l'idée de Thiam pour animer ceux-celles qu'adorent écrire, je vous laisse ici
un de mes abus du clavier. Je demande compassion par ma traduction chez
français, mais je remercierai toutes vos corrections. Et pour que le récit ne
vous semblât pas éternel et insupportable, je l'ai divisé en quelques
chapitres.
Voilà le premier :
Première partie
Claire commençait à se fatiguer de sa tristesse. Elle a cherché dans
Internet le signifié du mot qui s'approchât plus de son état émotif, et a
trouvé cela : "La tristesse est l'une des émotions basiques de l'être
humain, avec la peur, la colère, le dégoût, la joie et la surprise. Un état
affectif provoqué par une décadence de la morale. C'est l'expression de la
douleur affective moyennant des pleurs, le visage abattu, le manque
d'appétit, etc. Nous nous sentons souvent tristes quand nos attentes ne se
trouvent pas accomplies, quand les circonstances de la vie sont plus
douloureuses que gaies."
Oui qu’était vrai qu'il y avait quelque chose de cela dans son corps. Un jour
dans le gymnase elle a vu son visage réfléchi dans le miroir et n'avait pas
l'expression souriante qu'avait l'habitude d'avoir. Même les sourcils se sont
trouvés légèrement marquées comme avec visage d'irritation, et cela rien ne lui
a plu. Par beaucoup qui se demandait d'où cette tristesse procédait, ne
trouvait pas d'explication raisonnable. Serait-il quelque chose qu'elle portait
à l'intérieur et ne pouvait pas remédier ? Parfois elle se mettait à penser
quand c'était la première fois qui s'est sentie si abattue sans un apparent
motif, et ne réussissait pas à le rappeler. Elle rappelait seulement que quand
avait eu des problèmes, avait eu d'énorme envie de disparaître de la
circulation, en ne se tuant pas exactement mais en se laissant de mourir. Mais
comment une pouvait-elle se permettre de mourir, se demandait parfois.
Elle a manqué ces temps dans lesquels elle écrivait
pour réfléchir ses états d'esprit. Si était heureuse dans ses amours, l'écrivait
dans son journal intime, en large et en travers. Si quelque chose ne sortait
pas comme elle voulait, recommençait à le refléter par écrit, parfois d'une
forme dramatique. Elle a rappelé alors cette fois que quelqu'un lui a dite
"quand je n'ai pas de tes nouvelles, je sais qu'il est parce que tu es
très bien ou parce que tu es très mal". Et elle s’est mise à penser à ses
réclusions volontaires et son incapacité de chercher une aide entre les
personnes qu'elle croyait qu'ils l'appréciaient. L'une d'elles lui a dit un
jour que les amis étaient pour cela quand elle lui a commenté qu'elle n'avait
pas voulu les gêner avec ses sottises.
Dernière édition par kine le 2009-08-31, 14:04, édité 1 fois