généreux, tantôt fermes, punissant, tuant, violant et
volant.
Nous ne sommes pas des miséreux
ni des indésirables, nous le peuple, c'est nous qui vous avons porté là où vous
êtes c'est à nous que vous devez et ce n'est pas de la zakât que vous nous
faites.
C'est nous qui vous faisons
et c'est nous qui vous défaisons que ça soit par les urnes ou par les armes, le
jour de chaque dirigeant arrivera.
C’est juste à la jeunesse
de réagir, de ne plus croiser les bras de ne pas se laisser embaumer par des
promesses non tenues, des billets, une poignée de riz distribué à chaque
campagne électoral.
Soyons suspicieux, soyons
fermes et soyons fiers mais soyons surtout citoyens.
Qu’est ce être citoyen?
C’est avoir des droits mais
aussi appliquer ses devoirs: ne pas se laisser contraindre par les discours
fumants des pantins qui nous gouvernent ; rester éveiller ; ne pas
pratiquer la politique du ventre. Ces hommes qui nous rassasient à chaque fois qu'ils
ont besoin de notre soutien, nous laisse croupir dans la faim la plupart du
temps jusqu'à ce qu'ils aient à nouveau besoin de nous.
Militants, partisans,
travailleurs, hommes, femmes et enfants ne nous laissons pas bercer par leurs
querelles apolitiques, leur avidité stupéfiante, leurs mensonges en rengaine,
leur foi qui n'envoûte qu'eux-mêmes, leurs alliances et leurs divorces qui ne
servent que leurs intérêts au mépris de ceux qui ont cru en eux.
Apprenons à exiger le
maximum.
Apprenons à refuser qu'ils
nous servent qu'ils quémandent l'argent en prétendant que c'est pour nous,
qu'ils s'endettent pour notre futur, qu'ils organisent des vols orgiaques pour
nous, qu'ils mettent leurs parents au sommet de l'état pour nous, qu'ils
privatisent nos biens en les bradant
pour nous, qu'ils ferment nos écoles et nous condamnent à l'ignorance
pour nous, qu'ils prennent les armes et massacrent pour nous, qu'ils signent
des traités avec des organisations internationales malveillantes pour mutiler
notre destin.
Apprenons à contester et à dire
ça suffit, à hurler non, à bâillonner ceux qui foulent de leurs pieds l'héritage
que nous ont laissé nos aînés et notre culture.
N’ayons pas peur de nous déverser
dans les rues et dans les demeures dans lesquels ils se vautrent tels des
charognes repus financés par l'argent des contribuables pour les traîner à la
vindicte populaire afin de leur demander des comptes.
N’ayons pas peur de nous
donner en spectacle ni de subir les coups de matraque, les gaz lacrymogènes ou
les emprisonnement arbitraires, armes dont disposent le gouvernement des
faibles pour assujettir son peuple.
Ne nous taisons plus.