30/04/10 – 11h45
PARIS (NOVOpress) – Dans l’affaire de la contamination de la nourriture par le Bisphénol A, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a publié les résultats de son évaluation. Ils sont particulièrement inquiétants puisque le Bisphénol A est retrouvé dans la majorité des sodas et des conserves de grande consommation.
L’étude démontre que la majorité des prélèvements recèle une dose moyenne d’exposition à 1µg/kg/jour (1 microgramme par kilo et par jour). « Cette dose représente un risque de santé publique considérable. Par exemple, cette dose induit chez le rat des effets sur la reproduction sur plusieurs générations. Cela signifie que, lorsque l’arrière-grand mère est exposée pendant la gestation à 1µg/kg/jour (1 microgramme par kilo et par jour), l’impact est observé chez les fils, les petit-fils et les arrière-petit-fils. Ces données sont donc largement suffisantes pour remettre en cause la commercialisation de ces produits ! », a déclaré André Cicolella, porte-parole du Réseau Environnement Santé.
Cette affaire pose, dans le silence médiatique le plus complet, un problème grave de santé publique puisque le bisphénol A est présent dans de très nombreux emballages alimentaires et est connu pour s’extraire des plastiques spontanément. La contamination humaine se fait essentiellement par ingestion mais un passage par les voies respiratoires ou la peau est possible.
Depuis le 18 avril 2008, Santé Canada, l’office public de santé du Canada, a classé le bisphénol A au rang de substance dangereuse. Pour le moment l’Europe, elle, se contente de proposer au mieux un « étiquetage » indiquant la présence de ce produit. L’hypocrisie et la faiblesse des institutions de contrôle sanitaire vis à vis des géants de l’agro-alimentaire éclate ici au grand jour puisque si elles refusent d’interdire le Bisphénol A, soi-disant « faute de preuves suffisantes », elles conseillent néanmoins parallèlement au public de minimiser son exposition à ce produit. L’industrie du bisphénol produit plus de 6 millions de tonnes par an de ce produit.
PARIS (NOVOpress) – Dans l’affaire de la contamination de la nourriture par le Bisphénol A, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a publié les résultats de son évaluation. Ils sont particulièrement inquiétants puisque le Bisphénol A est retrouvé dans la majorité des sodas et des conserves de grande consommation.
L’étude démontre que la majorité des prélèvements recèle une dose moyenne d’exposition à 1µg/kg/jour (1 microgramme par kilo et par jour). « Cette dose représente un risque de santé publique considérable. Par exemple, cette dose induit chez le rat des effets sur la reproduction sur plusieurs générations. Cela signifie que, lorsque l’arrière-grand mère est exposée pendant la gestation à 1µg/kg/jour (1 microgramme par kilo et par jour), l’impact est observé chez les fils, les petit-fils et les arrière-petit-fils. Ces données sont donc largement suffisantes pour remettre en cause la commercialisation de ces produits ! », a déclaré André Cicolella, porte-parole du Réseau Environnement Santé.
Cette affaire pose, dans le silence médiatique le plus complet, un problème grave de santé publique puisque le bisphénol A est présent dans de très nombreux emballages alimentaires et est connu pour s’extraire des plastiques spontanément. La contamination humaine se fait essentiellement par ingestion mais un passage par les voies respiratoires ou la peau est possible.
Depuis le 18 avril 2008, Santé Canada, l’office public de santé du Canada, a classé le bisphénol A au rang de substance dangereuse. Pour le moment l’Europe, elle, se contente de proposer au mieux un « étiquetage » indiquant la présence de ce produit. L’hypocrisie et la faiblesse des institutions de contrôle sanitaire vis à vis des géants de l’agro-alimentaire éclate ici au grand jour puisque si elles refusent d’interdire le Bisphénol A, soi-disant « faute de preuves suffisantes », elles conseillent néanmoins parallèlement au public de minimiser son exposition à ce produit. L’industrie du bisphénol produit plus de 6 millions de tonnes par an de ce produit.