Une enquête de surveillance combinée biologique et comportementale sur le Vih/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (Ist) sera menée auprès de neuf groupes exposés à la pandémie. Elle se déroulera du 7 juin au 20 juillet 2010 sur l’ensemble du territoire national. Les acteurs de la lutte contre le Vih/Sida ne se contentent pas, seulement, de l’Enquête démographique et de santé (Eds) qui se réalise tous les cinq ans et qui concerne la population générale. Après celle de 2006, le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) a commandité une deuxième Enquête nationale de surveillance combinée biologique et comportementale sur les groupes les plus exposés au Vih/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (Ist). L’objectif de cette enquête lancée, samedi dernier, à l’Institut islamique de Dakar, est de suivre la prévalence des Infections sexuellement transmissible (Ist) et du Vih/Sida et les comportements des groupes les plus exposés au risque de transmission.
Quarante enquêteurs sillonneront les 14 régions du Sénégal pour recueillir les données relatives à cette étude qui concernera neuf groupes cibles. Il s’agit des policiers, des camionneurs, des détenus, des travailleuses du sexe, des orpailleurs. Des élèves, étudiants et vendeuses ambulantes seront, également, interrogés pour les besoins de l’enquête comportementale.
Les personnes ciblées par l’enquête seront préalablement informées que des questions personnelles concernant leur santé et sexe leur seront posées. Pour garantir l’anonymat des concernés, aucune information sur l’identité des individus qui consentent à participer à l’enquête ne sera recueillie sur les questionnaires, a expliqué le professeur Souleymane Mboup, chef du Laboratoire de Virologie/Bactériologie, à l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Il est, par ailleurs, le coordinateur national de cette enquête combinée.
Pour le secrétaire exécutif du Cnls, le Dr Ibra Ndoye, cette enquête est très importante, parce que permettant aux acteurs de la lutte contre le Sida de mesurer les connaissances sur le Vih et de décrire les comportements sexuels des groupes ciblés. L’enquête, dit-il, favorise l’évaluation de l’évolution des connaissances et des comportements sexuels chez les groupes cibles en comparaison avec les résultats des enquêtes antérieures. Les résultats de l’enquête permettront aux acteurs de lutte contre le Sida de prévenir les risques d’infections dans ces groupes dits vulnérables.
Quarante enquêteurs sillonneront les 14 régions du Sénégal pour recueillir les données relatives à cette étude qui concernera neuf groupes cibles. Il s’agit des policiers, des camionneurs, des détenus, des travailleuses du sexe, des orpailleurs. Des élèves, étudiants et vendeuses ambulantes seront, également, interrogés pour les besoins de l’enquête comportementale.
Les personnes ciblées par l’enquête seront préalablement informées que des questions personnelles concernant leur santé et sexe leur seront posées. Pour garantir l’anonymat des concernés, aucune information sur l’identité des individus qui consentent à participer à l’enquête ne sera recueillie sur les questionnaires, a expliqué le professeur Souleymane Mboup, chef du Laboratoire de Virologie/Bactériologie, à l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Il est, par ailleurs, le coordinateur national de cette enquête combinée.
Pour le secrétaire exécutif du Cnls, le Dr Ibra Ndoye, cette enquête est très importante, parce que permettant aux acteurs de la lutte contre le Sida de mesurer les connaissances sur le Vih et de décrire les comportements sexuels des groupes ciblés. L’enquête, dit-il, favorise l’évaluation de l’évolution des connaissances et des comportements sexuels chez les groupes cibles en comparaison avec les résultats des enquêtes antérieures. Les résultats de l’enquête permettront aux acteurs de lutte contre le Sida de prévenir les risques d’infections dans ces groupes dits vulnérables.
Eugène KALY - Le Soleil