Poesie Arabe, Poesie...les poemes que vous aimez...

En ce moment je relis un livre que j'aime beaucoup, et je voudrai svous faire partager quelques passages, donc je commence le sujet et si vous avez des poemes que vous aimez, faites les partager aussi!

Je ne vais aps donner tous les passages maintenant car il y en a trop, ce livre comporte pas mal de poetes et beaucoup sont tres interessants. J'ai decouvert ce livre et un de ces poetes a Londres lors d'une conference et c'etait une soiree extraordinaire. Par contre c'est en anglais mais assez simple a comprendre.

Le bouquin s'intitule "a crack in the Wall, new Arab poetry"

FORWARD MARCH

A voice shouted.
The child turned around.
He fell into step.

Came only to the wall.
Turned and marched back.
Found only the wall.

Turned half right.
Found only the wall.
Turned half left.

The door opened.
The voice still shouting.
His soul was white.

SHOOT

Through the window
He took aim.
With his trigger finger.
A man fell dead.

The street did not move.
The sun did not move.
The sky watched the child.

Child with trigger finger
Took aim at it.
It did not move.
The child fired.

Les deux poemes sont de Mohammed Dib qui est Algerien.

Et el dernier pour aujourd'hui...lol

MEN KILL ME

Men kill me
How they think the sun is all for them
and the water is all for them
How they accept the wind at their backs
as if the wind was the handmaid of their father
and they inherited her without a murmur

Men kill me,
how they think the earth of green and gold and God is all for them
How they feel generous in leaving one small spot
between four walls for all the women of the world
How they swallow all the meadows' wild colour upon colour
and feel grand if they remember to bring one red rose for a woman

Men kill me
How, if a woman takes one ray of the sun
or cuts a river through the water,
they accuse her of violating
the Copernican order
of upsetting the orbits of the planets
and the orbits of the pilgrims at the Ka'ba

Men kill me
How they forget that the world is resting
on the back of a tortoise
and the tortoise is poised on a spider
and the spider is dangling like a drop of sweat
from the temple of the woman scrubbing the floor
under the feet of Copernicus and the pilgrims at the Ka'ba

Poeme de Mohja Kahf qui est de la Syrie.

Voila pour moi, n'hesitez pas a faire partager les poemes que vous aimez....

voici quelques poèmes que j'aime

He was telling her

Victor Hugo

He was telling her: "You see, if both of us could,
Souls full of faith, hearts filled with light,
Drunk with sweet ecstasy and melancholy,
Break the thousand ties that hold us to this city;
If we could leave this sad and crazy Paris,
We would flee; we would go somewhere, anywhere,
To seek, far from the vain noise, far from the jealous hatreds,
A spot where we would have trees, lawns,
A little house with flowers, a little
Solitude, a little silence, a blue sky,
The song of a bird perched on the roof,
Some shade; - and what more could we possibly need?"

The Stream

Much water has passed beneath the bridge
And also much blood
But upon the feet of love
Flows a great white stream
And in the gardens of the moon
Where all the the days are your festivals
This stream sings in sleep
And this moon is my head
Where turns a great blue sun
And this sun is your eyes.

Léopold Sédar Senghor / Lettres d'hivernage

TU PARLES

Tu parles de ton âge, de tes fils de soie blanche.
Regarde tes mains pétales de laurier-rose, ton cou le
seul pli de la grâce.
J'aime les cendres sur tes cils tes paupières, et tes yeux
d'or mat et tes yeux
Soleil sur la rosée d'or vert, sur le gazon du matin
Tes yeux en Novembre comme la mer d'aurore autour
du Castel de Gorée.
Que de forces en leurs fonds, fortunes des caravelles,
jetées au dieu d'ébène !

J'aime tes jeunes rides, ces ombres que colore d'un
vieux rose
Ton sourire de Septembre, ces fleurs commissures de
tes yeux de ta bouche.
Tes yeux et ton sourire, les baumes de tes mains le
velours la fourrure de ton corps
Qu'ils me charment longtemps au jardin de l'Eden
Femme ambiguë, toute fureur toute douceur.

Mais au coeur de la saison froide
Quand les courbes de ton visage plus pures se
présenteront
Tes joues plus creuses, ton regard plus distant, ma
Dame
Quand de sillons seront striés, comme les champs
l'hiver, ta peau ton cou ton corps sous les fatigues
Tes mains minces diaphane, j'atteindrai le trésor de
ma quête rythmique
Et le soleil derrière la longue nuit d'angoisse
La cascade et la même mélopée, les murmures des
sources de ton âme.
Viens, la nuit coule sur les terrasses blanches, et tu
viendras
La lune caresse la mer de sa lumière de cendres
transparentes.
Au loin, reposent des étoiles sur les abîmes de la nuit
marine
L'Ile s'allonge comme une voie lactée.
Mais écoute, entends-tu? les chapelets d'aboiements
qui montent du cap Manuel
Et monte du restaurant du wharf et de l'anse
Quelle musique inouïe, suave comme un rêve

Chère !....

"Mes vers fuiraient, doux et frêles"
Victor Hugo

Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'oiseau.

Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'esprit.

Près de vous, pur et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'amour.

Ô Mohammad,

Ô Mohammed,
Pour blesser ta communauté
Des mécréants sans foi ni loi,
Qui par Allah seront un jour jugés,
Ont finalement osé se tourner vers toi.

Ô Mohammed,
Ton visage ils ont voulu représenter,
A ton image ils ont voulu s'attaquer.
Mais ces inconscients ont oublié
Qu'une Oumma derrière toi tu as laissé.

Ô Mohammed,
Pour défendre son Prophète bien aimé,
D'une seule voix, toute entière, elle s'est dressé,
Sa colère au monde elle a crié,
Et qu'elle ne te laisserait pas être insulté.

Ô Mohammed
Ce cri d'amour que certains ont payé de leur vie
Est celui de ta Oumma qui te remercie
Pour tout ce que pour elle tu as subi
Pour pouvoir l'amener vers l'Islam et vers Lui.

Ô Mohammed
Vers l'Unique tu nous a guidé,
Nous montrant la voie de la vérité,
Pour l'amour de Celui Qui N'a Nul Associé,
Et que pour cela tu sois loué.

ET LE SOLEIL
Léopold Sédar Senghor

Et le soleil boule de feu, déclive sur la mer vermeille.
Au bord de la brousse et de l'abîme, je m'égare dans
le dédale du sentier.
Elle me suit, cette senteur haute altière qui irrite mes
narines
Délicieusement. Elle me suit et tu me suis, mon double.

Le soleil plonge dans l'angoisse
Dans un foisonnement de lumières, dans un tressaillement
de couleurs de cris de colères.
Une pirogue, fine comme une aiguille dans une mer
immense étale
Un rameur et son double.
Saignent les grès du cap de Nase quand s'allume le
phare des Mamelles
Au loin. Le chagrin tel me point à ta pensée.

Je pense à toi quand je marche je nage
Assis ou debout, je pense à toi le matin et le soir
La nuit quand je pleure, eh oui quand je ris
Quand je parle je me parle et quand je me tais
Dans mes joies et mes peines. Quand je pense et ne
pense pas
Chère je pense à toi !

La Transe Du Père

Assis, jambes croisées
Dans ses mains, le Livre Sacré
Gracieusement,
Son corps se balance de chaque coté
Passionnément,
Il lit avec ferveur Ces Beaux Versets
Ses yeux brillent de bonheur
Effet de La Parole du Seigneur
Sur ses joues, silencieuses larmes
Pris d’émotion au plus profond de son âme
L’enveloppe charnelle présente
Mais l’esprit ailleurs, très loin
Il se balance toujours,
Il récite toujours
Gracieusement
Passionnément
Et il sourit
Et il pleure,
Et L’Amour envahit son cœur
Moment d’extase,
Moment magique,
Toujours unique
C’est la transe du père.

Natty

Les Poètes du Sénégal

Allah

When things are down
And you are out of your mind
Remember just remember
Allah is The Kind.

When your life is in darkness
And nothing is right
Remember just remember
Through the darkness,
Allah is The Light.

When nothing makes sense
And your heading for demise
Remember just remember
It doesn't make sense, but Allah is The Wise.

When times are troubled
And no one seems to care
Remember just remember
Allah won't hurt you, He is The Fair.

When your heart is breaking
And your pain makes you fall
Remember just remember Allah Sees it all.

When you are weak
And the road seems long
Remember just remember
Seek strength from The Strong.

When life is a burden
And everything is unstable
Remember just remember
Allah is The Able.

When the way is cloudy
And there is no one by your side
Remember just remember
Allah is The Only Guide.

When no one wants to listen
Or is willing to lend an ear
Remember just remember
Allah is always ready to hear.

When you are poor and penniless
And you are stuck in a niche
Remember just remember
Allah is The Rich.

When you are down in your misery
And there is nowhere to run
Remember just remember
You can always run to The One.

And when your scars are hurting
And your heart is in fear
Remember just remember
Allah is really here.

Aso - Poète Sénégalais -

Parce que je t'aime

A la face du monde, je livre mon coeur,
Que tous les mots écrits en ce lieu
Deviennent le symbole et la chaleur
D'un amour inépuisable, insaisissable et mystérieux.

Que jaillissent les flammes de notre colère,
Contre ceux là qui osent nous défier,
Nous leurs laisserons sans conteste l'enfer.
Notre amour en sera davantage parfait.
Tes larmes sont mes angoisses, comment lutter pour toi?
Je te donne des mots ainsi que ma force, mes envies.
Mon voeu le plus précieux est et sera toujours en moi.
Ne plus te voir souffrir mon ange, mon amour, ma vie.

Malgré ce qui nous sépare, je te sais présente,
Je reçois ton amour à chaque battement de mon coeur
Comme un souffle miraculeux d'une union naissante.
Que le mot jamais soit alors banni de notre bonheur.

Que ces mots raisonnent, qu'ils frappent à votre fenêtres,
Et illuminent vos esprits endormis pour y voir enfin
La force de mon amour, la beauté de mon ange, merveilleux être.
Voyez cette douceur qui nous lie sans fin

Parce que je t'aime

"Pour que notre histoire ne soit jamais finie
j'épouserai
Ton âme au seuil du paradis"


S’il me fallait un jour
dessiner ton amour
Je prendrais un fusain pour en faire le tour
Je fermerais les yeux et
j’ouvrirais mon cœur
Je ferais de ma main un guide de douceur

C’est au fond de mon être que
j’irais te chercher
Car l’image est en moi depuis bien des années
Depuis ce soir d’été où tu m’as
dit je t’aime
Gommant de ce mot les petits matins blêmes

Ton amour est présent dans chacun de tes gestes
Dans ton parfum secret qui se dégage de ta veste
Dans ton regard inquiet qui me sonde parfois
Dans le son de ta voix qui fait son nid chez moi

Pour te dessiner j’oublierais le fusain
Je te ferais soleil dans le petit matin
Mon cœur ferait jaillir toutes les lumières
D’une étoile filante au lit de la rivière

Je ne pourrai jamais dessiner ton amour
Il est comme un diamant aux milles et une facette
Et bien pales sont les couleurs de ma palette
Mais gravé dans l’air du temps, il y est pour toujours.
Ton âme au seuil du paradis"

Pier de Lune

Très jolie, Julie

Amjid Yaseen

Awakening

I sail to you in the ocean of my dreams
To a far away distant place
Of great beauty and tranquility
Where pain and suffering do not exist,
Where we give praise for our joy and happiness,
Where our love intertwines with a love for all things

O beloved keeper of my heart
The companion of my soul
You have reached out and touched the essence of my being
And shown me the way to a higher plane

Your love has awakened me from my years of slumber
A beckoning call to the spiritual world
Where my body is mist in the mountains
This is where my heart belongs
This is where my soul lives...

A Rose Without You

Author: Jonathan Magueflor Cruz

With this rose, I not only give you merely a rose,
but I give you my heart and soul.
I send to you all the love I have to give,
and anything else that would give me the
chance to touch your heart.

With this rose, I reveal all my
thoughts and feelings about you
that I have withheld for so long.
I feel when I am with you... I am like a rose,
not because of it's beauty,
but because I am able to bloom and grow with you.

To me you are like a rose's sunshine,
so full of energy and light,
that never does it fail to lift my spirits.
Just by the sound of your voice and that look in your eye.

I could never tear my eyes from you,
you are able to make my life worth living.
But, without you, just like a rose,
I would wither and die.
Not all at once, but little by little,
petal by petal.

Slowly at first, because you have made me
stronger and stronger each day you're with me.
But eventually, without you, I will loose
all those beautiful petals you have given me.

TU ME PLAIS (Pablo Neruda)


Tu me plais
quand tu te tais car tu es comme absente,
et tu m’entends de loin, et ma voix point ne te touche.
On dirait que tes yeux se sont envolés
et on dirait qu’un baiser t’aurait scellé la bouche.

Comme toutes les choses sont emplies de mon âme
tu émerges des choses, de toute mon âme emplie.
Papillon de songe, tu ressembles à mon âme,
et tu ressembles au mot mélancolie.

Tu me plais quand tu te tais et sembles distante.
Et tu sembles gémir, papillon dans la berceuse.
Et tu m’entends de loin, et ma voix ne t’atteint pas :
laisse-moi me taire avec ton silence.

Laisse-moi aussi te parler avec ton silence
clair comme une lampe, simple comme un anneau.
Tu es comme la nuit, muette et constellée.
Ton silence est d’étoile, si lointain et simple.

Tu me plais quand tu te tais car tu es comme absente.
Distante et endolorie comme si tu étais morte.
Un mot alors, un sourire suffisent.
Et la joie que ce ne soit pas vrai, la joie m’emporte.

Mon angoisse. Les choses commencent bien mal…. mes mots s'évaporent... moi qui voulais t'écrire...



Oh, ça n'est pas à toi-même, mais d'avantage à ton image… à ma moitié dans une glace !



La femme aimée est le reflet d'un bien curieux miroir...

Qui l'affuble d'un visage et des cheveux d'un ange…

D'une poitrine rassurante, et d'un sexe mystérieux tout rempli d'intérieurs !



Plus que d'autres, j'ai besoin d'être aimé

Et je sais maintenant qu'il me faut pour cela me construire la plus jolie photographie..



Les mots nous font... et je n'ai pas encore trouvé les tournures les plus belles...



En fait cela n'est pas tout à fait vrai... par le passé, j'en ai rencontrées de magnifiques...

Mais il y avait dans ces superbes reflets... tellement d'éblouissements

Que leur soleil, me laisse encore sur la peau les traces de profondes brûlures.



Je dois me fabriquer dans une toute autre langue...

Composer avec ce passé qui est là... un verbe aimer qu'aucun futur ne pourra altérer !



Je veux être brillant, éclairé par une beauté " filtrante "...



Certaines femmes et tu en es, savent faire de l'ombre aux brûlures en ôtant les uv.



Mets tout de même de la crème sur ma peau, seulement par précaution

Comme pour me rassurer, et m'aider à trouver cette construction d'expressions que je cherche...

J'ai trop besoin de tes armes de fille... de tous tes laits corporels !



Son cas est compliqué, désespéré diraient certaines

Mais moi je sais toute ta magie à faire luire l'être adoré

A protéger comme un diamant, celui qui te fera naître en t'écrivant sur du papier !..



Toi tu me protègeras en te disant en me disant :

" Celle qui touchera un seul de ses tendres cheveux, celle là j'aurai sa peau, je la noierai dans mon parfum ! "



Ce ne sont pas des mots pour des mots...

Ce n'est pas non plus un maternage

Enfin peut être si... j'ai honte... mais je suis comme ça !...

Je suis hypersensible aux filles...



Pour que tu m'aimes, je vais devoir te travailler encore un peu...L'os de mes os,trace de mes traces,dis moi un peu,un mot,une parole,une phrase,toi couleur à l'arc-en-ciel qui donne éclat à ma conception pour chaque je marque sur cette terre ingrate !!! ton coeur je veux,ton amour je réclame,ta chaleur j'implore ! pas de sens pour ma vie sans toi !!! toi soleil de mon coeur !!! brillant de la seconde à la minute.Je te donne mon coeur en sacrifice.

l'amour se donne !
Désolé si je t'ai attristé
Si mon coeur t’a profondément Désespéré
Je t'ai laissé un moment
Qui fut trop longtemps

Expérimenter l'amour c'est vivre
Le bonheur et la souffrance
En mourant de mon chagrin
Je penserai à notre amitié

Cette image ne pourrait changer
Que si le destin en voudrait ainsi
Une ombrage d'amour caché
Dans mon imagination

Que j’aimais promener sur toi
Mes mains en une douce errance
Parcourir, du bout de mes doigts,
Cette douce et tendre apparence
Affolant mon cœur et mes sens
J’aimais la beauté de ce corps. M’invitant avec insolence
À t’aimer encore et encore
J'aime bien et quel monde sans toi ?
J’aimais caresser ces appas
En humer parfum et flagrance
Ressentir chaleur et émoi
Vibrer avec tant de violence
Le temps oubliait sa cadence
Pendant nos torrides transports J’apprends, dans ce froid de carence,
À t’aimer encore et encore

Que j’aimais nos tendres débats,
Ton regard rempli d’innocence
L’exquise façon que tu as
De mon âme, extraire l’essence
J’ai besoin de cette présence
Besoin de toi dans mon décor
J’ai appris, malgré ton absence,
À t’aimer encore et encore

Toi, dans les affres du silence,
Comme pour survivre à la mort,
Je persiste, avec insistance,
À t’aimer encore et encore

Je t'adore!!! Que j’aimais promener sur toi
Mes mains en une douce errance
Parcourir, du bout de mes doigts,
Cette douce et tendre apparence
Affolant mon cœur et mes sens
J’aimais la beauté de ce corps
M’invitant avec insolence
À t’aimer encore et encore

J’aimais caresser ces appas
En humer parfum et flagrance
Ressentir chaleur et émoi
Vibrer avec tant de violence
Le temps oubliait sa cadence
Pendant nos torrides transports
J’apprends, dans ce froid de carence,
À t’aimer encore et encore

Que j’aimais nos tendres débats,
Ton regard rempli d’innocence
L’exquise façon que tu as
De mon âme, extraire l’essence
J’ai besoin de cette présence
Besoin de toi dans mon décor
J’ai appris, malgré ton absence,
À t’aimer encore et encore

Toi, dans les affres du silence,
Comme pour survivre à la mort, Je persiste, avec insistance,
À t’aimer encore et encore,encore pour uns sens ...

Une pensée pour Amandine ma cousine chérie.
Belle journée ensoleillée

Déjeuner tôt avalé

Quand soudain du téléphone

La musique chante et raisonne.



N’ai pas senti le présage

A l’écoute du message.

Ah ! Mais non ! C’est impossible !

Il faut croire l’inadmissible,



Que la mort passe et l’emporte

Couchée, là, derrière la porte.

Sans un bruit elle est tombée

Quand son coeur s’est arrêté.



La détresse troublant sa voix,

Son Amour nous l’avoua.

Plus de mots dans la panique,

De sanglots la gorge nous pique.



Des images se superposent

Au chagrin qu’elles nous imposent :

Doux regard et des sourires,

Femme de bien et ses fous rires.



Sa voix emplie de sagesse,

Distillée comme une caresse,

Savait si bien adoucir

Tous nos maux et nos délires.



La nouvelle est incroyable!

Dans ma tête je suis coupable

De n’avoir pas plus de temps

A grandir nos sentiments.


Je souffre d’une injustice

Venue trop vite me priver,

Brusquement avec malice,

D’une personne que j’admirais.


Dors paisible petite cousine,

Laisse ton âme voler radieuse,

Plus de problèmes, Amandine,

Ici la vie est menteuse.

Moi, j’irai courir sur le macadam
Avec moi, elle viendra
Illuminant mon cœur je lui dirai
N’oublie pas que ce soir nous sommes à la maison
Tu seras dans mes bras pour un joli débat
En attendant veux-tu, modérons notre allure.
Le vent des vacances. Noyé dans son regard, je courrai vers l’éden
Après ce long footing qu’elle remportera
Nous irons nous doucher à deux pas d’un balcon
Tendrement enlacés, je serais son amant.

Vite je deviendrais un cocktail Molotov
Ainsi je mets le feu à ma jolie diva
Cadeau d’un soir d’été à l’ombre d’un bivouac
Amour de ma vie qui me laisse baba.
Nous jouerons donc ensemble dans ce massif alpin
Cher à mon cœur d’enfant, ah ce sacré loustic,
Enivré par les courbes de sa belle poitrine
Sur son profond sillon je poserais mes lèvres

La lumière de mon coeur.
Ce qu'il fait bon de voir, lorsque l'on marche ici,
Ici j'entends mon âme, elle qui est muette,,,
On se traîne, on revit, les moments de sa vie,
Vie transportée ici, comme une âme fluette,,,

On traverse le pont, on regarde dessous,
Dessous, là, tu aimais,être, dans le silence,,,
Il y a de l'herbe qui ne donne de coups,
Coups de cœur d'un baiser, calmant l'indifférence,,,

Le bordage passé, les magasins sont là,
Là où rien ne s'achète, amour d'un ange même,,,
Pourtant il y a tout, mais ton cœur n'y est pas,
Pas à pas je remonte une impasse que j'aime,,,

Tout ces cadeaux laissés, vont tomber dans l'oubli
Oublie tout ces vieux jours, perdants leurs innocences,,,
Les menottes s'ennuient, les dés jetés m'ont dit
Dit la nuisette crie, ta chaîne se balance,,,

Un moment sur un lieu, attacher tant d'affiche,
Affiche un regard doux, pour tellement de mots,,,
Les tiens frappants si fort, chacun d'eux était riche,
Riche ou pauvre, si seul, tes termes manquent trop,,,

En bas du croisement dans un petit quartier,
Quartier de notre union, enfin elle commence,,,
L'air un peu enfumé, la fierté de côtés,
Côté mur, je me tiens, si bien de ta présence,,,

J'aperçois la mer, en traversant la ville,
Ville de paradis pour de beaux amoureux,,,
Je te porte au-dessus de cet eau si fébrile,
Fébriles ces baisers espagnols si fougueux,,,

Lorsqu'on prête l'oreille à ces rumeurs perdues,
Perdues dans ta confiance, une chanson commence,,,
On nous appella, les anges, ça t'avais plu,
Plu et séduisante, tu as pris ma défense,,,

Et là un cinéma, un film sur la Grèce,
Grèce contre Sparte, là où on joue aux dés,,,
On voulais juste perdre un peu de notre graisse,
Graisses pensées mais non, ni toi, moi, ne perdaient,,,

Et enfin commencer par le début de nous,
Nous deux dans le métro, nous, sous le coup de foudre,,,
Tu as couru vers moi, un baiser fou si doux,
Doux parfums enivrants qui puissent s'en découdre...

Je marche dans la rue, et je regarde ces lumières qui tournent comme des souvenirs lorsque l'on a plus les pieds sur terre,Chaque endroit que l'on visite, est si nouveau, est si magique mais ceux qui nous revienent deviennent si tragiques quand sur un mur ou dans ces bruits, son odeur perdure et sa chaleur me touche,,,Je n'ai qu'une envie,,,
Il fait nuit, sans toi il fait froid, je dois m'arrêter, sous mes pieds, un dernier souvenir,Dans le sable de cette plage, sont écrits nos prénoms, je t'aime,,,Amour pour la vie,,,

Oh sama cerveau.Usée de ces vacances maussades
Nuisant à mon être, je m'évade
Emportée par vents et tornades

Séduction, petit jeu romantique
Enlacée, un instant si magique
Nudité, découverte de nos corps
S'embrassant, ce loisir est en or
Unifiant ces deux êtres en extase
Appréciant ces moments, toutes ces phases
L'acte en vint, de doux mots prononcés
Irrésistible qu'on n'peut se lasser
Tant de tendresse, en l'espace d'un jour
Erotique sont ces nuités d'amour
,
Ultime aventure, oh belle aventure!
Nul'ment regrettée, suprême majesture!

Maintes fois nous nous retrouveront
Oh oui que nous nous fascineront
Notre flamme, nos regards, nos désirs
Des délices, des calins, du plaisir
Envoûtée, par cet homme qui m'attire

Attachement à l'ombre d'un soir
Passionée par cet acte méritoire
Histoire passagère qui est à vivre
Radieuse relation qui nous rend ivre
Osant affronter cet inconnu
Débouttonant sa vesture, juste nu
Insomnie toutes ces nuits si charnelles
Se livrer à cet acte passionnel
Ivresse dévoilée en ces beaux jours
Accordons nous une danse mon Amour
Quai miséreux, enlacement gris
Un aurevoir démoniaque mais souris
En pensant au futur à venir ("avenir")
,
Ultime aventure, oh belle aventure!
Nul'ment regrettée, suprême majesture!

Désir avoué, plaisir enchanté
Oh mon tendre, toi qui a su me hanté
Unissons nos corps,vivons nos envies
X fois faisons l'amour si ravis

L'acharnement, un désir si intense
Offrons nous cette folie tout en cadence
Intimité profonde, si sensuelle
Sentiments d'amour dev'nus fusionnels
Imaginer ton visage, ton odeur
Réconfort dans ma vie, un simple bonheur...

Logiciel221 rend hommage à Michael Jackson.C’est l’histoire du légendaire génie humain
Tentant désespérément de montrer le chemin
A travers son art, sa danse et son chant
A travers bonté, pureté et dévouement
Une sensibilité qui a beaucoup dérangé
Les héros du monde sont toujours malmenés
Par les sordides d’un monde déjà dépravé
Par la bêtise humaine et son agressivité

Le sacrifice d’une vie pour le divertissement
D’un monde qui ne lui fut que trop malfaisant
Sacrifiant son bonheur pour tenter fermement
D’en apporter un peu dans le cœur des enfants
Mais ce monde Michael ne te comprenait pas
Ne te tolérait pas, ne te méritait pas
N’étant pas accoutumé à la douceur humaine
Il t’a humilié, provoquant trop de peine

Ainsi, le « roi de la pop » nous a quittés
Derrière lui, son amour, son monde enchanté
Il en fut un, et ce sera l’unique
Artiste à l’allure et au talent magique
Dirigé par la candeur du cœur d’un enfant
Ainsi le monde a perdu Peter Pan
Dans nos cœurs, Michael, toujours vivra ton groove
Rest in Peace, We love you, we’ll miss you, « King of love ».

A toi KINE log t'offre ce poème et tu dis: Je suis indéniablement seule
Mon destin est de vivre dans la solitude
je suis entourée mais mon cœur est seul
je suis oppressée par la lassitude
j'aimerais ne plus avoir cette sensation
de se sentir écrasée
par tant d'oppression
j'aimerais être libérée
Mourir n'est pas seule solution
mais tout ce que je veux c'est délivrance
arrêtez-moi cette damnation
je ne veux pas de cette souffrance
je veux crier ma douleur, la hurler
casser mes corde vocal
jusqu'à en pleurer
pour me libérer de ce mal
je veux jeter le masque
celui que je porte en permanence
pas besoin de me vider du liquide flasque
mon sang n'est pas source de délivrance
je veux offrir un vrai sourire
j'aimerais rire a gorge déployée
je ne veux pas survivre mais vivre
et cela, en toute liberté.Log te dis soi forte et tiens bon !!!

La vie a ses contours. Réveil en douceur,
comme chaque matin,
j'entends le réveil sonneur,
douche et un morceau de pain,
je démarre cette journée ensoleillée,

une pensée vers ma dulcinée,
de son coté même début,
commencement d'une journée banale,
enfin c'est ce que je cru,
jusqu'à cette appel brutale,
un appel de l'hôpital ...

"allo monsieur, votre amie a eu un grave accident",
tout tremblant, je descends du bus en courant,
direction les urgences,
j'imagine les pires conséquences,

arrivé à l'hôpital,
le médecin m'intercepte,
"votre amie a eu un grave accident de voiture, un choc frontal",
"elle va bien, elle n'a rien !?", impossible d'imaginer la mort comme concept,
" je suis désolé monsieur, elle est décédée",
j'ai senti le sol se dérober sous mes pieds,
comme si c'était ma propre vie qui s'arrêtait,

les larmes coulaient le long de mon visage,
je ne voyais qu'elle en paysage,
quelques jours plus tard,
se déroula la cérémonie,
je sentis m'envahir le désespoir,
c'est à ce moment que je compris,
que je ne reverrais plus jamais son doux sourire,

1 an s'est écoulé,
je me réveille chaque matin,
avec la même pensée,
de ma dulcinée me disant au revoir d'un geste de la main ...

Quel choix pour un amour vrai? Tu sais le genre de mec,qui t'envoi un message dés qu'il se réveille pour te prouver que sa premiére pensée du matin t'es destinée . Qui te regaredre dans les yeux en te disans que tu es la plus belle chose qu'il lui est jamais arrivé.Qui se déplace pour venir te voir , quelque soit la distance juste pour pouvoir te serre dans ses bras.Q ui n'a pas honte de te présenter a ses pote et qui ose les remettre en place quand ils disebt un mot de travers .Qui est prêt a aller de l avant & pas a reculer sans cesse en changeant d'avis tout le temps. Ca existe encore ce genre de mec la ? [/b]

Hommage à toutes les nanas de senediapora.
Un tonnerre d’enfer gronde autour de moi
Le bruit de ton départ a fracassé
Le vase où notre amour coulait
Ton corps s’est déchiré de moi

Mon âme se déchire de toi
Tu me tournes le dos
J’éclate en sanglots
Un tonnerre d’enfer gronde autour de moi

Le monde s’effondre
Plus un pilier ne tient
Le monde s’effondre
Mon amour je t’en supplie reviens

Aveugle muet et sourd
Tu n’écoutes pas mon ultime recours
Mon âme se déchire de toi
Un tonnerre d’enfer gronde autour de moi

Sur le livre sacré tu m’as juré
L’amour pour l’éternité
Blasphémateur Hypocrite roi
Un tonnerre d’enfer gronde autour de moi

L’éclair de la colère déchire mon ciel
Bel Hypocrite ténébreux infidèle
Que la damnation de toi ne laisse rien !
Mon amour je t’en supplie reviens

Au fer rouge s’écrira notre amour
Ma peau blanche en souffre chaque jour
Dans mes yeux la tristesse pour toujours
Dans mon cœur restent les merveilleux jours

Notre enfant devant moi
L’avenir de ma vie
Notre enfant devant moi
C’est pour lui que je survie

Printemps de mon existence
Bonheur de mes yeux
Douceur de la soie
Un tonnerre d’enfer s’est éloigné de moi

(A toutes les femmes bafouées par les menteurs fourbes irresponsables et invétérés)Log en déplore !!!

A toi FC log déploreeeeee !!!!!! où es-tu ?
Mon coeur pris dans un étau de verre,
Encerclant le diamant de mon être,
Attendant d'être libéré des déceptions passées,
Ayant connu toutes celles que l'on puisse créer.

La Franchise et l'Honnêteté ne payent plus !
La Tolérance et la Générosité ne sont plus récompensées !
La Tendresse et avoir du Caractère s'est Terminés !
La Confiance et la Communication ne sont plus d'actualités.


A croire que d'être heureux te fais peur,
Agissant en remontant la rivière du bonheur à contre courant,
Décevant les gens qui t'aiment vraiment,
Souffrir s'est ta sentence que tu t'infliges perpétuellement.

Possessivité et Jalousie excessives sont les vices que tu as l'air d'accepter !
Ennui et Routine s'est la vie que tu choisis !
Lâcheté et Faiblesse tel est la nature que tu es !
Méchanceté et Manipulation tels sont les personnes auquel tu te soumets généralement.


Les relations Hommes, Femmes sont devenues compliquées !
On souhaite,
On veut,
On rêve,
Toujours de ce que l'on n'a pas ou que l'on ne peut avoir.
Et une fois qu'on là ! On apprécie pas.
Trop tard ! Le mal est fait.
Tu en as conscience ! Mais dommage que tu n'agisses pas en conséquences.


Mon coeur pris dans un étau de verre,
Encerclant le diamant de mon être,
Qui se désagrège petit à petit,
Par les tourments de la vie.

Espérant qu'il ne fonde pas comme neige au soleil !
Et qu'il disparaisse un jour dans l'oubli !
Souhaitant que tu le fasses étinceler à nouveau !
Et que tu finisses par briser cet étau.

Logiciel221 a écrit:A toi KINE log t'offre ce poème et tu dis: Je suis indéniablement seule
Mon destin est de vivre dans la solitude
je suis entourée mais mon cœur est seul
je suis oppressée par la lassitude
j'aimerais ne plus avoir cette sensation
de se sentir écrasée
par tant d'oppression
j'aimerais être libérée
Mourir n'est pas seule solution
mais tout ce que je veux c'est délivrance
arrêtez-moi cette damnation
je ne veux pas de cette souffrance
je veux crier ma douleur, la hurler
casser mes corde vocal
jusqu'à en pleurer
pour me libérer de ce mal
je veux jeter le masque
celui que je porte en permanence
pas besoin de me vider du liquide flasque
mon sang n'est pas source de délivrance
je veux offrir un vrai sourire
j'aimerais rire a gorge déployée
je ne veux pas survivre mais vivre
et cela, en toute liberté.Log te dis soi forte et tiens bon !!!

Log, au moins j'ai pu faire une chose bonne à toi : récupérer ce thread pour que donnes libre cours à ta poésie. Cet petit jour (vers 3h am) tu m'as fait rire à travers de mes larmes...

KINE tiens bon !!! suis là n'hésites à me présenter des cas;je répondrai dans la mesure du possible !!! salut, à bientôt !!!

log le te lirai after ndogou si tu permet

Beuz tranquille je valide !!!

A Rose Without You

Author: Jonathan Magueflor Cruz

With this rose, I not only give you merely a rose,
but I give you my heart and soul.
I send to you all the love I have to give,
and anything else that would give me the
chance to touch your heart.

With this rose, I reveal all my
thoughts and feelings about you
that Ihave withheld for so long.
I feel when I am with you... I am like a rose,
not because of it's beauty,
but because I am able to bloom
and grow with you.

To me you are like a rose's sunshine,
so full of energy and light,
that never does it fail to lift my spirits.
Just by the sound of your voice and that look in your eye.

I could never tear my eyes from you,
you are able to make my life worth living.
But, without you, just like a rose,
I would wither and die.
Not all at once, but little by little,petal by petal.

Slowly at first, because you have made me
stronger and stronger each day you're with me.
But eventually, without you, I will loose
all those beautiful petals you have given me.

« Les cieux ont brillé sous l’effet de Sa Lumière,
les ténèbres se sont éclairées sous l’effet de Sa Face.
Bien qu’il en cache la majesté aux yeux de chair,
Il en a accordé la connaissance aux intelligences
Il l’a communiquée à la vision des cœurs,
et tout en siégeant sur Son Trône,
Il s’entretient avec les âmes qui s’adressent à Lui selon leur langage.

Mon Dieu ! chaque arbre proclame Ta gloire,
chaque motte d’argile proclame Ta sainteté,
par des voix mystérieuses
par des chants mélodieux et purs.

Mon Dieu ! pour être en Ta présence j’ai hâté mes pas,
vers Toi j’ai levé mes regards, en vue de Tes grâces ;
j’ai tendu mes mains,
vers Toi ma voix a crié.
Tu es Celui que ne lasse aucun appel
Tu ne déçois aucun de ceux qui Te prient

Mon Dieu ! accorde à mon regard d’être sincère
pour qu’il puisse s’élever vers Toi !
car celui qui se fait connaître à Toi (tel qu’il est) ne reste pas ignoré,
celui qui cherche refuge en Toi n’est pas abandonné,
celui qui se réjouit en Toi est dans l’allégresse,
celui qui Te demande protection est assuré de la victoire »

(Dhû-l-nûn)

Allah Knows Best


Allah knows what’s best for us
So why should we complain
We always want the sunshine
But He knows there must be rain

We always want the laughter
And the merriment of cheer
But our hearts will lose their tenderness
If we never shed a tear.

Allah tests us often
With suffering and with sorrow
He tests us not to punish us
But to help us meet tomorrow

For growing trees are strengthened
If they withstand the storm
And the sharp cut of the chisel
Gave the marble grace and form

Allah tests us often
And for every pain He gives to us
Provided we’re patient
Is followed by rich again

So whenever we feel that everything is going wrong
It is just Allah’s way
To make our spirit’s strong.

Author: Unknown

Printemps

Des nuages s'étirent, s'étirent irréels,
Entre les branches noires enlacés.
Tout l'hiver devant ma fenêtre, qui s'en va
Et la danse de lumière sur les crêtes lointaines.

Cet oiseau jamais aperçu !
Et le printemps et mon amour.
Mes yeux qui s'éclairent, mes lèvres qui éclosent,
Mon corps ...

Il fait très doux et très clair.
Le monde est calme autour, en tendresse.
Oh ! un moment, rien qu'un moment de calme pour
toute souffrance,
Car Dossie pleure les cris matinaux de ses enfants.

Du monde je ne vois qu'un rectangle bleu
Strié de noir luisant.
Les branches tendent leurs bourgeons au soleil,
Lèvres ouverte, lèvres offertes.

Je n'entends que le chant de l'ami inconnu,
Le pas monotone d'un pion
Et mon amour qui pousse dans le silence
Du printemps.

Poèmes perdus
Léopold Sédar Senghor

J'aime ta lettre

J'aime ta lettre, plus douce que l'après-midi du Samedi
Et les vacances, ta parole de songe bleu.

La fragrance des mangues me monte à la nuque
Et comme un vin de palme un soir d'orage, l'arôme
féminin des goyaves.

Les tempêtes suscitent les humeurs, le palais blanc
s'ébranle dans ses assises de basalte
L'on est long à dormir, allongé sous la lampe sous la
violette du Cap.

La saison s'est annoncée sur les toits aux vents violents
du Sud-Ouest
Tendue de tornades, pétrie de passions.

Les roses altières les lauriers-roses délacent leurs
derniers parfums
Signares à la fin du bal
Les fleurs se fanent délicates des bauhinias tigrées
Quand les tamariniers aux senteurs de citron allument
leurs étoiles d'or.
Du ravin monte, assaillant mes narines, l'odeur des
serpents noirs
Qui intronise l'hivernage.

Dans le parc les paons pavoisent, en la saison des
amours.
Rutilent dessus les pelouses, pourpres princiers, les
flamboyants
Aux cœurs splendides, et les grands canas d'écarlate
et d'or.
M'assaillent toutes les odeurs de l'humidité primordiale,
et les pourritures opimes.
Ce sont noces de la chair et du sang - si seulement
noces de l'âme, quand dans mes bras
Tu serais, mangue mûre et goyave ouverte, souffle
inspirant ah ! haleine fraîche fervente...

J'aime ta lettre bleue, plus douce que l'hysope
Et sa tendresse, qui me dit que tu es m'amie.

Lettres d'hivernage
Léopold Sédar Senghor

Une rose rouge

Une rose rouge,
Sauvagement cueillie,
Dans la lueur écarlate,
Du ciel illuminé
D’un soir d’été

Au coeur de la forêt,
Arrachée à la vie,
Cette rose rouge éclairée,
Par le rayon assombri,
Du soleil couchant

Cueillie par un éternel rêveur,
A la quête du mystère de la vie,
Cette rose rouge autre fois si belle,
N’est plus qu'un vieux débris
Mais son souvenir éclatant est éternel

Sa beauté rayonnante demeure toujours,
Dans nos pensées les plus belles,
Tel est de même pour l’amour,
Éternellement éternel,
Même brisé il demeure toujours.