[MINI ROMAN] Entre Raison Et Passion !

Rappel du premier message :

désolée,je n'ai pas encore trouvé de titre si vous avez des idées n'hésitez pas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je m’appelle Soraya, j’ai eu 45 ans il y a deux jours. Une belle fête, avec tous mes amis, ma famille. 40 ans je n’arrive pas à y croire, c’est comme si hier j’avais encore 15 ans, je me revois, adolescente rebelle au lycée. Et aujourd’hui je suis à la tête de la première firme de cosmétiques africaine, implantée à Dakar, je n’en suis pas peu fière ! Cette entreprise, c’est mon joyau, je l’ai bâtie de mes mains et d’une petite PME que personne ne connaissait, Black Is Gorgeous (BIG) est aujourd’hui devenue une multinationale de renommée mondiale.

Le cadre photo qui était sur mon bureau attira mon attention. Je le soulevais, j’aimais beaucoup cette photo. Elle avait été prise dans un parc, lors d’une après-midi ensoleillée. Abdel, mon mari était assis sur l’herbe souriant et tenait Amla notre petite fille dans ses bras. Tout était tellement simple à cette époque. Nous étions tellement heureux.
Le temps était passé trop vite, ma petite puce était grande maintenant elle avait quitté la maison, pour aller étudier à Londres. Entre Abdel et moi, rien n’allait plus. Cela ne datait pas d’hier, la situation s’était dégradée au fil du temps sans que je ne m’en rende compte. Aujourd’hui nous étions pratiquement devenus des étrangers l’un pour l’autre à mon grand désespoir. Quand Amla était encore à la maison, nous essayions de sauver les apparences, mais depuis son départ…
Je sentais une boule monter à ma gorge, il fallait que je me ressaisisse. Ce n’était pas le moment de craquer. La sonnerie stridente du téléphone m’arracha à mes pensées.


- Oui ? répondis-je
- Les candidats sont arrivés et le staff des ressources humaines vous attend dans la salle de conférence.
- Merci Anta, Vous êtes sure que vous voulez vraiment partir à la retraite ? si vous restiez ça m’éviterais cette session de recrutement.
- Madame Ba, Vous savez que j’ai vraiment adoré travailler pour vous, mais il faut que je laisse la place aux jeunes, je suis un peu rouillée !
- Vous parlez déjà de notre collaboration au passé, je n’ai plus aucune chance de vous retenir
- Je ne pense pas non !
- Je n’ai plus qu’à y aller.


Ah Anta ! Cette femme était mon ange gardien depuis tellement longtemps, je n’arrivais pas à réaliser que d’ici la fin de la semaine, elle ne serait plus là. Le temps passait vraiment trop vite…
Je me levais, pour jeter un dernier coup d’œil à ma tenue ! Un tailleur cintré strict, un maquillage discret, un chignon bas. Je n’étais plutôt pas mal pour mon âge, quand je me baladais en jean avec ma fille on nous prenait pour des sœurs ce qui était plutôt flatteur. Saisissant le dossier concernant les candidats je me dirigeais d’un pas déterminé vers la salle de conférence.

Il était 11heures et je m’ennuyais terriblement. Tous les candidats étaient aussi dénués de personnalité et d’ambition les uns que les autres, les femmes cherchaient à savoir si elles pourraient bénéficier de réductions sur les produits et les hommes semblait ne même pas avoir pris le temps de se renseigner sur la boîte. A mon époque, les entretiens se préparaient, heureusement ils ne restait plus qu’un seul candidat.
Je regardais furtivement son CV, Anta l’annonca et ce dernier fit son entrée. Quelques secondes passèrent sans que personne ne bronche.Je levais les yeux et je compris pourquoi. L’homme qui venait d’entrer aurait pu faire la couverture des magasines de mode. C’était un apollon, on aurait dit que Dieu avait pris une journée spéciale entièrement dédiée à sa création. Il était grand, musclé, les traits fins , un regard malicieux, un sourire en coin ravageur. Je jetais un coup d’œil à Alima et Soukeyna, les chargées de recrutement , elles étaient bouche bée, les yeux écarquillés comme si elles avaient vu un fantôme , il fallait que je prenne les choses en mains.

- Mr Tall ? C’est bien cela ?
- Oui c’est exact
- Veuillez prendre place dis-je en lui indiquant le siège face à nous.
- Merci
- Bien, je suis Mme Ba, la directrice de cet établissement, et voici Mlle Alima Sarr et Soukeyna Diallo qui conduiront cet entretien dès qu’elles auront repris les leur esprits dis-je en leur lançant un regard noir. Et Voici Mr Ndiaye, le Directeur des Ressources Humaines.

L’entretien commença, j’en profitais pour prendre des notes, en plus d’être beau, il était intelligent. Il avait bien préparé son entretien, il connaissait l’entreprise, les produits commercialisés, le fonctionnement, nos objectifs, nos valeurs. Ce mec était parfait, un peu trop à mon goût.

- Je vois que vous avez un master en marketing stratégique, et une expérience significative dans ce domaine, pourquoi postuler à un emploi pour lequel vous êtes de toute évidence surqualifié ?
- Les réalités du marché du travail me poussent sont telles que je suis obligé de reconsidérer mes attentes en terme d’emploi, de plus votre entreprise est jeune innovante et reconnue au niveau international, je pense que l’intégrer même en tant qu’assistant de direction est une opportunité non négligeable.
- Bien, que pensez vous de notre dernière campagne publicitaire ? demandais-je
- Je pense qu’elle a été très efficace, cependant je pense qu’elle aurait pu être plus innovante ?
- Expliquez-vous
- Je pense que prendre Aminata Kane comme égérie de la marque a été une erreur, c’est un mannequin de renommée certes, mais on la voit partout, elle est associée à tous types de marques, notamment celle qui a contribué à la faire connaître. Cela peut brouiller le message à faire passer au consommateur, j’aurais plutôt suggéré de prendre un visage inconnu, jeune en phase avec votre marque.
- Hum, votre point de vue est intéressant, ce sera tout pour moi, je ne sais pas si les autres ont quelque chose à rajouter.
Ils répondirent par la négative, je l’invitais donc à se retirer. Il allait partir lorsque je lui lançais
- La prochaine fois pensez à mettre une cravate
- C’est noté dit-il
Il s’en suivit une réunion tout aussi ennuyante ou je ne manquais pas de dire à Soukeyna et Alima le fond de ma pensée sur leur comportement devant le bellâtre, et je pense que ca ne se reproduira plus.
Je rentrais chez moi exténuée. La maison était vide, enfin presque :

- Bonsoir Madame
- Bonsoir Fatou, la journée s’est bienpassée ?
- Oui madame, le repas est prêt, je vous attendais pour partir
- Très bien, tu as de quoi rentrer ?
- Oui, oui ne vous inquiétez pas.
- Très bien à demain
- A demain madame

Lorsque Fatou fut partie, je me retrouvais seule, comme d’habitude. Je regardais mon téléphone, aucun appel, aucun message. Rien n’allait plus, plus de communication, plus de complicité et surtout plus de sexe. Cela faisait presqu’un an , qu’il ne me regardait plus. Pourtant j’avais besoin de lui, besoin qu’il me regarde comme une femme belle et désirable. J’étais sure qu’il avait une maîtresse, une des petites étudiantes en jupe courte, en adoration devant un anthropologue talentueux. Aucun homme ne pouvait rester plus de trois semaines sans faire l’amour à moins d’être un saint ! Je décidais d’agir, après avoir pris une douche j’enfilais cette petite nuisette en soie noire qu’il aimait bien, je me maquillais légèrement et j’ondulais mes cheveux avec l’aide d’un fer à lisser. Les lumières étaient tamisées, j’avais sorti mon cd spécial « sex playlist », tout ce que je voulais ce soir c’était être aimée désirée, être une femme, sa femme.

Il était plus de 23heures et Abdel n’était toujours pas rentré, j’avais tenté de l’appeler lais je tombais toujours sur sa boîte vocale, ce qui avait le don de m’énerver. Je j’étais un coup d’œil sur l’horloge fixée en face de moi, 23heures 15 !

- Abdel, Abdel, pourquoi tu me fais ça ? Murmurais-je
J’allais aller me coucher lorsque j’entendis du bruit, la porte du séjour allait s’ouvrir. C’était lui, bon me dis-je , ton objectif c’est de passer une bonne soirée, donc pas de questions, ne le soule pas, soit gentille, belle et tais-toi !
- Bébé c’est toi ? demandais-je d’une voix suave
- Ah Soraya ! Qu’est-ce que tu fais encore debout ?
- Mais je t’attendais mon amour, attend je te débarrasse dis-je en lui enlevant sa veste, assieds-toi ! Tu veux boire quelque chose ?
- Merci , dit-il surpris, je veux bien un verre d’eau
- D’accord, je reviens tout de suite
Quelques secondes plus tard, je revenais avec un verre d’eau à la main, « ta journée s’est bien passée mon amour ? »
- Euh oui ! très bien, tu es sure que ca va Soraya ?
- Oui pourquoi ?
- Non, c’est juste que, non rien
Il semblait mal à l’aise, peut –être que j’en faisais trop, il vaut mieux trop que pas assez me dis-je ! je me rapprochais doucement d’Abdel, qui avait l’air de plus en plus surpris. Je l’embrassais dans le cou, je remontais doucement vers le lobe de son oreille, « tu me manques chéri » susurrais-je au creux de son oreille.
- Pas ce soir Soraya, je suis fatigué dit-il en me repoussant doucement.
Cela avait le don de me mettre hors de moi, je décidais tout de même de me calmer et d’insister
- Allez bébé, laisse toi aller dis-je en tentant de déboutonner sa chemise
- Sory n’insiste pas je suis exténuée, j’ai eu une journée harrassante et je…
- Mais bien sur ! tu es déjà passé chez elle, elle t’a épuisé c’est ça ? dis-je sentant la colère gronder
- Mais qu’est-ce que tu racontes Soraya, de quoi tu parles ?
- Arretes de faire l’innocent, Abdel, putin j’en ai marre, j’ai passé toute la soirée à me faire belle pour toi, et tout ce que tu trouve à me dire c’est que tu es fatigué !!
- Eh oui, ca arrive, je donne des cours, des conférences, j’ai des centaines de copies à corriger, des réunions
- C’est une de tes étudiantes, c’est ca ? Une vielle de 45 ans ça ne te suffit plus
- Attention à ce que tu dis Soraya, ma patience à des limites
- Et la mienne ? tu crois qu’elle n’a pas de limite, ca fait plus de 6 mois qu’on n’a pas fait l’amour, je suis une femme,TA FEMME, j’ai besoin que tu m’aimes, que tu me désires, tu es mon mari bordel de merde.
- Je n’ai pas envie de discuter de ça maintenant
- Il va bien falloir qu’on en parle, Abdel, qu’est-ce que tu veux ? Si tu veux divorcer, dis le moi
- Ok, je savais que je n’aurais pas du rentrer, ne m’attends pas je vais faire un tour !


Il tourna les talons et claqua la porte. Je me dirigeais lentement vers notre chambre à coucher, je m’allongeais en pleurs, me demandant comment la situation avait pu se dégrader à ce point.

yow guiss na sa mess mais temps yi moy lolu awma bene diot motakh rouss na sakh

Putain on l'aura quand FINALEMENT ce putain de saloperie de titre de merde? ! Oufff ça sort gros et ça rend léger !!!

putin ta qu'a ouvrir tes putain d'yeux et lire bordel de merde j'ai rajouté le titre aux autre parties mais j'arrive pas à changer le titre du sujet

Okay chérie, je t'aime tu sais ! Je te veux ainsi, nue et nulle allez une petite bralette, courage et merd'prlerestt !

merci mon amouuuuuuuuuuuuur

encore une petite partie, j'en vois la fin

ENTRE RAISON ET PASSION

Je me réveillais en sursaut. Il était plus de 16heures. Oh mon Dieu j’avais dormi plus de 6heures .Au moins j’avais meilleure mine, je pris une douche rapide et j’enfilais une robe bustier bleu turquoise. J’aimais bien cette robe ; Amla me l’avait offerte pour mon anniversaire lors de notre voyage entre fille à Barcelone. Voyage inoubliable, pensais-je ! Aucune trace d’Alioune dans la chambre, j’espérais qu’il n’avait pas quitté l’hôtel. J’y étais allée un peu fort avec lui. Je descendis à la réception, pour demander de ses nouvelles et on m’indiqua qu’il était au bar.

Je l’aperçu de loin, il était en grande conversation avec une jolie fille. Je ressentis un pincement au cœur. Il avait le droit après tout, il était célibataire à ce que je sache. Je les rejoignis ; il parut contrarié en me voyant arriver.

- Je vous dérange peut-être dis-je en arrivant à leur hauteur
- Non, dit il froidement, Alissa je te présente Soraya ma patronne, Soraya voici Alissa
- Enchantée dis-je
- Oh tout le plaisir est pour moi dit Alissa, j’adore ce que vous faites, vos produits sont d’une très grande qualité, je les utilise tout le temps
- J’en suis ravie Alissa dis-je en m’asseyant
- Euh, vous vouliez quelque chose en particulier ? Alissa et moi étions en grande conversation avant que vous arriviez !
Je me raclais la gorge, ce type et son arrogance m’énervaient, mais je l’avais bien cherché.
- Je voulais vous parler, mais si je dérange…
- Non dit Alissa, j’allais justement m’en aller, Al si tu veux venir à la soirée, tu me passes un coup de fil et je viens te chercher dit-elle en lui faisant la bise.
Quelle aguicheuse pensais-je ! Cette manie de l’appeler Al m’énerver au plus haut point.
- Soraya, c’est un plaisir de vous avoir rencontré
- Le plaisir est partagé Alissa dis-je en lui serrant la main et en me forçant à sourire
Et elle s’éloigna sous le regard d’Alioune.
- Elle ne va pas se perdre vous savez !
- Je sais, mais j’aime regarder ce qui est beau, surtout quand c’est une jolie jeune fille
- Je vois ça !
- Bref vous souhaitiez me parler ! Je vous écoute !
- Euh oui, euh… en fait euh… je , comment dire
- Ça vous écorche la bouche de me présenter des excuses ! Vous êtes pathétique
- Je ne vous permets pas de m’insulter
- Je ne fais que constater les faits, je ne vous insulte pas. La première fois que je vous ai vu dans ce bar, je me suis dit tiens encore une petite bourgeoise qui vient fréquenter le bas peuple, et puis je vous ai abordé, pensant qu’il ne fallait pas se fier aux apparences, mais j’aurais du en rester là ! Vous savez quoi gardez vos excuses ou tout autre chose que vous étiez venue me dire, je vous épargne ma présence ! d’ailleurs je vais de ce pas récupérer mes affaires dans la chambre, et comme vous l’avez si bien dit je trouverais bien une jolie jeune fille qui m’offrira, le gîte, le couvert et plus si affinités et ça à l’air bien parti avec Alissa.

Il se leva brusquement et se dirigea vers la sortie. Je restais un moment hébétée, sans bouger, il était vraiment en colère contre moi. Mais je n’avais pas envie qu’il parte, je n’avais pas envie qu’il rejoigne cette Alissa, j’avais envie qu’il reste avec moi !Il fallait que je lui dise. J’essayais de le rattraper, lorsque j’arrivais à la chambre, il était entrain de remettre sa veste.

- Tu viens vérifier que je n’ai rien piqué ! dit-il sèchement
- S’il te plaît Alioune !
- Ah tiens on se tutoie maintenant !
- Alioune ne rends pas la situation encore plus difficile
- Au contraire, je la rends très facile, je me casse, laisse moi passer tu es devant la porte
- Non tu vas m’écouter d’abord
- Sinon quoi ? tu vas me virer !
- Arrêtes alioune s’il te plait ! criais-je ! Je suis désolée ok ! Voila je l’ai dit, je te demande pardon, pardon d’avoir agis comme une petite conne pourrie gâtée depuis ce matin ! Mais je suis sous les nerfs, j’ai trop de pression, je n’arrive plus à gérer, mon mariage est un véritable fiasco, j’ai l’impression de perdre le contrôle de ma vie, que tout s’écroule autour de moi. Je ne sais plus où j’en suis et ce que je ressens pour toi me perturbe trop. Je n’arrive même pas à le décrire moi-même à chaque fois que je te vois, j’ai les mains moites, je perds toute mon assurance. tu disais tout à l’heure que j’avais peur que tu me sautes dessus, c’est plutôt le contraire, j’ai peur de moi, peur de ne pas pouvoir me contrôler de céder à cette envie que j’ai de t’arracher tes vêtements et de t’embrasser à chaque fois qu’on se retrouve dans la même pièce. Cette fille tout à l’heure j’avais envie de lui arracher les yeux quand je l’ai vu tout à l’heure pendue à ton cou, je…,je…

Je n’arrivais plus à parler, les larmes brouillaient ma vue et serraient ma gorge. Je ne le voyais même plus.

- Soraya ! dit-il en m’attirant à lui, pourquoi tu ne m’as pas dit ça plus tôt !?
- Tu crois que…, c’est … fa...fa…facile… pour moi
- Chut princesse ! dit-il en m’embrassant sur le front, puis sur le nez, pour finalement aller à la rencontre de mes lèvres…

Nous étions allongés l’un contre l’autre dans lit, jambes entrelacées, au loin on pouvait entendre le bruit des vagues, c’était tellement bon.

- C’était magique ! dis-je en caressant son torse.
- Je sais, c’est ce qu’elles disent toutes !
- Petit prétentieux ! dis-je en le giflant gentiment
- Je vais finir par croire que tu es une sadomaso si tu n’arrêtes pas de me gifler
- Tu ne savais pas ? il n’y a que ça pour m’exciter !
- Alors frappes moi encore et encore dit-il en me chatouillant

Je me tortillais dans le lit en criant. Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas sentie heureuse. Il me rendait dingue et j’en redemandais.

- Princesse, c’est vrai ce que tu disais tout à l’heure
- A propos de quoi ?
- A propos du fait que tu avais envie de m’arracher mes vêtements à chaque fois que tu me voyais !
- Peut-être dis-je en l’embrassant
- Hum évites de me les arracher quand on sera en public, les gens pourraient être choqués
- Tu es vraiment trop con dis-je en baillant.
Je m’endormis rapidement, alors qu’il continuait à raconter des bêtises…

Le soleil était entrain de se lever quand je rouvris les yeux.je l’étirais paresseusement, Alioune était déjà levé apparemment. La nuit qu’on avait passé était tout simplement merveilleuse, cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi désirée, j’avais vraiment l’impression d’être une femme magnifique sous son regard.

il sortit sorti de la salle de bains, en costume cravate, il était incroyablement sexy!

- T’es réveillée marmotte ! demanda-t-il
- Oui, je vois que tu as une longueur d’avance sur moi dis-je en tirant sa cravate le frocant à m’embrasser
- Je sais que les femmes mettent toujours dix ans à se préparer, vu que notre premier rendez-vous est à dix heures, j’ai pris de l’avance
- Mais il est à peine 7 heures dis-je en dénouant son nœud de cravate
- Hé mais qu’est-ce que tu fais ?
- Je te déshabille
- On va être en retard princesse !
- Chéri, je viens de sortir d’une looongue période de disette sexuelle et laisse moi te dire que j’ai très faim…

La semaine était passée tellement vite. J’avais l’impression d’avoir vécu un rêve éveillée. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien, aussi épanouie, aussi heureuse. Tous nos rendez-vous avaient été concluant à Sally, l’emplacement du futur centre de beauté BIG avait été trouvé, puis nous avions embarqué pour Saint-Louis. Là aussi Fatou avait annulé presque toutes les réservations mais cela ne posait plus problème, j’en étais même ravie. Malheureusement, ce périple se terminait demain, nous allions rentrer et retrouver nos vies respectives. A cette pensée, j’eus un pincement au cœur, je ne voulais pas que ce rêve s’arrête.

- A quoi tu penses ma marmotte ?
J’étais allongée sur un transat au bord de la piscine et je ne l’avais pas entendu arriver ! Ce surnom qu’il m’avait donné m’enervait…
- Arrêtes de m’appeler comme ça ? je ne pense à rien
- C’est vrai ce mensonge ? demanda-t-il en me massant les pieds.

Tout cela allait me manquer, toutes ces petites attentions, son sourie, son regard. Je fus saisie d’une envie de pleurer incontrôlable, heureusement qu’il ne pouvait pas s’en rendre compte car je portais mes énormes lunettes de soleil.

- Hé princesses, tu ne dis rien ca va ?
- Bien sur que ca va ! dis-je d’une voix mal assurée
- Tu pleures ? dit-il en me retirant mes lunettes. Soraya qu’est-ce qui se passe ?
- Il ne se passe rien, rends moi mes lunettes
- Ne me repousse pas Soraya, parle moi
- Je ne te repousse pas, regarde dis-je en l’embrassant
- Je ne parle pas de ça, je parle de cette barrière que tu es entrain de mettre entre nous
- De quoi tu parles ?
- Si tu ne veux plus qu’on se voit, dis-le mais dis-le tout de suite, n’attends pas qu’on arrive à Dakar pour me jeter
- Bébé de quoi, c’est quoi ce délire… c’est…
- Tu sais quoi, je te facilite la tâche, il n’y a pas de séminaire ici, je peux trouver une autre chambre dit il en se levant

Je ne savais pas quoi dire, pourquoi me faisait-il cette scène ? Je décidais d’en savoir plus en rejoignant notre chambre. Je le trouvais entrain de faire sa valise.

- Al, qu’est-ce que tu fais ?
- Ca se voit non ?
- Chéri arrêtes, s’il te plaît , ne fais pas ça !

Il ne répondait pas et continuait à ranger ses affaires. Je m’asseyais près sur le lit et à chaque fois qu’il rangeait un vêtement je le retirais. Il soupira « ce n’est pas un jeu Soraya »

- J’en suis consciente, dis-je en l’attirant à moi. Ce qu’on a vécu cette semaine c’était beau, c’était intense, presqu’irréel. Chaque fois que je me réveillais à tes côtés je me pinçais pour être sure que je ne rêvais pas et je ne veux pas que ca s’arrête

- Alors quoi ? tu vas quitter ton mari et venir t’installer chez moi
Je ne répondis rien.
- C’est bien ce que je pensais
- Essaie de comprendre Alioune, ça fait plus de 20 ans que je vis avec cet homme, on a une fille ensemble, il me faut du temps, je ne peux pas rentrer et lui balancer que je le quitte comme ça ! Je ressens quelque chose de très fort pour toi
- Moi je t’aime marmotte, je t’aime depuis la première fois que je t’ai vu dans ce bureau, durant ce foutu entretien, je suis fou de toi, je ne suis pas un saint, j’ai fais plein de trucs dont je ne suis pas fier mais je ne veux pas te perdre…
- Je ne veux pas te perdre non plus chéri dis-je en le prenant dans mes bras, je t’aime aussi mais il faut que tu me laisses un peu de temps
- Promets-moi que tu ne t’éloigneras pas de moi, quoi qu’il arrive
- Je te le promets bébé…

Cette nuit là j’eus du mal à m’endormir, j’écoutais le rythme cardiaque d’alioune, j’aimais bien l’observer pendant son sommeil. Il avait l’air si fort et si fragile à la fois. Je ne voulais pas rentrer à Dakar, je voulais rester ici dans ses bras, malheureusement la vie n’était pas aussi simple…

He he he heeeeeeeee Akiss do niittou fiiiii

Congratulations Akissou! awesome writing ... Ti sais ke ze mapel Alioune moua?

Merci Akiss , je sens que la suite va être mouvementée

wawww quelle histoire ou devrai je dire quel dilemme on lui souhaite du courage à la soraya.

Akisssss zadddooooooooooooooooooooore!!!!! Whaooooooo!!!

Tout simplement j'adore je te jure c'est vraiment excellent ya plus rien a yajouter akissssssou

li ka nékhhhhhhhh!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
wa mais abel kéne dou dieul portable bi sani ko thia khathii? mais keski leu
mais alioune mome nékh nama, nope nako sakh té guissoumako [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

merci Akiss!! la suite sera probablement pleine de mouvement quelle histoire!!

Enfin la fin, j'espère que vous serez pas déçus

ENTRE RAISON ET PASSION
dernière partie

Cela faisait à peine deux jours que j’étais rentrée et je me sentais mal, j’étais en manque, manque de lui, manque de ce rêve qui s’était achevé brutalement. Je n’avais qu’une seule hâte retourner au bureau. Nous nous appelions tous les soirs, depuis notre retour, mais cela ne suffisait plus. Il fallait que je parle à Abdel, que je divorce, pour vivre avec Alioune. Mais comment savoir si Alioune est le bon ou pas ?

Au fond de moi un doute persistait. Abdel était encore parti à Marrakech, une fois de plus sans m’avertir, il avait juste laissé un mot sans préciser sa date de retour ! Peu importe, cela me laissait le temps de réfléchir.

Le lendemain, je recommençais le travail, sans pouvoir me concentrer sur quoi que ce soit. J’avais bien évidemment passé un savon à Fatou, même si au fond j’avais envie de l’embrasser, de la remercier, car finalement c’était elle qui avait permis que Al et mois nous puissions nous retrouver. Je décidais donc de ne pas la virer.

J’avais envie de voir Alioune, je ne pouvais pas le trouver dans son bureau car il le partageait avec Aïda, cela aurait été trop suspect. Je lui envoyais un texto. « Ramène tes fesses dans mon bureau beau gosse, tu me manques ! ». Fébrile j’attendais sa réponse, elle ne se fit pas attendre.
« Seulement si tu m’accueilles avec un baiser sensuel et langoureux. ». Quelques minutes plus tard, on toqua à la porte de mon bureau.

- Tu voulais me voir marmotte ?dit-il en entrant tout sourire
Même ce vilain surnom m’avait manqué, pensais-je en souriant. Dès qu’il eut fermé la porte et baissé les stores je sautais à son cou.

- Je t’ai manqué à ce point marmotte
- Tu n’imagines même pas, j’ai l’impression de devenir dingue tellement tu me manques, je crois que je suis accro
- C’est pareil pour moi dit-il en m’attirant à lui.
S’ensuivit un baiser interminable mais tellement délicieux.
- Il faut qu’on arrête marmotte sinon, je ne vais plus pouvoir me contrôler.
- Tu as raison je sais, mais c’est de ta faute, ça ne se fait pas d’être aussi mignon
- Tu es folle. On déjeune ensemble ce midi ?
- Euh, Mira voulait qu’on se voit ce midi, comme je suis partie depuis une semaine, elle veut tout savoir sur ce voyage…
Son visage s’assombrit.
- Qu’est-ce qui se passe chéri ? tu as l’air tout bizarre
- Non rien
- Arrête de mentir, je vois bien qu’il y a un truc qui te tracasse
- C’est rien marmotte, cette Mira tu la connais bien ?
- Oui, on était dans le même lycée, elle était dans la même classe que ma cousine, mais elle traînait tout le temps avec moi pour sortir avec les garçons de ma classe ! Trop drôle cette Mira,pourquoi ?
- Rien, juste une question que je me posais ?
- Tu es sur que ça va ?
- Oui, et si tu passais chez moi, ce soir, on se regardera un dvd, je te ferais à manger
- Hum tout un programme !dis-je en caressant son visage.-
- Bon j’y vais, sinon Aïda va se demander ce qui me retient ici
- Un dernier bisou d’abord. Dis-je en l’embrassant encore et encore,
- A ce soir, dit-il en sortant, je t’envoie mon adresse et toutes les indications, parce que je me souviens que la dernière fois que tu y es venue tu étais un peu bourrée
- Espèce de salaud, je me vengerais ce soir.

Je m’affalais sur mon fauteuil un sourire béat aux lèvres…

- Chériiiiiiiiieeeeeeeeee ! racontes moi tout dit Mira en arrivant.
- Ah Mira, si tu savais ! j’ai passé une semaine extraordinaire.
- A ce point, il t’a travaillée au corps petite coquine !
- On peut le dire ! J’ai l’impression qu’il est allé à l’université du Kamasoutra, je ne peux même pas mettre des mots sur ce qu’on a vécu cette semaine. On se voit ce soir, il a dit qu’il allait me faire à manger. Ce n’est pas trop mignon ? j’ai trop hâte, on dirait une minette qui va avoir son premier rendez-vous
Mira me regardait étrangement, comme si elle était satisfaite.

- Quoi ?demandais-je
- Tu as l’air tellement heureuse ! je croise les doigts pour que ca dure
- Inchallah
- Inchallah répondit Mira avec un sourire malicieux

La journée s’était déroulée sans encombre, cependant j’avais un mauvais pressentiment. Pourtant rien ne laissait présager un malheur, j’allais passer une bonne soirée, même si j’avais encore une tonne de travail à faire pour ce soir.

Il était plus de 20heures quand je me décidais enfin à quitter le bureau pour retrouver Alioune. Il m’avait donné les indications pour trouver facilement l’adresse de son appartement. J’arrivais rapidement, il habitait un joli immeuble dans le centre ville.

Je montais les marches rapidement il était au 2ème étage. L’éclairage était défaillant, je n’y voyais presque rien. J’atteignais bientôt l’appartement, je sonnais une fois, sans réponse. Je me sentais de plus en plus oppressée, pour ne pas chanceler je m’appuyais contre la porte d’entrée qui s’ouvrit. Il faisait sombre, je cherchais l’interrupteur mais celui-ci ne fonctionnait pas. Il y avait peut-être un délestage.

- Al tu es là ? demandais-je en rentrant
Personne ne répondit
- Alioune ?

Apparemment, il n’y avait personne ! Peut-être qu’il était allé faire quelques courses pour le dîner. J’allais revenir sur mes pas quand je reçu un coup violent à la tête. La douleur était insupportable, je m’étalais sur le sol…

Je sus que j’avais repris connaissance en sentant cette affreuse douleur, j’essayais de bouger sans succès, j’étais solidement Ligotée et apparemment je n’étais pas la seule, je sentais quelqu’un dans mon dos tout aussi prisonnier. Je sentais la peur et la panique m’envahir peu à peu. Non il fallait que je me calme, j’essayais de retrouver une respiration normale. Je ne pouvais pas parler car j’étais bâillonnée. « Putain, c’est quoi cette merde ???» pensais-je, j’étais censée être dans les bras d’Alioune en ce moment, m’étais trompée d’appartement ?

La lumière s’alluma d’un coup, je fus éblouie, mes yeux tentaient de s’accommoder peu à peu quand une silhouette s’accroupit devant moi :

- Tu ne t’attendais pas à celle là hein chérie ?
Elle détacha mon bâillon
- Mira, c’est quoi ce bordel ?, si c’est une blague ce n’est pas drôle !!
- Ah tu trouves que j’ai l’air de plaisanter ?

Elle commença par me gifler, puis elle enchaîna avec des coups de pieds et des coups poings. Je ne comprenais rien à ce qui se passait, seule la douleur que je ressentais m’assurait que je n’étais pas entrain de faire un cauchemar.

- Alors, tu me prends un peu plus au sérieux là pétasse ? me demanda-t-elle
- Mira, explique moi ce qui se passe s’il te plaît? Je ne comprends rien dis-je au bord des larmes
- Hum ! voilà enfin tu poses les bonnes questions ! Ce qui se passe chérie, c’est que tu vas mourir ce soir ! ricana-t-elle avant de sortir une arme et de me la coller contre la tempe
- Mira je t’en supplie
- Clic, clic boum dit-elle en appuyant sur la détente.

Je tressaillis !

- Non chériiiiiie, t’inquiètes pas elle n’est pas chargée, pas encore du moins ! dit –elle en s’essayant sur le canapé. Elle alluma une cigarette et se mit à la fumer. « je ne suis pas cruelle à ce point, je vais d’abord te faire quelques révélations, te laisser faire tes dernières prières et te liquider, toi et ton petit gigolo, ton petit Al qui est rattaché à toi, dit-elle en éclatant de rire. Ce n’est pas mignon ? vous allez mourir ensemble comme Roméo et Juliette !

C’était donc Al qui était derrière moi, cela ne m’expliquait toujours pas pourquoi elle voulait me tuer. Elle avait surement pété un cable. Je tentais de la raisonner :

- Mira, Mira écoutes moi, quoi qu’il se passe dans ta vie actuellement, on peut en parler. Tu es mon amie, ma sœur je…
- La ferme connasse, économises ta salive pour ta dernière prière.
- Je ne comprends rien criais-je, pourquoi tu fais-ça ? je commençais à perdre mon sang-froid.
- Ca vient, poulette, ca vient …
- Mmm Mmm
- Ah ton petit gigolo est réveillé .Je ne l’ai pas raté lui non plus dit-elle en rigolant.

Je le sentais gigoter dans mon dos. Elle alla lui enlever son bâillon.

- Mira je t’en supplie, ne fais pas ça dit-il
La situation me paraissait irréelle, il lui parlait comme s’il la connaissait. Pourtant ils étaient censés ne jamais s’être vu, puisqu’elle avait refusé de faire la campagne publicitaire. Il me manquait une pièce du puzzle. Ils se connaissaient surement, comment aurait-elle fait pour rentrer, à moins qu’elle ne l’ait menacé de son arme.

- Chérie, chérie, chérie ! Je te connais, je sais que actuellement tu cogites, tu te poses plein de questions !t’inquiètes Tata Mira va répondre ! En fait, tout ceci est l’aboutissement d’un plan concocté par mes soins pour te détruire dit-elle en tirant sur sa cigarette !

- Pourquoi ?demandais-je les mâchoires serrées.
- Parce que tu es une pétasse, une chienne, parce que tu es une sale égoïste qui organisait des galas, des voyages à Barcelone, New York, pendant que moi « ton amie » je croupissais dans la misère.
- Je t’ai proposé, plusieurs jobs chez BIG Mira et tu as refusé toutes mes offres
- Et quelles offres hein sale garce ? assistante, secrétaire, standardiste ! Je ressemble à quelqu’un qui peut faire ce genre de job ?
- Mais tu n’as aucun diplôme Mira, Je ne pouvais pas te mettre à la tête d’un service alors que tu n’as aucune qualif…

Elle ne me laissa pas terminer ma phrase mais enchaina avec une salve de coups encore plus violents que les précédents. Je ne voulais pas pleurer, je voulais être forte, mais j’avais trop mal

- Mira, arrêtes criais Alioune dans mon dos
- Toi tu la fermes sale traître, cria-t-elle. Tout ça c’est de ta faute, si t’avais respecté le plan, on serait déjà à Hawaï en train de siroter des cocktails sur la plage connard !

Je la regardais effarée, mon cerveau était en ébullition, c’était certain, ces deux là se connaissent

- Tu commences à comprendre, hein chérie ! je t’explique, quand j’ai vu comment tu te foutais de ma gueule, en me proposant des boulots de merde, en me rabaissant, en me rabâchant continuellement que je n’avais aucun diplôme, je me suis décidée à me venger ! j’ai d’abord séduit ton mari, eh oui je me suis tapé Abdel, c’est pour cela qu’il ne te touchait plus ; à ce qu’il disait tu étais super nulle au pieux ! ah oui je parle au passé en fait, par ce que je l’ai tué ! ndeyssanne, mes condoléances, tu es officiellement veuve ! dit-elle en éclatant de rire
Elle était complètement folle, ou peut-être était-ce moi qui hallucinait, cela ne pouvait pas être vrai. Abdel, mort ? Non elle n’avait pas pu faire ça, pas le père de ma petite Amla. Les larmes coulaient sur mon visage sans que je puisse en contrôler le flux.
- Oh chérie, sois pas triste, ce connard te trompait, il passait son temps à dire qu’il n’était plus heureux avec toi, que tu l’oppressais, il ne mérite pas les larmes que tu verses ! Bref mon plan au début c’était de te buter toi, le temps qu’il hérite de BIG me marier avec lui, dilapider toute sa fortune et le tuer ensuite, mais bon ce con, m’a avoué dernièrement que depuis la dernière fois qu’il t’avait trompé il n’était plus sur ton testament et que c’était Amla, la seule héritière. Il ne me servait donc plus à rien, j’ai donc ajusté mon plan et c’est là que ton petit gigolo entre en scène
- Mira, dit Alioune, tu peux encore tout arrêter
- Laisse la parler criais-je
- Oh les amoureux ne vous disputez pas ! alors je disais donc, j’ai fait appel à Alioune, qui était en galère de taff et de tunes à l’époque je ne savais même pas qu’il avait postulé chez BIG. Je lui ai donc proposé le deal, te séduire, te rendre accro, te dépouiller jusqu’au dernier centime et ensuite on se partageait le magot, mais ce con est tombé amoureux de toi et il voulait me planter, mais il ne savait pas que Tata Mira était pleine de ressources. Donc j’ai décidé de vous buter tous ! Abdel, toi et Alioune.
- Réfléchis Mira, qu’est-ce que tu y gagnes ? Si tu me tues, tu n’auras rien, c’est Amla qui héritera de tout, alors que maintenant je sais ce que tu veux, tu as juste à me dire le montant je te fais un chèque.
- Humm Non, j’ai envie de te buter, donc je te buterais toi et ton gigolo ! En plus ton petit Abdel, m’a parlé du coffre chez vous, derrière le tableau dans la salle de bains ou tu gardes une coquette somme et plein pleins de jolis bijoux en or, tous tes diamants…
Pendant qu’elle parlait, un objet attira mon attention. c’était un éclat de verre. Il n’était pas très loin. Je le saisissais discrètement. Il m’écorcha les mains, mais au point ou j’en étais une blessure de plus ou de moins ! Je tentais de couper mes liens. J’allais peut-être mourir mais pas sans me battre, me battre pour ma fille. Je ne l’écoutais plus, il fallait que je réfléchisse ! Elle était assise sur le canapé entrain de raconter sa vie, elle allait surement se rapprocher pour tirer. Il ne fallait pas que je la rate sinon j’étais morte.
- Alors les chéris je commence par qui ? dit-elle en riant. Je vais adorer voir vos cervelles s’étaler sur les murs.
Elle s’avança vers moi. « les femmes d’abord » dit –elle en s’approchant de moi, j’allais lui sauter dessus quand elle s’arrêta. « mais j’ai oublié mes petites baballes ». Elle sortit de la pièce
- Tu es détaché ? demandais-je à Alioune
- Oui ! Soraya j’aimerais t’expliquer
- On a pas le temps pour ça. Dès qu’elle arrive je la déséquilibre et tu prends son arme Ok ?
- Ca marche.
- Vous vous faites vos dernières déclarations d’amour ! comme c’est mignon. Bon ce n’est pas que je m’ennuie mais l’heure est venue de dire au revoir. Tes dernières paroles

Elle était trop loin pour que je puisse faire quoi que ce soit, il fallait que je la pousse à venir plus près

- Tu n’es qu’une sale garce, qui ne sait rien faire dans la vie à part écarter les jambes et se faire payer pour ça ! hum comment on appelle ça déjà ?demandais-je : une pute je crois
- Oh tu te lâches Soraya !
- J’ai le droit connasse ce sont mes dernières paroles. Tu sais quoi tu me fais pitié, tu auras beau avoir tout l’argent du monde, tu resteras une moins que rien, une sale pute
- Tais toi cria-t-elle
- Une sale pute qui continuera à se vendre pour des clopinettes
- Je vais te faire la peau connasse dit-elle en fonçant sur moi

Tout se passa très vite, une fois qu’elle fut à mon niveau je me jetais sur elle et frappait de toute mes forces. Mira perdit l’équilibre et le pistolet tomba sur le côté. Je la frappais de toutes mes forces, encore et encore, je lui rendais tous les coups qu’elle m’avait donnés. J’avais une rage folle, je n’arrivais plus à m’arrêter.

- Arrêtes dit Alioune, elle a perdu connaissance

Mais je ne pouvais pas m’arrêter, c’était plus fort que moi, il fallait que je frappe, jusqu’à ce que Alioune vienne m’arrêter. J’éclatais en sanglots. J’avais failli mourir et Abdel était mort, mon mari était mort. Alioune me prit dans ses bras. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. Il me tenait dans ses bras quand un coup de feu retentit…

woooy sama ndeye!!!!! lika nékh yaw, wallay je ne me doutais pas que cette méchante mira était derrière tout ça, mais yaw alioune mi néké domérame la rek; alaboni goor yi



akiss t'as jamais penser à transformer tes œuvres en scenario pour films, non mais danga aye bamou eupp!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Akisssssssssssssss do niiittttttttttttttt...wa yaw kou déhhh????? c vrai je suis decue nak.iiiiiiwwwwwww yaag setane film yawww....diomi naaaaaa....mais prkoi Alioune dé? je me dis q mom mo dé daalll

lol merci pouletteee!
jy pense mais je ne maitrise pas le style "scénario", mais c'est vrai que quand j'écris je visualise les scènes dans ma tête comme dans un film. je suis contente que ca te plaise

rubi del liiiiire !!! cest Abdel qui est mort!!
Désolée de t'avoir décue

guissouma won epilogue bi.mdrrrrrrr balma ishhh.
xaral ma lire ko

Okhoooooooooo Akissssss je te beguééééé...merci pr ce roman...cetait tt simplement genialllll...

franchement j'adore ton histoire je te jure tout a etais bien dit et bien fais j'adore vraiment

rubi niit day téy mane mi lire legui sakh je c k abdou mo dé mais akiss franchement chapeau on dirait un film eyow ndeysan

wallay bou nékone filme thoth fi!!!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

AKISSSSSSSSS tu as gatéééé le coin!!

merci les amis!!contente que ca vous plaise!!

kerok j'ai eu une cliente qui s'appelait akiss et j'ai pensé a toi

det waye!!! xamna kou beuri mana leu

slt akissi tu sé heu je diré po magnifik car je pouré po critiké apré alor je diré ke ton imagination é fertile mé il te reste pa mal de chemin a parcourir é surtt bayi khel ossi ke tu pe po mélangé deux culture diférente é taventuré encor moin sur les interdi dé religion tel ladultér é g vu plu ho "inchaallah"par exple on sé tous k c pour invoké la volonté divine alor pusk les roman sont mondialemen lu(car je te souhéte de metre enormémen de roman sur le marché) é par tte lé religion essaye de persévéré sur cet ligné ossi change d'environemen(ya des endroi ki son fét pr le gran A é vrémen dakar é sé environ nen fon po parti) sino courage é merde pour la sute jesper te relir biento

Encore la même leçon à retenir: eviter de donner une confiance aveugle aux copines

eh ben Akiss kay vraie scénariste la c'est impressionnant vraiment un grand bravo et merci pour ce plaisir. finalement elle n'a pas eu à faire un choix, enfin sauf qu'elle l'avait déjà mais malheureusement ...

miel a écrit:slt akissi tu sé heu je diré po magnifik car je pouré po critiké apré alor je diré ke ton imagination é fertile mé il te reste pa mal de chemin a parcourir é surtt bayi khel ossi ke tu pe po mélangé deux culture diférente é taventuré encor moin sur les interdi dé religion tel ladultér é g vu plu ho "inchaallah"par exple on sé tous k c pour invoké la volonté divine alor pusk les roman sont mondialemen lu(car je te souhéte de metre enormémen de roman sur le marché) é par tte lé religion essaye de persévéré sur cet ligné ossi change d'environemen(ya des endroi ki son fét pr le gran A é vrémen dakar é sé environ nen fon po parti) sino courage é merde pour la sute jesper te relir biento

Hello, merci pour tes remarques pleine de bon sens! si tu fai bien attention, j'ai volontairement mal orthographié le "inchaallah" pour éviter ce genre de polémique. C'est un mot qui fait partie de mon langage et que j'utilise dans le sens "populaire" du terme et non dans le sens "divin", tout ca pour dire que l'essence que je donne à ce mot est tout a fait différente, mais si j'ai heurté ta sensibilité je m'en excuse! Je pense personnellement qu'il ne faut pas s'interdire de parler de sujets tels que l'adultère, je n'en fait pas la promotion loin de là, mais c'est une situation dans laquelle n'importe qui peut se retrouver aussi pieux que l'on puisse être, moi la première, et ce n'est pas en en faisant un sujet tabou que cela va nous aider!

Pour le mélange des cultures, c'est plus fort que moi, je suis moi même le fruit de trois cultures différentes et je pense que c'est une énorme richesse à exploiter et ça s'en ressent bien sur , sur ce que j'écris, ce que je fais, ce que je pense.

je ne suis pas non plus d'accord quand tu dis que dakar et ses environs ne sont pas fait pour le grand A! J'ai fait juste 5années de suite ou j'allais à ngaparou en vacances et les couchers de soleils sur ses plages sont justes magnifiques, plein d'endroits du coté de la cité biagui qui sont justes magnifique et j'en passe! Je pense que Dakar, c'est LA ville du grand A mais c'est très subjectif (je suis amoureuse de cette ville lol)

encore merci de m'avoir lu et merci pour tes critiques!

c'était trop nékh, bonne continuation

chapo akissi tu doi vrémen émé dakar pour en fér de tél éloge jémeré te rencontré kan mm parce k g jamé vu kelk1 ki éme ce pays com toi é ki en parl avec otan d'amour

Akiss ,tu es vraiment douée C'est vrai que ce que tu écris pourrait faire l'objet de petits films ,tu as une manière de raconter qui s'en approche fortement.
C'est vivant ,plein de rebondissements ,tu as un vrai style ,encore merci ,je te tire mon chapeau

en tout cas j'ai adoré la fin et sutout le fait que aies su tenir le lecteur en haleine vraiment je te tire mon chapeau

oui on est tenu en haleine c est vrai c est bien ecrit aussi et Akiss continue comme ca vraiment