Pikine, 3 nov (APS) – Le médecin-chef du district de Pikine, docteur Marème Dia Ndiaye, a soutenu mercredi que la banlieue est en proie à une forte recrudescence du paludisme avec un total de 13 813 paludéens sur près de 27.000 personnes consultées en 4 mois (juillet à octobre).
’’Plus de 87 pour cent des cas de paludisme confirmés dans le district sanitaire de Pikine concernent les enfants de 5 ans et plus’’, a ajouté Mme Ndiaye, précisant également que quelque 11 pour cent des enfants de moins de 5 ans qui ont été consultés ont le paludisme.
Le Docteur Ndiaye recevait une délégation Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui a initié une visite de terrain à l’intention de la presse nationale et internationale dans le but de lui permettre de voir la réalité des actions entreprises avec les acteurs communautaires pour venir à bout du paludisme.
La visite entre dans le cadre de la cérémonie officielle de lancement du document ‘’Focus sur le Sénégal’’ édité par le secrétariat Roll Back Malaria en collaboration avec l’OMS et le PNLP.
Elle a fait comprendre que s’agissant des femmes enceintes seuls 1 pour cent d’entre elles souffrent de paludisme, avant de préciser que cela se justifie par le fait qu’elles ont plus de protection que les autres couches.
’’Non seulement on se rend compte qu’elles prennent de manière correcte leurs médicaments, mais aussi elles se protègent en dormant sous une moustiquaire imprégnée’’, a indiqué le médecin.
Dans la banlieue de Dakar, la lutte contre le paludisme rencontre de nombreuses difficultés qui si elles ne sont pas correctement prises en charge, risquent de compromettre les succès engrangés dans la plupart des régions du pays.
Depuis cinq ans, il a été constaté des inondations récurrentes dans certaines localités de la banlieue dakaroise. Cela a conduit le PNLP à inclure dans le choix des zones devant abriter des sites sentinelles de surveillance épidémiologique ces zones particulières, vu les risques de flambée du paludisme qu’elles abritent.
Selon le docteur Marème Ndiaye, le paludisme a connu cette année une forte recrudescence dans la banlieue, parce qu’au sein du centre de santé et des différents postes de santé qui l’entourent, la majeure partie des consultations concerne le paludisme
’’Si on prend la fourchette de juillet à octobre partant des tests qui ont été faits lors des consultations, on peut dire que plus de la moitié des patients consultés ont le paludisme’’, a fait noter docteur Marème Dia Ndiaye.
Elle assimile donc cette situation à la stagnation des eaux de fortes pluies enregistrées cette année et qui a plus ou moins favorisé la recrudescence du paludisme, sachant que depuis 5 ans la banlieue fait face à des inondations.
‘’La stagnation des eaux favorise le développement des moustiques qui ont de ce fait des endroits propices pour pondre et développer les larves’’, a-t-elle souligné, invitant les autorités à faire plus pour venir en aide aux populations de ces zones qui sont pour la majeure partie d’entre elles pauvres.
LTF/CTN
APS’’Plus de 87 pour cent des cas de paludisme confirmés dans le district sanitaire de Pikine concernent les enfants de 5 ans et plus’’, a ajouté Mme Ndiaye, précisant également que quelque 11 pour cent des enfants de moins de 5 ans qui ont été consultés ont le paludisme.
Le Docteur Ndiaye recevait une délégation Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui a initié une visite de terrain à l’intention de la presse nationale et internationale dans le but de lui permettre de voir la réalité des actions entreprises avec les acteurs communautaires pour venir à bout du paludisme.
La visite entre dans le cadre de la cérémonie officielle de lancement du document ‘’Focus sur le Sénégal’’ édité par le secrétariat Roll Back Malaria en collaboration avec l’OMS et le PNLP.
Elle a fait comprendre que s’agissant des femmes enceintes seuls 1 pour cent d’entre elles souffrent de paludisme, avant de préciser que cela se justifie par le fait qu’elles ont plus de protection que les autres couches.
’’Non seulement on se rend compte qu’elles prennent de manière correcte leurs médicaments, mais aussi elles se protègent en dormant sous une moustiquaire imprégnée’’, a indiqué le médecin.
Dans la banlieue de Dakar, la lutte contre le paludisme rencontre de nombreuses difficultés qui si elles ne sont pas correctement prises en charge, risquent de compromettre les succès engrangés dans la plupart des régions du pays.
Depuis cinq ans, il a été constaté des inondations récurrentes dans certaines localités de la banlieue dakaroise. Cela a conduit le PNLP à inclure dans le choix des zones devant abriter des sites sentinelles de surveillance épidémiologique ces zones particulières, vu les risques de flambée du paludisme qu’elles abritent.
Selon le docteur Marème Ndiaye, le paludisme a connu cette année une forte recrudescence dans la banlieue, parce qu’au sein du centre de santé et des différents postes de santé qui l’entourent, la majeure partie des consultations concerne le paludisme
’’Si on prend la fourchette de juillet à octobre partant des tests qui ont été faits lors des consultations, on peut dire que plus de la moitié des patients consultés ont le paludisme’’, a fait noter docteur Marème Dia Ndiaye.
Elle assimile donc cette situation à la stagnation des eaux de fortes pluies enregistrées cette année et qui a plus ou moins favorisé la recrudescence du paludisme, sachant que depuis 5 ans la banlieue fait face à des inondations.
‘’La stagnation des eaux favorise le développement des moustiques qui ont de ce fait des endroits propices pour pondre et développer les larves’’, a-t-elle souligné, invitant les autorités à faire plus pour venir en aide aux populations de ces zones qui sont pour la majeure partie d’entre elles pauvres.
LTF/CTN