DAKAR, 23 mai (Xinhua) -- Le poids des traditions et la pauvreté constituent les principaux obstacles à la scolarisation des jeunes filles en Afrique.
Ce constat a été fait lors de la conférence mondiale de l'Initiative des Nations unies pour l'éducation des filles (UNGEI) : "Education pour l'Egalité des sexes, Engagement pour l'équité", qui s'est achevée samedi à Dakar.
Pour les délégations africaines à cette conférence, beaucoup d'obstacles restent à être levés pour l'éducation des filles en Afrique. Il s'agit entre autres des coutumes, de la pauvreté, des inégalités structurelles, de la faible qualité de l'éducation et les violences faites aux filles.
"Il y a un résistance au niveau local, les communautés sont toujours accrochées à leurs traditions qui ne militent pas pour l'éducation des filles. La pauvreté extrême de nos populations ne facilite pas de façon globale la scolarisation des enfants", explique Marie Claire Ehako de l'ONG Aide Action du Burkina Faso.
Il s'y ajoute, l'éloignement des écoles source souvent d'insécurité, l'absence dans les écoles de blocs sanitaires séparés pour filles et garçons, les mariages précoces.
La Gambie, le Mali, le Sénégal rencontrent les mêmes difficultés dans leur combat pour réduire l'écart entre les sexes à l'école primaire et secondaire.
"Nous rencontrons d'énormes difficultés en Gambie dans le cadre de sensibilisation pour l'inscription des filles à l'école. Il y a des localités très ancrées dans la religion où les populations refusent de scolariser les filles", renseigne le Gambien Idrissa Keïta.
Et pour lutter contre les violences faites aux femmes qu'ont oblige souvent à abandonner l'école pour le mariage, M. Keïta informe que des dispositions ont été prises par l'Etat Gambien.
"Il est interdit par exemple aux parents d'arrêter, sous quelque prétexte que ce soit, les études des jeunes filles avant l'âge de 18 ans", indique-t-il.
Le Sénégal n'échappe pas à la règle, bien qu'ayant atteint, d'après les données, un taux de scolarisation des filles de 95,9% contre 89,2% chez les garçons.
"Dans certaines régions, il y a encore de la résistance avec des taux de scolarisation qui tourne autour de 56%", confie le ministre sénégalais de l'Enseignement, Kalilou Diallo.
Selon M. Diallo, malgré les progrès réalisés, des "efforts importants" restent à faire pour atteindre la parité au niveau du moyen secondaire.
D'après le directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake, plus de 2/3 des enfants non scolarisés dans le monde vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l'Ouest. Et plus de la moiti é de ces enfants non scolarisés sont des filles. Si cette tendance continue, environ 56 millions d'enfants -dont la moitié sont des filles- ne seront pas scolarisés en 2015, préviennent les spécialistes.
L'UNGEI a été lancée en avril 2000 à Dakar avec comme but de réduire l'écart entre les sexes à l'école primaire et secondaire. Depuis, beaucoup d'efforts ont été fait.
Sur les 176 pays disposant de données, 59 avaient réussi à réaliser la parité des sexes dans l'éducation primaire et secondaire en 2006, selon les spécialistes. Par exemple, indiquent les documents de l'UNICEF, dans le cycle primaire, environ 2/3 des pays avaient réussi à réaliser la parité des sexes et 37% des pays dans le monde entier avaient réussi à réaliser la parité des sexes dans le secondaire en 2006.
Ce constat a été fait lors de la conférence mondiale de l'Initiative des Nations unies pour l'éducation des filles (UNGEI) : "Education pour l'Egalité des sexes, Engagement pour l'équité", qui s'est achevée samedi à Dakar.
Pour les délégations africaines à cette conférence, beaucoup d'obstacles restent à être levés pour l'éducation des filles en Afrique. Il s'agit entre autres des coutumes, de la pauvreté, des inégalités structurelles, de la faible qualité de l'éducation et les violences faites aux filles.
"Il y a un résistance au niveau local, les communautés sont toujours accrochées à leurs traditions qui ne militent pas pour l'éducation des filles. La pauvreté extrême de nos populations ne facilite pas de façon globale la scolarisation des enfants", explique Marie Claire Ehako de l'ONG Aide Action du Burkina Faso.
Il s'y ajoute, l'éloignement des écoles source souvent d'insécurité, l'absence dans les écoles de blocs sanitaires séparés pour filles et garçons, les mariages précoces.
La Gambie, le Mali, le Sénégal rencontrent les mêmes difficultés dans leur combat pour réduire l'écart entre les sexes à l'école primaire et secondaire.
"Nous rencontrons d'énormes difficultés en Gambie dans le cadre de sensibilisation pour l'inscription des filles à l'école. Il y a des localités très ancrées dans la religion où les populations refusent de scolariser les filles", renseigne le Gambien Idrissa Keïta.
Et pour lutter contre les violences faites aux femmes qu'ont oblige souvent à abandonner l'école pour le mariage, M. Keïta informe que des dispositions ont été prises par l'Etat Gambien.
"Il est interdit par exemple aux parents d'arrêter, sous quelque prétexte que ce soit, les études des jeunes filles avant l'âge de 18 ans", indique-t-il.
Le Sénégal n'échappe pas à la règle, bien qu'ayant atteint, d'après les données, un taux de scolarisation des filles de 95,9% contre 89,2% chez les garçons.
"Dans certaines régions, il y a encore de la résistance avec des taux de scolarisation qui tourne autour de 56%", confie le ministre sénégalais de l'Enseignement, Kalilou Diallo.
Selon M. Diallo, malgré les progrès réalisés, des "efforts importants" restent à faire pour atteindre la parité au niveau du moyen secondaire.
D'après le directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake, plus de 2/3 des enfants non scolarisés dans le monde vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l'Ouest. Et plus de la moiti é de ces enfants non scolarisés sont des filles. Si cette tendance continue, environ 56 millions d'enfants -dont la moitié sont des filles- ne seront pas scolarisés en 2015, préviennent les spécialistes.
L'UNGEI a été lancée en avril 2000 à Dakar avec comme but de réduire l'écart entre les sexes à l'école primaire et secondaire. Depuis, beaucoup d'efforts ont été fait.
Sur les 176 pays disposant de données, 59 avaient réussi à réaliser la parité des sexes dans l'éducation primaire et secondaire en 2006, selon les spécialistes. Par exemple, indiquent les documents de l'UNICEF, dans le cycle primaire, environ 2/3 des pays avaient réussi à réaliser la parité des sexes et 37% des pays dans le monde entier avaient réussi à réaliser la parité des sexes dans le secondaire en 2006.