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Une
consommatrice hurle à la mauvaise gouvernance et à un
retour du joola
Il
serait temps d'en finir avec les méthodes de politique obscure
qu'emploie le gouvernement de Wade depuis son accession, concernant
l'attribution des marchés publics et la désignation des
appels d'offre.
On
ne reviendra pas sur la braderie des ICS, mais quelque chose de plus
grave selon mes observations est en train de se passer avec la
gestion du Willis et du nouveau Aline Sitoe Diatta.
Il
y a à peine un mois, on nous sort que l'exploitation du bateau
allait être ouvert à la concurrence puis avant même
que l'on puisse réaliser on nous pousse sous les yeux une
nouvelle et obscure Consortium sénégalais d'activités,
la COSAMA (« société qui est en train
d'être mise en place » Wal fadjri du 18 janvier
2008) selon les dires du directeur de cabinet du ministre de
l'Economie maritime, Youssou Diallo, par ailleurs politicien véreux
à la solde du PDS qui veut se faire élire Maire (encore
un autre cumul de fonctions qui ne choque plus) dans la belle et
propre ville de Saint-louis.
La
COSAMA serait ainsi un objet de fierté des sénégalais
parce qu'il serait géré uniquement par des sénégalais
soucieux du développement de leur pays (notons que la
rhétorique du nationalisme, une arme de faible très
souvent, sert ce pouvoir à chaque fois qu’il en a besoin,
ouvrons l’œil et les oreilles et ne nous laissons pas incendier
par d’autres rhétoriques ethniques, religieuses ou
confrériques, moyens qu’ont eu à employer le Libéria,
la Libye, le Congo, le Rwanda, Le Kenya aujourd’hui avec les
résultats que nous savons).Quant à savoir de quel type
de sénégalais dont il s'agit, l'histoire nous le dira
bien assez tôt comme elle nous livrera peut être quels
sont les actionnaires de cette fameuse COSAMA: M Wade lui même?
Son fils Karim Wade, l'ouragan et l'attributaire attitré des
marchés publics?
La
SOMAT (société maritime de l’atlantique) constituée
par la Compagnie marocaine de navigation (Comanav) avec 51% du
capital, le Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec) et
le Port Autonome de Dakar avec chacun d'eux 24,5% des actions entrait
dans ses fonctions un an et 9 mois après la tragédie du
joola qui secoua et continue à hanter les mémoires et
les routes menant en casamance. La SOMAT depuis 2005, assure un
accueil, un service et un voyage agréable aux passagers qui
avaient réussi à reprendre confiance même si
beaucoup reste à faire. À
l'intérieur du bateau, la présence de personnels
composés de marocains, sénégalais et indonésiens
soulageaient tant par leur diversité que par l'assurance que
le travail cette fois-ci serait bien fait et qu'on n'avait plus
affaire à la même équipe quelques années
plus tôt ou à une autre équipe qui serait le
prototype d'une administration à la sénégalaise.
En
plus d'assurer la liaison maritime sans heurt depuis deux ans, la
Société Maritime de l’Atlantique a gardé le
silence sur les arriérés accumulés par l'état
sénégalais et dus à la société.
Mais l'état sénégalais concernant les sociétés
du pays a l'expérience des dettes et tend avec succès à
couler tout le service public ou le peu qui en reste (SENELEC,
ministères, gestion de l'aéroport, etc).
M
le directeur de cabinet affirmait dans son interview à Wal
fadjri, que la SOMAT était passée aux mains des
français par le biais du CMA-CGM, gagnant de la privatisation
de la COMANAV( autrefois marocain, privatisation conclue il y a
bientôt un an). Cependant, M Youssou Diallo, (peut être
futur maire de Saint-Louis si la population ne déteste pas les
amateurs arrivistes) semblait prétendre que cette
privatisation était une traîtrise dans la mesure où
la SOMAT devait être gérée que par des sénégalais
puisque « il n'était donc pas question de
confier l'exploitation à des privés autres que
Sénégalais » comme si les marocains qui
détenaient plus de la moitié du capital étaient
des sénégalais.
Que
l'on ne s'y trompe pas et que l'on nous trompe pas, la COSAMA, est
une société à caractère politique venue
gérer le futur Aline Sitoe Diatta politiquement et quand on
voit l'état de notre politique craignons pour la vie des
sénégalais qui s'aventureront dans ce bateau géré
par une société inconnue, triomphant sans gloire et qui
a obtenu le marché sans que les sénégalais
n'aient leur mot à dire. La CMA-CGM, leader maritime,
troisième groupe mondial a lui fait ses preuves quand bien
même il serait français.
On
voit des ressortissants de la Casamance, tel que Goudiaby Atepa
s'agiter tels des clones parce que c'est à eux qu'a été
demandé un semblant d'avis sur cette imposture, comme si Aline
Sitoe Diatta et la liaison dakar-ziguinchor était une affaire
casamançaise et non sénégalaise.
gageons
chers lecteurs, consommateurs, amoureux de la Casamance, sénégalais,
intellectuels que la mauvaise gouvernance saura nous perdre et la
haine de la démocratie toujours nous porter or du concert du
monde.
Gageons
surtout, que nous ne sommes plus à l'abri d'un nouveau joola,
la catastrophe maritime la plus meurtrière de notre siècle.
A
cause de qui?
consommatrice hurle à la mauvaise gouvernance et à un
retour du joola
Il
serait temps d'en finir avec les méthodes de politique obscure
qu'emploie le gouvernement de Wade depuis son accession, concernant
l'attribution des marchés publics et la désignation des
appels d'offre.
On
ne reviendra pas sur la braderie des ICS, mais quelque chose de plus
grave selon mes observations est en train de se passer avec la
gestion du Willis et du nouveau Aline Sitoe Diatta.
Il
y a à peine un mois, on nous sort que l'exploitation du bateau
allait être ouvert à la concurrence puis avant même
que l'on puisse réaliser on nous pousse sous les yeux une
nouvelle et obscure Consortium sénégalais d'activités,
la COSAMA (« société qui est en train
d'être mise en place » Wal fadjri du 18 janvier
2008) selon les dires du directeur de cabinet du ministre de
l'Economie maritime, Youssou Diallo, par ailleurs politicien véreux
à la solde du PDS qui veut se faire élire Maire (encore
un autre cumul de fonctions qui ne choque plus) dans la belle et
propre ville de Saint-louis.
La
COSAMA serait ainsi un objet de fierté des sénégalais
parce qu'il serait géré uniquement par des sénégalais
soucieux du développement de leur pays (notons que la
rhétorique du nationalisme, une arme de faible très
souvent, sert ce pouvoir à chaque fois qu’il en a besoin,
ouvrons l’œil et les oreilles et ne nous laissons pas incendier
par d’autres rhétoriques ethniques, religieuses ou
confrériques, moyens qu’ont eu à employer le Libéria,
la Libye, le Congo, le Rwanda, Le Kenya aujourd’hui avec les
résultats que nous savons).Quant à savoir de quel type
de sénégalais dont il s'agit, l'histoire nous le dira
bien assez tôt comme elle nous livrera peut être quels
sont les actionnaires de cette fameuse COSAMA: M Wade lui même?
Son fils Karim Wade, l'ouragan et l'attributaire attitré des
marchés publics?
La
SOMAT (société maritime de l’atlantique) constituée
par la Compagnie marocaine de navigation (Comanav) avec 51% du
capital, le Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec) et
le Port Autonome de Dakar avec chacun d'eux 24,5% des actions entrait
dans ses fonctions un an et 9 mois après la tragédie du
joola qui secoua et continue à hanter les mémoires et
les routes menant en casamance. La SOMAT depuis 2005, assure un
accueil, un service et un voyage agréable aux passagers qui
avaient réussi à reprendre confiance même si
beaucoup reste à faire. À
l'intérieur du bateau, la présence de personnels
composés de marocains, sénégalais et indonésiens
soulageaient tant par leur diversité que par l'assurance que
le travail cette fois-ci serait bien fait et qu'on n'avait plus
affaire à la même équipe quelques années
plus tôt ou à une autre équipe qui serait le
prototype d'une administration à la sénégalaise.
En
plus d'assurer la liaison maritime sans heurt depuis deux ans, la
Société Maritime de l’Atlantique a gardé le
silence sur les arriérés accumulés par l'état
sénégalais et dus à la société.
Mais l'état sénégalais concernant les sociétés
du pays a l'expérience des dettes et tend avec succès à
couler tout le service public ou le peu qui en reste (SENELEC,
ministères, gestion de l'aéroport, etc).
M
le directeur de cabinet affirmait dans son interview à Wal
fadjri, que la SOMAT était passée aux mains des
français par le biais du CMA-CGM, gagnant de la privatisation
de la COMANAV( autrefois marocain, privatisation conclue il y a
bientôt un an). Cependant, M Youssou Diallo, (peut être
futur maire de Saint-Louis si la population ne déteste pas les
amateurs arrivistes) semblait prétendre que cette
privatisation était une traîtrise dans la mesure où
la SOMAT devait être gérée que par des sénégalais
puisque « il n'était donc pas question de
confier l'exploitation à des privés autres que
Sénégalais » comme si les marocains qui
détenaient plus de la moitié du capital étaient
des sénégalais.
Que
l'on ne s'y trompe pas et que l'on nous trompe pas, la COSAMA, est
une société à caractère politique venue
gérer le futur Aline Sitoe Diatta politiquement et quand on
voit l'état de notre politique craignons pour la vie des
sénégalais qui s'aventureront dans ce bateau géré
par une société inconnue, triomphant sans gloire et qui
a obtenu le marché sans que les sénégalais
n'aient leur mot à dire. La CMA-CGM, leader maritime,
troisième groupe mondial a lui fait ses preuves quand bien
même il serait français.
On
voit des ressortissants de la Casamance, tel que Goudiaby Atepa
s'agiter tels des clones parce que c'est à eux qu'a été
demandé un semblant d'avis sur cette imposture, comme si Aline
Sitoe Diatta et la liaison dakar-ziguinchor était une affaire
casamançaise et non sénégalaise.
gageons
chers lecteurs, consommateurs, amoureux de la Casamance, sénégalais,
intellectuels que la mauvaise gouvernance saura nous perdre et la
haine de la démocratie toujours nous porter or du concert du
monde.
Gageons
surtout, que nous ne sommes plus à l'abri d'un nouveau joola,
la catastrophe maritime la plus meurtrière de notre siècle.
A
cause de qui?
