Faut-il éliminer les camélidés sauvages, gros producteurs de gaz à effet de serre ? Les sénateurs australiens sont appelés à se prononcer.
Selon les scientifiques, le chameau ferait partie des animaux les plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde. Il se placerait même au troisième rang après le bœuf et le buffle. En termes de réduction des gaz à effet de serre, l’éradication du million de chameaux sauvages qui errent dans le bush australien équivaudrait au retrait de 300 000 voitures de la circulation. Pourtant, selon Penny Wong, la ministre de l’Environnement australienne, il serait vain de recourir à une telle extrémité. Après tout, seul le gaz carbonique émis par les chameaux domestiques est comptabilisé dans le cadre du protocole de Kyoto. Cela ne représente qu’un nombre limité d’animaux, du genre de ceux qui promènent les touristes sur la plage de Cable Beach, à Broome, dans le nord-ouest de l’Australie, ou au zoo de Monarto, au sud-est d’Adélaïde. Ce n’est là que l’une des nombreuses aberrations des normes internationales de comptabilisation du CO2.
Le gouvernement “a perdu la boule”, dénonce Gregg Hunt, porte-parole de l’opposition pour l’action climatique. “On en est arrivé à la situation absurde dans laquelle un chameau est considéré comme dangereux pour la planète s’il vit en captivité, mais serait parfaitement inoffensif s’il se balade dans la nature.”
Un chameau émet 0,97 tonne d’équivalent carbone par an. Or, selon un rapport préparé par le Carbon Reduction Institute, une voiture de catégorie moyenne, équipée d’un moteur à essence de 1,8 litre de cylindrée et roulant 20 000 kilomètres par an rejette environ 3,5 tonnes de carbone chaque année. Alors, faut-il ou non massacrer les chameaux sauvages australiens ? Au Sénat australien, la question est loin d’être tranchée.
Selon les scientifiques, le chameau ferait partie des animaux les plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde. Il se placerait même au troisième rang après le bœuf et le buffle. En termes de réduction des gaz à effet de serre, l’éradication du million de chameaux sauvages qui errent dans le bush australien équivaudrait au retrait de 300 000 voitures de la circulation. Pourtant, selon Penny Wong, la ministre de l’Environnement australienne, il serait vain de recourir à une telle extrémité. Après tout, seul le gaz carbonique émis par les chameaux domestiques est comptabilisé dans le cadre du protocole de Kyoto. Cela ne représente qu’un nombre limité d’animaux, du genre de ceux qui promènent les touristes sur la plage de Cable Beach, à Broome, dans le nord-ouest de l’Australie, ou au zoo de Monarto, au sud-est d’Adélaïde. Ce n’est là que l’une des nombreuses aberrations des normes internationales de comptabilisation du CO2.
Le gouvernement “a perdu la boule”, dénonce Gregg Hunt, porte-parole de l’opposition pour l’action climatique. “On en est arrivé à la situation absurde dans laquelle un chameau est considéré comme dangereux pour la planète s’il vit en captivité, mais serait parfaitement inoffensif s’il se balade dans la nature.”
Un chameau émet 0,97 tonne d’équivalent carbone par an. Or, selon un rapport préparé par le Carbon Reduction Institute, une voiture de catégorie moyenne, équipée d’un moteur à essence de 1,8 litre de cylindrée et roulant 20 000 kilomètres par an rejette environ 3,5 tonnes de carbone chaque année. Alors, faut-il ou non massacrer les chameaux sauvages australiens ? Au Sénat australien, la question est loin d’être tranchée.