A quand le mariage?

Diom LERABE a écrit:Je pense que (on va me dire que je la ramène trop ) que la meilleure des épouses, le meilleur des époux, est celui qu'on a choisi pour sa foi. Je m'explique : L'homme change, en permanence, il a un vécu, il a des choses à vivres, des événements qu'il n'a encore jamais vécu, des situations qu'il n'a pas imaginé vivre. Il réagira au moment t mais ne peut pas, pour l'instant anticiper sa réaction puisqu'il en a aucune connaissance. Mais la problématique n'est pas de dire qu'il/elle peut changer ..... C'est le lot de tout le monde. Une fois en couple, je changerai, j'en suis certain (en bien ou en mal ? c'est une autre question); mais il faudra garder à l'esprit qu'on serra amené à changer. Maintenant, le choix il est où ? Le choix à faire, c'est de choisir un homme qui a un chemin. Quand je dis chemin, je veux dire un homme (ou une femme) qui, en temps de crise, garde un œil sur son chemin, se demande à chaque fois est il en cohérence avec le chemin tracé, l'a-t-il dévié ? Mais, celui qui a choisi un partenaire parce qu'ils regarde tous les deux le même chemin, aura plus de chance de ramener l'autre quand il déviera, mais comment deux personnes, ayant deux chemins différents peuvent-elles guider leurs partenaires ? Je pense que ce chemin à beaucoup à voir avec la foi : la foi en une religion, en des principes (pour les non croyants) incassables, en des idéaux inflexibles ..... Ne cherchez pas l'homme qui ne changera pas; il y'en a pas, cherchez celui qui est sur un chemin, sur votre chemin. En rentrant dans un ménage, ne pas se reposer sur un rêve parce qu'il y a plus d'épreuves à vivre dans un couple que vous n'en vivrez jamais dans votre vie de célibataire; des épreuves lourdes et être sur que chacun peut ramener l'autre au cas où.
L'expérience des couples divorcés : étaient-ils vraiment sur un même chemin pour parler de séparation ? Le mot lui même : divorce, séparation, union, takk(attacher), houmandé(lier en pullar),séérdé (séparer en pullar) nous laisse entrevoir un chemin dans l'union, et pas deux chemins. Et vous voyez bien qu'il est impossible dans ces langues, de concevoir deux personnes qui se sont unies, se séparer tout en restant sur le même chemin; ce n'est pas concevable. Parce que quand il y a divorce, c'est que les chemins ne convergent pas. Je pense que la peur que l'autre change ne devrait pas effrayer tant, ce qui devrait préoccuper c'est surtout de s'assurer qu'on est suffisament outillé pour ramener l'autre en cas de déviation, tendre la perche et ramener le partenaire avec qui on chemine. Comment ? y'en a qui y arrive par le rappel .... Rappel, le rappel profite au CROYANT , le cœur qui a accepté de se guider vers un chemin, rien de mieux comme choix

Bebeaicha a écrit:TMM boul yap nit gni waay déél lire

Sow je suis d'accord avec toi sur plusieurs points mais vois-tu le chemin peut parfois être le même, l'entente est la, tout va pour le mieux juste parce que les deux savent ce qu'ils veulent. Mais un bon jour, l'autre veut à lui seul diriger la marche ou tout simplement décide de suivre un autre chemin qui diffère complètement de l'initial et là, bonjour les problèmes. Certains réussiront à ramener l'autre dans le droit chemin mais pour d'autres c'est peine perdue, soit n'étant pas très bien armé, soit trop deçu pour ne plus avoir envie de tenter quoique ca soit.... Bref des tas de trucs qui peuvent fragiliser le couple.
La FOI est importante et est la base d' une réelle confiance tu l'as dit, mais ici, elle ne pourrait être considérée comme une croyance aveugle en quelqu'un ou en une chose. S'aurait été dans la religion, on accepterait tout ce qui arrive sans blasphème, mais transposée dans le couple on se permet d' emettre son opinion, de critiquer quand ca ne va pas... et à force de noter l' imperfection on finit par remettre en cause cette croyance, cette foi en un chemin convergent et c'est pas bon pour le couple.

Donc je pense que le mieux serait, une fois le chemin commun trouvé, d'essayer d'y rester en se disant que c'est à moi de faire marcher l'union. Si chacun s'y met et se prend comme gardien de leur bonheur ca devrait porter des fruits je pense