(Correspondance) - C'est l'émoi et la consternation au quartier Santhiaba - Goxxu Mbaxx et sur toute l'étendue du territoire communal de Saint-Louis où quatre personnes issues d'une même famille ont perdu la vie entre samedi et dimanche matin. C'est d'abord, samedi, la grand-mère de 75 ans qui a rendu l'âme après s'être plainte de maux de tête aigus. Quelques heures plus tard, le bébé de cinq mois de sexe féminin A. S., qu'on croyait endormi dans une chambre annexe, a été trouvé mort. Jusque-là, malgré la coïncidence des deux drames et leur soudaineté, rien de bien ‘grave’, car les parents, voisins et autres proches ont vite fait de parler de morts naturelles. Et bien évidemment, la grand-mère et sa petite fille seront enterrées au cimetière musulman de Thiaka Ndiaye.
Mais l'affaire commence à se corser et à faire réfléchir lorsque, le lendemain, dimanche, une dame de 53 ans, Coumba Kandji, fille de la défunte de la veille, a succombé suite à de maux de tête aigus. Mais, contrairement à sa défunte mère, dès les premières douleurs, les parents ont eu la présence d'esprit de l'emmener au centre de garnison du quartier Nord. L'infirmier chef de garde l'ausculte et lui délivre un certificat médical où il est mentionné : céphalé, hypertension artérielle, vomissements. Elle décédera quelques minutes plus tard et son corps acheminé par les sapeurs pompiers à l'hôpital régional de la capitale du Nord. Près d'une vingtaine de minutes plus tard, le cadavre de sa fille de 33 ans, Mame Amy Diop, arrive, dans les mêmes conditions, au centre hospitalier de Saint-Louis. Dans son dossiers médical délivré à son passage à l'infirmerie militaire du Nord, on parle de maux de tête, de vomissements, d'hystérie, d'agitation. Internés dans la structure hospitalière de Saint-Louis, les deux cadavres seront finalement livrés, pour être inhumés, à leur famille sur la demande insistante de cette dernière sans autopsie.
Par contre, les corps sans vie des deux filles du Cretef de Saint-Louis, mortes dans des conditions tout aussi mystérieuses, seront bel et bien soumis à autopsie ce lundi, à l'hôpital Aristide Le Dantec, selon des sources proches du dossier. Ces deux filles, majors de leur promotion, sont mortes vendredi dernier, après avoir préparé un plat de ‘thiébou diène’ à des hôtes de leur école de formation, localisée au quartier Ndioloffène. Selon nos sources, elles ont consommé le même mets que tout le monde sans qu'aucune autre personne n'ait souffert d'un quelconque mal suite à la consommation de ces aliments. Pourtant, suite à ce copieux repas, elles ont été sujettes à des vomissements et à des maux de tête. Elles mourront à l'hôpital de Saint-Louis après leur évacuation au service des urgences.
je n'ai rien compris mais c'est triste