[POESIE] Le Paradis Des Amoureux Des Strophes !

Rappel du premier message :

C'est ici le Paradis des poètes du forum ! Lâchez votre encre.....
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Je vous fais part donc d'une de mes publications personnelles !
Dites moi ce que vous en pensez !
C'est vrai que je ne me contrains pas trop sur le respect sans condition de la mesure sur les 12 (alexandrins) mais avec mon style de vers plus ou moins libres (plus simple d'ailleurs) je crois avoir fait ressortir mes sensations et sentiments !
Toujours est-il que c'est vous les juges !!
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Allons voir les vagues

Je te rends ta mèche
Mignonne, viens, je t'amène à la pêche
Nous prendrons témoin l'autel des vagues
Là, sous ce silence loquace je t'enfilerai ta bague

Ô voleuse ! Laissons-la dérober le sable sous nos pieds
Cette eau si inoffensive, à nous, ne peut se fier
Déroulant sous nos silhouettes un tapis ondulé,
Comme toi elle cherche à être adulée

Mignonne, grimpe, là-haut, sur le toit de tes douceurs
Positionne tes flèches et, je t'en supplie, vise mon cœur
Ma vie, n'est-ce pas, comme la tienne
Souffre et souhaite le bonheur que de la nuit advienne

THIAM Babel
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tres franchement ton poème est exquis , tu as un talent incontestable , merçi

La fama en question serait-elle la cousine favorite le poéme est trés joli et assez marrant. la phrase en violet je l'ai pas comprise.

La phrase en violet c'est du créole si je ne me trompe pas ! Un truc de Gwada ou Martinique et j'y ai compris un tronçon ... pas plus !

Fama est effectivement une de ses Kuzines ! Enfin.... je crois !

En tout cas très joli long poème, il te reste qu'à le lui envoyer et attendre qu'elle se glisse innocement dans tes filets pour... euh... pour l'épouser xanaa !

Salam,
Je viens de corriger les quelques fautes qui restaient dans mon poème.

Yo! Thiam vraiment, tu m'as donner une super réputation sur le forum:youpi:
Effectivement tu es perspicace! C'est ma favorite, mais elle ne conçois pas du tout le mariage entre cousin. Donc, je ne crois pas qu'elle voudra de moi comme mari, aprés...Allahu'alam.
Enfin, je vais aller voir les autres couz au sénégal pour voir puis je verrai bien hehe.
Si seulement je n'étais pas Esclave de ses Kuzines:yaya:
à bientôt, incha'allah

Fantôme a écrit:Je relance................
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Feux ardents
Je te glisse ses mots dans un poème
Tandis que ma langue sous la tienne se dérobe
Tranquillement au gré de ce que ta peau aime
Ton corps, doux et beau qui est le rêve des robes
Me rappelle tout ton être, ma belle amoureuse
Pour me transporter et moi et alors mon âme heureuse
Vers le Paradis où paradent les hommes heureux
Qui tous, comme moi, ne regrettent leur être amoureux

Là, chez toi, et dans ton cœur je me réfugie
Lâché par ma passion ton feu brûle mon Fuji
Las, chétif et méconnu, mon cœur lance l’ultimatum
Caché sous ton havre il déguste son ultime atome
Atome cher, sur lequel, au dôme il nota : Je T’Aime !

La constellation de mes angoisses voit l’acte
Et comme les étoiles qui défilent sur la voie lactée
Mes désirs sourds sautent et galopent sans chaines
Au moment où le diable souhaiterait qu’ils s’enchainent
Pour que dans le bois les chiens en aboient
Ô Déesse ! Noyé dans tes eaux, mon cœur en bois, en boit !

THIAM Babel

Salam,
J'ai lu pas mal de poème sur ce topic. Mais c'est bel et bien celui-ci qui me plait le plus. Bravo Thiam. Il est génial celui-là. Il l'est à tel point pour moi que je l'ai appris par coeur. En tant qu'esclaves de mes couzines selon vos dire, je paraderai avec ces beaux vers dont Thiam est le propriétaire pour faire connaitre ce feux ardent qui brûle en moi.
Certe, couzines ou pas couzines, je compte bien dédié et récité ce poème écrit par Thiam à ma futur femme. Aussi, je le réciterai tout de même à la créature que j'aime le plus sur cette terre, ma couz préférée
Superbe, mon coeur est trop illuminé par ce poème.

à bientôt incha'allah.

Esclave d'Al-Aziz a écrit:Salam,
J'ai un poème que j'ai écris moi même à vous proposer. La subtilité ici est qu'il y a un poème dans un poême. En trois mots, ce sont comtemplation, description, amour. Bonne lecture

Fama

Versatilité, tel est l'une des caractéristiques de Fama
Prénom de célébrité, glorieux, prestigieux et fameux
Il fait ressembler ce très cher être à un superamas
Ne réalisant pas encore vraiment ce qu'elle est, elle fait des heureux

Imaginez vous observant, la nuit à l'horizon de la mer, cette sirène
Son reflet miroitant dans l'eau par un ciel de pleine lune parsemé d'étoiles
Qu'elle est belle cette merveilleuse créature de Dieu à la peau d'ébène
Elle est un trésor d'une telle beauté que même les peintres ne peuvent en faire une toile

A la fois enfant et jeune femme, douce tendre et chaleureuse
Jeune femme pouvant se montrer dure, arrogante et froide
Elle se trouve pleine de vie, visage souriant et heureuse
Aussi l'ennui lui vide son énergie, cela nous rend malades

Pourtant, cette créature, véritable trésor d'Allah est une adorable tigresse
Jouant de ses cordes vocales, elle écrase ainsi l'ennui pesant
Nous voilà baignés dans la joie et le rêve où ses vibrations nous caressent
Parfois même, cela nous enivre à un point d'ébullition alarmant

Comme un trésor que nul ne peut posséder
Lorsqu'elle prends possession de notre coeur
Voilà notre esprit qui, de cette merveille, en est obsédé
Oui certes! Nous voilà tombé dans son leurre

Frustrante situation car on ne sait pas ce qui nous attend derrière
En stressante position dans son filet de charme, épiant chaque mouvement
A l'écoute du moindre bruit voguant dans l'air
Voilà à quoi ressemble réellement notre situation, le coeur dansant

Magnifique créature de Dieu de part sa foi résidant en son coeur
Féline extraordinaire, excellant en l'expression de son amour pour sa mère
Pleine de félicité, capable de parsemer autour d'elle un réel bonheur
La voilà, Fama, l'amoureuse de la mer

Ainsi est né un amour vrai et unique se divisant par trois
Amour pour Dieu, preuve que Dieu l'aime
Amour de son être, sa personne, preuve d'une amitié qui n'est pas en bois
Amour secret entre homme et femme, pour toi aurait dû être le suivant poème

"Imagine, je suis capitaine et nous partons sur l'océan
pour des terres lointaines, là où vont se poser les grands
oiseaux blancs

Si tu étais une fleur, je serais jardinier
Si tu étais un arbre, garde-forestier
Si tu étais une pierre, tailleur, pour te sculpter
Si tu étais une île, la mer, pour te bercer

Sans toi, la vie, quelle vie c'est.
Une maison sans toit tout au plus
Une vie de chien, une glace sans tain
Un jour sans pain, un mois sans fin
Depuis que je t'ai vu j'ai le coeur en émois, et toi?

Poudi, moi poudibalés, qui que tu né, qui que tufu
moiyanavouloir toi

Si Dieu veut, que nos destins se croisent et s'unissent dans le bien
Si un jour tu décides de prendre mon coeur, si Dieu veut, qu'il soit à jamais
tien"

Mai, Juin 2007, Abdoul Aziz

à bientôt incha'allah

Ton poème est trés riche

Salam,
Je viens de voir que je n'ai pas répondu à nemam pour la phrase en violet. En fait c'est de la pur fantaisie disant "moi je te désire, je te veux"
Sinon merci à tous pour vos félicitations!
à bientôt incha'allah

Salam,
Je viens de retrouver un poème que j'avais écris pour Mylène, une belle française que j'avais aimé.

Un autre pour la première cousine que j'avais aimé, Mariama :



Voilà à bientôt incha'allah

Dites moi, je recherche une poésie spéciale qui dois peut-être être de Charles Baudelaire. Une lettre adressée à son amante je suppose ou si l'on change certaine syllabe, on obtient quelque chose d'osé.

bon je continue mes recherches.
à bientôt incha'allah

a mon daddy chou

Cette semaine,
Mon coeur saigne
Je suis blessee
Et attristee
Tu es parti
J'ai le ventre noue
Quand t'es pas la je me sens vide
Et la vie a un gout acide
Je me sens si seule et perdue
Vivement que tu reviennes
Que dans tes bras tu me prennes

ta fifinette

Fatim si ton dadi voit ça il sera ému c'est très touchant

Admin a écrit: Fatim si ton dadi voit ça il sera ému c'est très touchant

il me manque beacoup
dame lan le?

Fatim a écrit:a mon daddy chou

Cette semaine,
Mon coeur saigne
Je suis blessee
Et attristee
Tu es parti
J'ai le ventre noue
Quand t'es pas la je me sens vide
Et la vie a un gout acide
Je me sens si seule et perdue
Vivement que tu reviennes
Que dans tes bras tu me prennes

ta fifinette

Nayssane yaram dawna yakh dess daddy chou chou amna diabar boukay xalat mom mouné mintégne rek

Escave de ses cuzines tes poémes sont magnifiques toi et l'amour c'est une longue histoire merci pour la traduction

Nemam a écrit:

Fatim a écrit:a mon daddy chou

Cette semaine,
Mon coeur saigne
Je suis blessee
Et attristee
Tu es parti
J'ai le ventre noue
Quand t'es pas la je me sens vide
Et la vie a un gout acide
Je me sens si seule et perdue
Vivement que tu reviennes
Que dans tes bras tu me prennes

ta fifinette

Nayssane yaram dawna yakh dess daddy chou chou amna diabar boukay xalat mom mouné mintégne rek

Escave de ses cuzines tes poémes sont magnifiques toi et l'amour c'est une longue histoire merci pour la traduction

yaw nemy boulett lo me tek de mey khawa diengu si francais bi katt

jolies poèmes bravo guys
fatim chéééé bien vivement que dure la solitude waay

Naginaa a écrit:jolies poèmes bravo guys
fatim chéééé bien vivement que dure la solitude waay

yaw so me meytuwoul

Fatim a écrit:a mon daddy chou

Cette semaine,
Mon coeur saigne
Je suis blessee
Et attristee
Tu es parti
J'ai le ventre noue
Quand t'es pas la je me sens vide
Et la vie a un gout acide
Je me sens si seule et perdue
Vivement que tu reviennes
Que dans tes bras tu me prennes

ta fifinette

daddy mu ngui ni

Fatim a écrit:

Fatim a écrit:a mon daddy chou

Cette semaine,
Mon coeur saigne
Je suis blessee
Et attristee
Tu es parti
J'ai le ventre noue
Quand t'es pas la je me sens vide
Et la vie a un gout acide
Je me sens si seule et perdue
Vivement que tu reviennes
Que dans tes bras tu me prennes

ta fifinette

daddy mu ngui ni

Ah OUI?????????? je suis vraiment très très très vraiment trop trop trop touché.

C'est magnifique, ton poème et c'est très très joli, beau, touchant !

Di naa la béral loxo yaw, xaaral rék ba ma nopaliku tuuti !

Fifinette daal yaa ko yor

daddy chou lo beugue yallney jam

joli poème fatim, ton chéri doit être vraiment gaté

esclave d'el aziz, tu as une très belle plume

oui Civ, je suis tout le temps heureux et c'est grâce à l'amour que me vouent mes adorables chéries

merci civi

Salam,
Je remercie tous ceux qui m'ont félicité, mercie
à bientôt incha'allah

Esclave de ses cousines, tu as la plume légère mais je vois que tu tombes souvent amoureux?

Son coeur est beau, magnifique, JOLI

Vous qui avez encore des larmes, pouvez-vous m'en prêter pour le reste de mes jours ?

Des pleurs, des rires, une immense vague d'émmotions, on ne peut jamais s'en passer , ça fait parti aussi de l'essence de la vie
courage

Bin dites donc !
Les vaches ont des sentiments.
Qui a des larmes à vendre pour que je vide mon compte bancaire ?

Tyf a écrit:Esclave de ses cousines, tu as la plume légère mais je vois que tu tombes souvent amoureux?

Salam Tyf,
Je ne pense pas tombé souvent amoureux. D'autant plus que ce n'est jamais pareil. Il y a eu une évolution.
Je t'explique. Déjà au cours de ma vie, on peut dire que j'ai été "amoureux" 3 fois seulement. J'ai 28 ans. Bon pour certain ça fera beaucoup, pour d'autre ça fait peu. La première fois, j'ai aimé une personne qui n'existait pas et qui n'existera jamais:
- J'ai connu ma grande cousine depuis petite. Elle devais avoir 3ans et moi 14. Au fur et à mesure que je voyais grandire cette fille, je voyais en elle une grande beauté. D'autant plus qu'elle m'avais toujours aimé énormément, me privilégiant à tous. Lorsqu'elle avait eu ses 11 ans, je me suis dis qu'il fallais que je m'éloigne d'elle pour lui permettre de grandir et d'éclore. Lors de ses 16 ans, elle était devenu magnifique, mieu que je ne l'aurais imaginé. Mais, moi qui voyait une personne douce, gentil, agréable, m'aimant énormément, et attentionné, je fut déçu lorsque j'étais confronté à la réalité. Elle est comme un beau fruit dont l'intérieur et trés amer. Cette personne que je m'imaginais trés belle, presque comme un ange et au grande vertu intérieur n'a jamais existé.

La deuxième fois, c'était une fille que j'ai rencontré sur le web, une française :
-On avait le même esprit scientifique, et on s'entendait à merveille. Celà s'est passé pendant le temps où j'avais mis de coté la grande cousine, attendant qu'elle grandisse. Donc si on veut être logique, on peut dire que j'était d'abord amoureux de la française puis aprés de ma grande cousine virtuelle. ou peut etre non! bref. En vérité, je suis allé voir cette française et elle m'a séduit alors qu'elle avait déjà quelqu'un depuis quelque mois. C'est à cause de se dernier point que je l'ai laissé, voyant qu'elle ne voulais pas le laché.

La troisième fois, c'est trés ambigue. Il s'agit encore d'une cousine. Mais, cette fois c'est trés différent. Lorsqu'on est amoureux, on désire l'autre. Avec la dernière, j'ai dépassé le stade d'être amoureux. Je l'aime vraiment! Je sacrifierai ma vie pour elle. Le désir est là c'est vrai. Mais cette fois, ça n'a aucune importance. Pour cette dernière, seul son bonheur m'importe, quitte à aller jusqu'à ne plus jamais la voir pour que je ne soit pas un boulet, ou pire une nuisance pour elle.
La je peux vraiment "dire" ce que c'est que de vraiment aimer. Même, c'est quasi impossible à définir avec des mots. Ce que je sais, c'est que plus on aime plus on souffre. Mais quand l'amour est vrai, on devient aussi 1000 fois plus fort. Donc on supporte.

Voilà tyf, c'est tout ce que je peux dire. J'espère ne pas avoir été trop ennuyant

à bientôt incha'allah

Wòòpëlëw !!!! Kayla la petite Kelly qui revient à fond !! ! Super et très simple ! Tout simplement magnifique !

Eh ben je ne savais pas que sans moi tu pourrais être aussi inspirée ! Je dois redrésser mes pentes car il me semble que j'approche de MA désillusion, je croyais que ton tout provenait de moi ! Eh bé didonk

babel, haha keske tu crois?

alors on reprend, ndax ma guena inspiree

Kayla a écrit:babel, haha keske tu crois?

alors on reprend, ndax ma guena inspiree

Yaay bàñ dé, ma belle ! Yaw sax tu sais que du ma la wéccoo ak kénn ci kërug àdduna

comment muss na guiss li?

Fatim a écrit:comment muss na guiss li?

Fatim, guissa guo dara sakh

yaw lan leu?kes ki yaaa

Mame Abdoul Aziz

Il était le guide spirituel pour les uns
La référence, l’adoré pour les autres
La Mame (papi) Dabakh (il est généreux)
Un homme de Dieu, de foi, de valeur, de cœur
Pour tout le monde

Un homme de Dieu qui n’avait Qu’un seul modèle le prophète
Une seule référence le prophète
Autant de qualités et de valeurs
Que la mort ne pourra jamais gommer
Tu es parti mais tes œuvres restent

Mame Dabakh tu nous manques
Toi qui jouais le rôle de régulateur
De médiateur, et de conciliateur
Entre les acteurs politiques
Toujours là pour apaiser les situations sociales

Il aimait le Sénégal et le portait dans son cœur
Son sourire accueillant, amical, sincère et cordial
Nous manque
Ce sourire accompagné d’une gentillesse
Sans limite et sans mesure

Mame Abdou aimait tout le monde
Tidiane comme mouride
Musulmans comme chrétiens
Il aimait écouter, aider, donner…
Je n’oublierai jamais ton discours d’adieu Mame

« Nous venons de Dieu et c’est à lui que nous retournons »
Que la paix soit sur notre Mame

Khadija

Pour Toi

Depuis que je suis avec toi
Ma vie n’est que bonheur et joie

Bien sur, on connaît des hauts et des bas
C’est grâce à cela qu’on avance, n’est-ce pas ?

A chaque fois que j’ai cru connaître le pire
Tu as réussi à me faire rire et sourire

A tes côtes je me sens protégée
Prés de toi je suis en sécurité

Pour tout cela j’ai envie de te remercier
Te dire que tu es ma fierté

Tu es mon âme, tu es ma vie
Tu es ce que j’ai de plus précieux

A toi mon homme je te dis merci
J’implore Allah le glorieux

De te préserver de tout mal
Car tu es la prunelle de mes yeux

Khadija

LEGS


Que restera-t-il de l’histoire, mes amis ?

Que retiendrons nos rejetons ?

Retiendrons-t-ils le houleux naufrage de notre terre,

Ou leur lèguerons-nous l’ardente torche de l’espoir ?



Que restera-t-il de l’histoire ?

L’histoire, notre périple saccadé et tortueux vers le chaos

Notre épopée ponctuée de mises à sac, de saccages en cages,

Carnage continu, horreur noire de folies éternelles



Est-ce cela, notre histoire ?



Sommes-nous les titans qui ont extrait Mort de Terre ?

Sommes-nous les fourmis qui soutenons la Termitière ?

Sommes-nous, mes amis, la pluie chaude qui imbibe

Ou la dure grêle qui s’abat, fracasse et annihile ?



Que retiendra l’histoire, frères ?

Qu’écrirons-nous sur les tablettes de nos pères ?

Ecrirons-nous le tragique destin des hommes aux masques de fer,

Des hommes cyniques qui sabordèrent l’Arche ?

Y écrirons-nous la sanglante orgie de notre décadence ?

L’effroyable requiem de notre Délétère ?

Ou y conterons-nous la légende des Gardiens du ciel

De ceux qui expirèrent pour la flamme de l’espoir ?





linc.mon-blog.org

lyncx@hotmail.fr

Moments de faiblesse



Désespoir me prend

D’écrire ces mots, de ma main tremblante

D’émotion, d’angoisse mêlées : c’est l’action lente

D’un cœur qui s’éprend…



Sur cette feuille fluette et complice

S’étendent et s’écoulent les torrents de mes mots

Suaves… qui calment, de chaleur, mes maux

Cruels sévices qui aiguisent mon supplice…



Et ma bouche s’humecte, et se délecte de livrer.

Et ton regard d’enflammer mon intellect délivré…



Aux flots fougueux de tes lèvres, je dors, bercé

Ambre que tu exhales et que j’adore bercer.



Tu es elle, celle, telle que Melpomène me l’inspire

Tu es belle qui apaise et fait taire Néréides

Tu es la prairie sur laquelle, avant les ides,

Tourtereaux s’unissent, pour le meilleur et le pire…





lyncx@hotmail.fr

linc.mon-blog.org

Salut gossss, je reconnais là ta plume lourde et profonde, mais oh combien instructive!! sois la bienvenue et n'oublies pas de t'inscrire dans le groupe des sites internets pour nos lycées!!
A plus

Je n'ai pas beaucoup de temps pour "pénetrer" vos vers Khadija et Lincx mais j'avoue que le survol me laisse une magnifique impression !

C'est pas le moment de s'arrêter, continuez donc à egayer nos yeux et âmespar vos très jolis vers !!

Merci !

Ils sont venus, un jour d'orage, suintant de pluie;
Rampant sous l'ombre des arbres, se faufilant dans les ténèbres de la nuit.
Ils sont venus, dans nos villages, délivrer leur funeste message,
Message d'apocalypse et de carnage, qui déclencha les rouages de l'engrenage.
La succesion irréversible des nuits de misère et de terreur,
La marche imperturbable de l'histoire jonchée de guerres et de pleurs,
Ebranle, sous son talon d'acier, le sein de la terre,
Sous lequel, éperdus de désespoir, les fils du Soleil pleurent leur Mère.
Elle s'en est allée, emportée par la tempête venue du Nord,
Elle s'en est allée, broyée sous l'étreinte glaciale des chenilles de mort,
Enterrée sous la cendre palpitante des plumes de la liberté assassinée,
Dont le sang s'évapore en volutes vers les nues, parfum d'une fleur fanée.
Et, enchaînés dans la caverne tortueuse et putride de la caravelle,
Ils voguent, leurs cauchemars stridents bercés par le grincement de la vielle;
Par le glas lugubre des veillées, des contes au feu de bois,
Par le roulement sourd du sabbat des mânes errants, là-bas.
Et leurs sanglots s'entrechoquent, dans le rythme infernal du roulis;
Et leurs sueurs s'entassent, comme, au fond d'une bouteille, la lie.
Et leurs larmes de sang coulent sur la solitude immense de leurs champs,
Et leurs saignées de lave viennent arroser la plénitude des moissons d'Occident.
Courbés sous les soleils pâles, soleils à la chaleur de glace,
Ils labourent les sillons de leurs ongles noircis de terre et de crasse.
Marchant sous le feu des fouets de vipères, fouets incrustés de pics de sel,
Ils entonnent le chant atrophié de la liberté, dansant sous la puissance du gospel.
Et au-delà de la Terre, de l'Atmosphère, dans l'Univers sombre et froid,
Retentit le choeur des loups, choeur qui annonce la venue de l'Enfant-Roi.

Ecoutez le sourd bruissement des feuilles qui tombent dans la nuit noire;
Ecoutez le crépitement sec du feu qui frémit dans l'or aveuglant du soir;
Ecoutez le lourd feulement du tigre dans les ténèbres impénétrables du ghetto;
Et ecoutez le chant d'espoir des prisonniers emmurés dans la fixité de leurs étaux.
Ce chant dit qu'un jour, là bas, sur la terre calcinée des hommes,
Quand la fumée âcre du Renouveau s'échappera des toîts de chaume,
Quand surgira de l'horizon embrasé l'Atlante noir de glaise,
Quand tomberont des cieux la pluie implacable des braises,
Quand, s'extirpant du sein de leurs nourrices, les phéniges s'envoleront,
Quand se dressera sur le sommet illuminé la crinière démesurée du roi lion,
Quand le vent soufflera, vent d'orage, sur les plaines du Sahara,
Et que la Mousson fertilisera la virginité immaculée des haras,
Et que le ciel noir déversera sur la terre son torrent de feu et de grêle,
Et que la tempête brisera, de son étreinte farouche, leurs donjons et tourelles;
Quand la tornade balaiera leurs ponts, comme la faux balaie les moissons,
Et que dans le gouffre béant du Maëlstrom, leurs espoirs s'engouffreront,
Quand le tsunami rasera, de son souffle de géhenne, leurs statues pérennes,
Et quand, enfin, le séisme disloquera l'Ancien Monde et en brisera les chaînes;
Alors, ce jour là, ils sauront que les oeufs qu'ils ont empêché d'éclore,
Les bêtes de somme qu'ils avaient forcées a accepter leur sort,
Le feu crépitant de vie qu'ils avaient enfoui sous le sable fin,
Le cyclone qu'ils avaient figé dans la neige fragile comme du lin,
Ce colosse, ce Titan, venait de se dresser et avait masqué la lumière du ciel.
Ils sauront que le serf-né dont ils avaient coupé la langue au goût de fiel,
Que les chants d'espoir qui s'étaient courbés sous les siècles de tortures au fouet,
Que la révolte silencieuse et noire dons les bras avaient été noués,
Que les nuages lourds d'acide dont les vannes avaient été enchaînées,
Ce molosse, ce dragon, venait de se réveiller. Et allait se déchaîner.

O Esplendor de Aton


Teu alvorecer é belo no horizonte do céu,
Ó, Aton vivo, Começo da vida!
Quando surges no horizonte oriental do céu,
Enches toda a terra com tua beleza;
Pois és belo, grande...
Teus raios cobrem as terras,
E tudo o que criaste...
Tu és Ra...
Tu os unes pelo teu amor.
Embora estejas distante, teus raios estão na terra...
Luminosa é a terra.
Quando surges no horizonte,
Quando brilhas como Aton durante o dia.
As trevas são banidas,
Quando lanças teus raios...
Eles vivem quando brilhas sobre eles.
Excelentes são os teus desígnios, Ó, Senhor da eternidade!...
Pois teus raios nutrem todos os jardins,
Quando surges, eles vivem, e crescem por ti.
Fazes as estações do ano para criar todas as tuas obras;...
Para contemplar tudo o que criaste...
Tu estás em meu coração,
Nenhum outro que te conhece...
Tu o tornaste sábio em teu desígnios
E em teu poder.
O mundo está em tuas mãos,
Como o criaste...
Pois tu és duração...
Por ti o homem vive,
E seus olhos contemplam tua beleza...
Vivendo e florescendo para todo o sempre.
Numerosas são todas as tuas obras"
Elas nos estão ocultas,
Ó, tu, Deus único,
Cujos poderes nenhum outro possui.
História do Egito - James Breasted - Hino a Aton
El Carmo - http://el.carmo.blog.uol.com.br

"Doux Fleuve, éteint mes inquiétudes
Mame Coumba Bang qui dort en toi me voit
Et ton café qui ne manque de lait aiguise nos voix
Puisses-tu me tenir cette pagaie, flotte sur tes coudes"

Salut Tiam Babel. C´est trés beau ça. C´est de la vraie poesie. Les mots coulent doux comme le fleuve. Je voudrais publier ça dans mon blog. Puis-je? El Carmo. http://el.carmo.blog.uol.com.br

THIAM Babel a écrit:Je n'ai pas beaucoup de temps pour "pénetrer" vos vers Khadija et Lincx mais j'avoue que le survol me laisse une magnifique impression !

C'est pas le moment de s'arrêter, continuez donc à egayer nos yeux et âmespar vos très jolis vers !!

Merci !

Merci Thiam, je reviendrai mettre d'autres que je viens de terminer incha allah

El Carmo a écrit:"Doux Fleuve, éteint mes inquiétudes
Mame Coumba Bang qui dort en toi me voit
Et ton café qui ne manque de lait aiguise nos voix
Puisses-tu me tenir cette pagaie, flotte sur tes coudes"

Salut Tiam Babel. C´est trés beau ça. C´est de la vraie poesie. Les mots coulent doux comme le fleuve. Je voudrais publier ça dans mon blog. Puis-je? El Carmo. http://el.carmo.blog.uol.com.br

Salut El Carmo, désolé j'avais pas vu ton message, ne prend pas celà comme un refus de droit de publication s'il te plait !

Je l'ai senti et écris et je t'offre la plus grande marge de le publier dans ton blog. Et ce sera avec grand plaisir !

Merci Khadija, je les attends avec passion pour les dévorer avec gloutonerie