Dakar, qui accueille, chaque année, près de 190.000 personnes, aura besoin, dans deux décennies, de plus de 40 hôpitaux, pour pouvoir soigner sa population dont la majorité vient des zones rurales.
La ville de Dakar reçoit, chaque année, 190.000 personnes venant des autres localités du pays, en particulier des zones rurales. Cette croissance estimée à 6% pose un véritable problème, les infrastructures construites ne pouvant supporter cette surpopulation.
Ces informations sont données par l’architecte et expert en urbanisation, Jean Charles Tall, qui a prononcé, hier, la conférence inaugurale sur : « Santé et Urbanisation » pour les XIèmes journées médicales de l’Hôpital Principal de Dakar.
Les autorités sont, ainsi, invitées à changer leur vision de l’espace urbain en l’adaptant au nombre de personnes qui y entrent. Selon l’architecte, « si cette croissance se poursuit, d’ici une vingtaine d’années, la ville de Dakar aura un besoin d’environ 43 hôpitaux pour pouvoir soigner sa population ». M. Tall a indiqué, dans son exposé, que la plupart des agglomérations de Dakar sont devenues malades à cause de la pollution. Ce qui crée des problèmes d’asthme, de plus en plus fréquents dans des villes comme Dakar, faute d’une bonne qualité des moyens de circulation permettant d’éviter la pollution.
Pour l’expert en urbanisation, le centre-ville de Dakar se caractérise par une pollution sonore qui rend les populations malades. Jean Charles Tall a aussi expliqué que « les espaces de l’urbanisation de Dakar sont mal conçus et constituent des vecteurs de maladies ».
Pourtant au Sénégal, les autorités ont créé, ces dernières années, beaucoup d’infrastructures sanitaires qui, malheureusement, n’ont pas réglé le problème. Le chef d’état-major des Armées, le général Abdoulaye Fall, qui a commenté le thème principal des Journées médicales portant sur les accidents domestiques, a indiqué qu’ils sont trois fois supérieurs à ceux de la circulation. Il a invité les parents à la vigilance. Pour le directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, le médecin-colonel Boubacar Wade, l’importance de ces journées est de traiter des thèmes qui intéressent les populations. Car, le rôle d’un médecin est de se préoccuper de la santé de la population.
« C’est la raison pour laquelle nous proposons, chaque année, des thèmes simples et pratiques pour lesquels les conclusions pourront aider les autorités à améliorer la prise en charge sanitaire des populations », a souligné le médecin-chef de l’Hôpital Principal de Dakar.
Eugène KALY - le soleil
Les autorités sont, ainsi, invitées à changer leur vision de l’espace urbain en l’adaptant au nombre de personnes qui y entrent. Selon l’architecte, « si cette croissance se poursuit, d’ici une vingtaine d’années, la ville de Dakar aura un besoin d’environ 43 hôpitaux pour pouvoir soigner sa population ». M. Tall a indiqué, dans son exposé, que la plupart des agglomérations de Dakar sont devenues malades à cause de la pollution. Ce qui crée des problèmes d’asthme, de plus en plus fréquents dans des villes comme Dakar, faute d’une bonne qualité des moyens de circulation permettant d’éviter la pollution.
Pour l’expert en urbanisation, le centre-ville de Dakar se caractérise par une pollution sonore qui rend les populations malades. Jean Charles Tall a aussi expliqué que « les espaces de l’urbanisation de Dakar sont mal conçus et constituent des vecteurs de maladies ».
Pourtant au Sénégal, les autorités ont créé, ces dernières années, beaucoup d’infrastructures sanitaires qui, malheureusement, n’ont pas réglé le problème. Le chef d’état-major des Armées, le général Abdoulaye Fall, qui a commenté le thème principal des Journées médicales portant sur les accidents domestiques, a indiqué qu’ils sont trois fois supérieurs à ceux de la circulation. Il a invité les parents à la vigilance. Pour le directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, le médecin-colonel Boubacar Wade, l’importance de ces journées est de traiter des thèmes qui intéressent les populations. Car, le rôle d’un médecin est de se préoccuper de la santé de la population.
« C’est la raison pour laquelle nous proposons, chaque année, des thèmes simples et pratiques pour lesquels les conclusions pourront aider les autorités à améliorer la prise en charge sanitaire des populations », a souligné le médecin-chef de l’Hôpital Principal de Dakar.
Eugène KALY - le soleil