Débourser cinq mille francs pour un frottis pour dépister le cancer du col, palper soi-même et régulièrement ses seins pour s’assurer de la présence ou non de nodule, les femmes ont le choix. A défaut, des millions de francs sont nécessaires pour le traitement du cancer, et la guérison n’est pas toujours assurée, car la maladie peut être découverte tardivement.
L’association Sos Cancer et l’Association des professionnels de la santé (Asps) ont organisé, les 23 et 24 mai, des journées de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus à Saint-Louis. Le ministre d’Etat, en charge de la Femme et de la Famille, Ndèye Khady Diop, dans le cadre de la Quinzaine nationale de la femme qui démarre aujourd’hui,a clôturé ces journées. Selon le ministre, ‘le dépistage est un acte citoyen’. Aussi, dit-elle, la ‘prévention est le moyen le plus sûr pour réduire la mortalité’. A cet effet, elle a rappelé que le cancer du col est une des principales causes de décès chez les femmes dans les pays en développement. Le ministre de la Famille suggère, également, que les populations soient sensibilisées sur tous les facteurs favorisant la pathologie, notamment la sexualité précoce et les infections sexuelles transmissibles (Ist).
Les journées de dépistage ont permis de dépister 263 femmes dans Saint-Louis. La présidente de l’Asps, Fatou Ndiaye Djimera, indique que153 personnes ont été dépistées par colposcopie, pour le cancer du col.Les résultats ont donné 10 polypes et 13 lésions cancéreuses. Le frottis cervico-vaginal, appliqué sur 56 femmes, a révélé sept cas suspects. Cent cinquante-trois personnes ont, par ailleurs, subil’examen pour le cancer du sein. Deux nodules du sein ont été révélés par l’examen.
Par les journées de dépistage précoce, les associations de lutte contre le cancer souhaitent développer le réflexe, chez les femmes, de faire des frottis du col de l’utérus et de palper leurs seins. Les examens àt itre préventif, rappellent-elles, sont moins coûteux que le traitementd ’un cancer. En ce sens, la fondatrice de l’association Sos Cancer en2006, Fatou Kiné Sow, elle-même guérie de la maladie, a servi sone xemple pour sensibiliser les femmes. Diagnostiquée cancéreuse du sein en 2001, elle a subi une opération et des séances de chimiothérapie pour un coût de 3 millions de francs Cfa. Avec un salaire net mensuel de 120 mille francs, elle n’a dû son salut qu’aux bonnes volontés qui ont mis la main à la poche pour son traitement médical.
L’association Sos Cancer et l’Association des professionnels de la santé (Asps) ont organisé, les 23 et 24 mai, des journées de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus à Saint-Louis. Le ministre d’Etat, en charge de la Femme et de la Famille, Ndèye Khady Diop, dans le cadre de la Quinzaine nationale de la femme qui démarre aujourd’hui,a clôturé ces journées. Selon le ministre, ‘le dépistage est un acte citoyen’. Aussi, dit-elle, la ‘prévention est le moyen le plus sûr pour réduire la mortalité’. A cet effet, elle a rappelé que le cancer du col est une des principales causes de décès chez les femmes dans les pays en développement. Le ministre de la Famille suggère, également, que les populations soient sensibilisées sur tous les facteurs favorisant la pathologie, notamment la sexualité précoce et les infections sexuelles transmissibles (Ist).
Les journées de dépistage ont permis de dépister 263 femmes dans Saint-Louis. La présidente de l’Asps, Fatou Ndiaye Djimera, indique que153 personnes ont été dépistées par colposcopie, pour le cancer du col.Les résultats ont donné 10 polypes et 13 lésions cancéreuses. Le frottis cervico-vaginal, appliqué sur 56 femmes, a révélé sept cas suspects. Cent cinquante-trois personnes ont, par ailleurs, subil’examen pour le cancer du sein. Deux nodules du sein ont été révélés par l’examen.
Par les journées de dépistage précoce, les associations de lutte contre le cancer souhaitent développer le réflexe, chez les femmes, de faire des frottis du col de l’utérus et de palper leurs seins. Les examens àt itre préventif, rappellent-elles, sont moins coûteux que le traitementd ’un cancer. En ce sens, la fondatrice de l’association Sos Cancer en2006, Fatou Kiné Sow, elle-même guérie de la maladie, a servi sone xemple pour sensibiliser les femmes. Diagnostiquée cancéreuse du sein en 2001, elle a subi une opération et des séances de chimiothérapie pour un coût de 3 millions de francs Cfa. Avec un salaire net mensuel de 120 mille francs, elle n’a dû son salut qu’aux bonnes volontés qui ont mis la main à la poche pour son traitement médical.
K. BAKHOUM Xamle.net