Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, chantre de la
"négritude", est mort, jeudi matin 17 avril, au CHU de Fort-de-France,
en Martinique, où il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris
de source gouvernementale. Depuis son hospitalisation, pour des
affections "de nature cardiologique", à l'hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de "préoccupant" par ses médecins.
Le cabinet de la ministre de l'intérieur et de l'outre-mer Michèle
Alliot-Marie a annoncé que des funérailles nationales lui seraient
réservées. La date n'a pas été précisée. Aimé Césaire fut, avec
le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas,
l'un des chantres du courant de la "négritude". L'auteur du Cahier d'un retour au pays natal
avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure
des Antilles françaises, il fut depuis les années 1930 de tous les
combats contre le colonialisme et le racisme.
"MESSAGE DE PAIX, DE TOLÉRANCE ET D'OUVERTURE"Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans
la discrétion l'évolution de l'état de santé d'Aimé Césaire, notamment
à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant cinquante-six
ans, de 1945 à 2001. Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26
juin 2007 en Aimé Césaire le poète et "homme d'action", "porteur d'un message de paix, de tolérance et d'ouverture", à l'occasion du 94e anniversaire de l'écrivain, dans une lettre rendue publique par l'Elysée. Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d'un voyage prévu,
puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait
finalement reçu en mars 2006 celui qui était alors ministre de
l'intérieur.Le monde avec AFP
"négritude", est mort, jeudi matin 17 avril, au CHU de Fort-de-France,
en Martinique, où il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris
de source gouvernementale. Depuis son hospitalisation, pour des
affections "de nature cardiologique", à l'hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de "préoccupant" par ses médecins.
Le cabinet de la ministre de l'intérieur et de l'outre-mer Michèle
Alliot-Marie a annoncé que des funérailles nationales lui seraient
réservées. La date n'a pas été précisée. Aimé Césaire fut, avec
le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas,
l'un des chantres du courant de la "négritude". L'auteur du Cahier d'un retour au pays natal
avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure
des Antilles françaises, il fut depuis les années 1930 de tous les
combats contre le colonialisme et le racisme.
"MESSAGE DE PAIX, DE TOLÉRANCE ET D'OUVERTURE"Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans
la discrétion l'évolution de l'état de santé d'Aimé Césaire, notamment
à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant cinquante-six
ans, de 1945 à 2001. Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26
juin 2007 en Aimé Césaire le poète et "homme d'action", "porteur d'un message de paix, de tolérance et d'ouverture", à l'occasion du 94e anniversaire de l'écrivain, dans une lettre rendue publique par l'Elysée. Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d'un voyage prévu,
puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait
finalement reçu en mars 2006 celui qui était alors ministre de
l'intérieur.Le monde avec AFP