Dakar, Sénégal - Un colloque international de deux jours consacré à la Grande muraille verte (GMV), large de 15 km sur une longueur de 7000 km, reliant Dakar à Djibouti, a débuté mercredi à Dakar. Cette rencontre regroupe des experts et la communauté scientifique mondiale pour "s'accorder sur les critères de choix des espèces, en fonction des zones du tracé du projet".
«Elle permettra également d'examiner les techniques et les stratégies de mise en valeur de la GMV. Toutes les communications issues du colloque seront valorisées et diffusées dans une revue internationale», a ajouté le président du comité scientifique du colloque, Abdoulaye Dia.
Il a estimé qu'il est temps pour les Etats africains de prendre en charge la question du changement climatique à travers la réalisation de la GMV, un projet de reboisement pour freiner l'avancée du désert du Sahara dont l'idée a été lancée en juillet 2005 par le président du Nigeria d'alors, Olusegun Obasanjo.
«Chaque année, les 11 pays qui figurent sur le tracé de la GMV (Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Ethiopie, Erythrée et Djibouti) perdent 1,7 million d'hectares à cause de la désertification.
M. Dia a soutenu que la GMV est un "exemple de mécanisme de développement propre et un exemple de projet de développement durable qui va contribuer à la réduction des gaz à effet de serre par la séquestration du gaz carbonique".
L'ouverture de la rencontre a été présidée par le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, en présence du secrétaire général de la Communauté des Etats saharo-sahaliennes (CEN-SAD), Mohamed Al Madani Al Azari, du chef de la Délégation européenne au Sénégal, Giles Hervio, et le représentant de l'Observatoire Sahel-Sahara (OSS), Ibrahima Sokona.
Le président Wade a déclaré que la Grande muraille verte est un "projet prioritaire" pour la vie de la population africaine, invitant les Etats du continent à impliquer la jeunesse dans la réalisation de la GMV.
Il a indiqué que le projet nécessite la mobilisation d'importantes ressources financières et un engagement politique sans faille.
Dakar - 11/02/2009
Pana
«Elle permettra également d'examiner les techniques et les stratégies de mise en valeur de la GMV. Toutes les communications issues du colloque seront valorisées et diffusées dans une revue internationale», a ajouté le président du comité scientifique du colloque, Abdoulaye Dia.
Il a estimé qu'il est temps pour les Etats africains de prendre en charge la question du changement climatique à travers la réalisation de la GMV, un projet de reboisement pour freiner l'avancée du désert du Sahara dont l'idée a été lancée en juillet 2005 par le président du Nigeria d'alors, Olusegun Obasanjo.
«Chaque année, les 11 pays qui figurent sur le tracé de la GMV (Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Ethiopie, Erythrée et Djibouti) perdent 1,7 million d'hectares à cause de la désertification.
M. Dia a soutenu que la GMV est un "exemple de mécanisme de développement propre et un exemple de projet de développement durable qui va contribuer à la réduction des gaz à effet de serre par la séquestration du gaz carbonique".
L'ouverture de la rencontre a été présidée par le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, en présence du secrétaire général de la Communauté des Etats saharo-sahaliennes (CEN-SAD), Mohamed Al Madani Al Azari, du chef de la Délégation européenne au Sénégal, Giles Hervio, et le représentant de l'Observatoire Sahel-Sahara (OSS), Ibrahima Sokona.
Le président Wade a déclaré que la Grande muraille verte est un "projet prioritaire" pour la vie de la population africaine, invitant les Etats du continent à impliquer la jeunesse dans la réalisation de la GMV.
Il a indiqué que le projet nécessite la mobilisation d'importantes ressources financières et un engagement politique sans faille.
Dakar - 11/02/2009
Pana