jeudi 25 février 2010
Dans les pays du Sahel – Sénégal, Mauritanie et Niger – le droit des femmes reste limité et notamment par rapport à leur accès à l’eau à usage agricole.Cependant, il apparaît de plus en plus nettement que leur rôle dans le système de production agricole est primordial.
C’est pourquoi le RADI (Réseau Africain pour le développement intégré) vient de proposer un grand projet visant à améliorer l’accès de l’eau destinée à l’agriculture pour les femmes en lançant une «méthodologie du projet de recherche-action sur l’effectivité des droits économiques des femmes au Sahel : cas du droit à l’eau à usage agricole en Mauritanie, au Niger et au Sénégal». Cette action, en lien avec le Centre de recherche pour le développement intégré a pour but de réfléchir sur ce sujet, encore très peu exploré, ce qui permettrait de lutter contre la pauvreté.
Le président du RADI, Abdou Mazide Ndiaye, déclare en effet que «les disparités de genre dans l’accès aux ressources hydriques à usage agricole, obstacles juridiques et culturels à l’accès des femmes à l’eau à usage agricole ne sont pas suffisamment élucidés». Il précise de plus que toute la réflexion liée à cette question de l’accès à l’eau à usage productif et agricole pour les femmes serait le moyen de promouvoir le droit économique, la justice sociale, l’égalité des sexes et la citoyenneté des femmes.
Publié par Marie-Paule Septier - Informations sur l'eau dans le monde
Dans les pays du Sahel – Sénégal, Mauritanie et Niger – le droit des femmes reste limité et notamment par rapport à leur accès à l’eau à usage agricole.Cependant, il apparaît de plus en plus nettement que leur rôle dans le système de production agricole est primordial.
C’est pourquoi le RADI (Réseau Africain pour le développement intégré) vient de proposer un grand projet visant à améliorer l’accès de l’eau destinée à l’agriculture pour les femmes en lançant une «méthodologie du projet de recherche-action sur l’effectivité des droits économiques des femmes au Sahel : cas du droit à l’eau à usage agricole en Mauritanie, au Niger et au Sénégal». Cette action, en lien avec le Centre de recherche pour le développement intégré a pour but de réfléchir sur ce sujet, encore très peu exploré, ce qui permettrait de lutter contre la pauvreté.
Le président du RADI, Abdou Mazide Ndiaye, déclare en effet que «les disparités de genre dans l’accès aux ressources hydriques à usage agricole, obstacles juridiques et culturels à l’accès des femmes à l’eau à usage agricole ne sont pas suffisamment élucidés». Il précise de plus que toute la réflexion liée à cette question de l’accès à l’eau à usage productif et agricole pour les femmes serait le moyen de promouvoir le droit économique, la justice sociale, l’égalité des sexes et la citoyenneté des femmes.
Publié par Marie-Paule Septier - Informations sur l'eau dans le monde