Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), Mohamed Ibn Chambas, a exhorté, lundi, les dirigeants cette région à créer un espace débarrassé de la peur et de la pauvreté et où règnera la liberté grâce à un système de sécurité responsable et sensible aux besoins et aspirations des populations.
Dans un discours prononcé à l'ouverture d'un séminaire strétgique de cinq jours sur la réforme et la gouvernance du secteur sécuritaire, Dr Chambas a dit que la priorité doit être l'adoption et la mise en oeuvre de normes qui fixent des critères minimums pour la Réforme du secteur sécuritaire (SSR) dans la sous-région.
Il a dressé une liste de critères minimum devant inclure "les principes non négociables de contrôle démocratique des forces de sécurité, de tolérance zéro à l'égard du pouvoir obtenu ou maintenu par des moyens anticonstitutionnels et la suprématie du respect des droits humains et des normes humanitaires internationales au sein de ce système de sécurité".
Toutefois, Dr Chambas a souligné que "les objectifs de cohérence et de durabilité poursuivis par le Cadre SSR/Gouvernance, tout en étant inspirés par les normes et standards internationaux, doivent être fondés sur les normes et cadres de l'Union africaine et de la CEDEAO".
"Pour une appriopriation locale, le concept et la pratique du SSR/G doivent trouver leur origine dans l'histoire, la culture et les réalités de la région. Le SSR/G régional doit aussi prévoir des approches nuancées et adaptées aux besoins, aux particularités des Etats membres dérivant de leur statut d'Etats en conflit, d'Etat post-conflit, d'Etat en transition d'un Régime dictatorial/autocratique ou d'Etat théoriquement en paix", a tenu à préciser le patron de la Commission de la CEDEAO.
Il a noté que le cadre retenu en fin de compte doit porter une attention particulière aux conditions de service des "hommes et femmes en uniforme".
Le représentant permanent auprès de la CEDEAO et ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria, Mme Robin Sanders a, pour sa part, dit que l'essentiel doit être pour les participants de parvenir à "une Afrique de l'ouest totalement intégrée qui favorise la coopération, une coopération facilitant l'interopérabilité et le respect entre les militaires et les autorités civiles de cette région".
De plus, elle les a invités à discuter du futur cadre de sécurité de la région et du continent "à partir de la gestion des questions maritimes mais aussi comment nnous pouvons tous travailler ensemble pour aider les pays post- conflit à réaliser la délicate transition entre les élections et la stabilité".
Le commandant du National Defence College (NDC), le contre-amiral John Jonah, a, quant à lui, déclaré à l'assistance réuni au secrétariat de la CEDEAO à Abuja, que les conflits armés dans la sous région étaient exacerbée par la "politisation du secteur sécuritaire, le recul du professionnalisme, l'impunité rampante et la perte de confiance du public".
"L'absence d'une gestion démocratique efficace du secteur a été un facteur occasionnel significatif dans beaucoup de cas de fragilité de l'Etat et de guerre civile" a-t-il noté, regrettant toutefois que "les acteurs du secteur sécuritaire - particulièrement les forces armées et la police - aient souvent été des instruments garantissant la sécurité du régime en place et non garantissant la sécurité humaine".
Le séminaire est coorganisé par le National Defence College d'Abuja, la Commission de la CEDEAO et le Centre africain des études stratégiques (ACSS), une agence de l'université de la défense du Département américain de la défense.
De hauts responsables militaires et des officiels civils des Etats membres et du siège de la CEDEAO, les chefs d'état-major de la défense, le vice-président de la Commission et les commissaires de la CEDEAO, les chefs de la Commission sécurité, des responsables de la Commission chargée de la sécurité, les présidents de hautes cours et eprésentants d'organisation non gouvernementales (ONG), entre autres, participent à ce séminaire.
Abuja - 20/04/2009 Pana
Dans un discours prononcé à l'ouverture d'un séminaire strétgique de cinq jours sur la réforme et la gouvernance du secteur sécuritaire, Dr Chambas a dit que la priorité doit être l'adoption et la mise en oeuvre de normes qui fixent des critères minimums pour la Réforme du secteur sécuritaire (SSR) dans la sous-région.
Il a dressé une liste de critères minimum devant inclure "les principes non négociables de contrôle démocratique des forces de sécurité, de tolérance zéro à l'égard du pouvoir obtenu ou maintenu par des moyens anticonstitutionnels et la suprématie du respect des droits humains et des normes humanitaires internationales au sein de ce système de sécurité".
Toutefois, Dr Chambas a souligné que "les objectifs de cohérence et de durabilité poursuivis par le Cadre SSR/Gouvernance, tout en étant inspirés par les normes et standards internationaux, doivent être fondés sur les normes et cadres de l'Union africaine et de la CEDEAO".
"Pour une appriopriation locale, le concept et la pratique du SSR/G doivent trouver leur origine dans l'histoire, la culture et les réalités de la région. Le SSR/G régional doit aussi prévoir des approches nuancées et adaptées aux besoins, aux particularités des Etats membres dérivant de leur statut d'Etats en conflit, d'Etat post-conflit, d'Etat en transition d'un Régime dictatorial/autocratique ou d'Etat théoriquement en paix", a tenu à préciser le patron de la Commission de la CEDEAO.
Il a noté que le cadre retenu en fin de compte doit porter une attention particulière aux conditions de service des "hommes et femmes en uniforme".
Le représentant permanent auprès de la CEDEAO et ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria, Mme Robin Sanders a, pour sa part, dit que l'essentiel doit être pour les participants de parvenir à "une Afrique de l'ouest totalement intégrée qui favorise la coopération, une coopération facilitant l'interopérabilité et le respect entre les militaires et les autorités civiles de cette région".
De plus, elle les a invités à discuter du futur cadre de sécurité de la région et du continent "à partir de la gestion des questions maritimes mais aussi comment nnous pouvons tous travailler ensemble pour aider les pays post- conflit à réaliser la délicate transition entre les élections et la stabilité".
Le commandant du National Defence College (NDC), le contre-amiral John Jonah, a, quant à lui, déclaré à l'assistance réuni au secrétariat de la CEDEAO à Abuja, que les conflits armés dans la sous région étaient exacerbée par la "politisation du secteur sécuritaire, le recul du professionnalisme, l'impunité rampante et la perte de confiance du public".
"L'absence d'une gestion démocratique efficace du secteur a été un facteur occasionnel significatif dans beaucoup de cas de fragilité de l'Etat et de guerre civile" a-t-il noté, regrettant toutefois que "les acteurs du secteur sécuritaire - particulièrement les forces armées et la police - aient souvent été des instruments garantissant la sécurité du régime en place et non garantissant la sécurité humaine".
Le séminaire est coorganisé par le National Defence College d'Abuja, la Commission de la CEDEAO et le Centre africain des études stratégiques (ACSS), une agence de l'université de la défense du Département américain de la défense.
De hauts responsables militaires et des officiels civils des Etats membres et du siège de la CEDEAO, les chefs d'état-major de la défense, le vice-président de la Commission et les commissaires de la CEDEAO, les chefs de la Commission sécurité, des responsables de la Commission chargée de la sécurité, les présidents de hautes cours et eprésentants d'organisation non gouvernementales (ONG), entre autres, participent à ce séminaire.
Abuja - 20/04/2009 Pana