Bon comme promis voici la suite et la fin pardonnez moi d'avoir tardé a la poster j'attends vos critiques, suggestions et eventuellement vos corrections !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Qu’est ce que Ousmane voudrait bien me dire, il m’intriguait .Je me préparai et j’empruntai le chemin de chez lui.
Il m’ouvrit et m’invita à m’asseoir :
-tu veux quelque chose ?
-non merci ca ira.
-bon je vais être bref, j’ai parlé avec ta maman et je pense que tu as raison mais je voulais te dire une seule chose, tu ne vas pas te débarrasser aussi facilement de moi.
-mais de quoi parles tu, je croyais que tu étais d’accord….
-pour rassurer ta maman peut être, avec un sourire cynique.
-Ousmane je te signale que ma mère sait que je suis la, si jamais tu tentes quoi que ce soit tu vas le regretter.
-je ne vais rien tenter, je vais agir, lève toi …lève toi je te dis.
-mais qu’est ce que tu veux ? Qu’attends-tu de moi ? Ousmane ne me fais pas mal s’il te plait.
-tais toi et suis moi, tu as intérêt à ne rien faire parce que tu me connais, je sais être violent quand je le veux.
Je pris peur, Ousmane était menaçant, je devais faire ce qu’il voulait sinon je risquerais gros, mon cœur battait fort dans ma poitrine, il n’avait jamais été comme cela auparavant.
-monte dans la voiture, dépêche-toi.
-mais ou est ce qu’on va ? Il ne me répondit même pas.
Ma peur s’accentuait, Ousmane, outrecuidant, conduisait vers je ne sais quelle direction. Il va peut être me torturer, ou me violer, ou pire encore me tuer. Je ne savais plus à quel saint me vouer, j’avais tellement peur.
-Ousmane je t’en prie tu n’as pas le droit de me faire cela, tu sais je t’ai aimé je te le jure je t’ai beaucoup aimé, et jamais je n’oublierai notre histoire, je sais que tu es incapable de me faire du mal –tentai je.
Il ne pipa mot et, l’air très sérieux, conduisait. Apparemment, il avait muri son plan à bien.
-bonjour Mme Fall, je vous présente ma mère Ouly.
-ravie de vous connaître, entrez s’il vous plait.
-merci ana Mariam je ne la vois pas.
-elle est partie voir Ousmane, elle devait lui dire au revoir comme il se devait, et d’ailleurs elle commence à durer depuis 16h elle est là-bas.
-ah bon je l’appelle pour voir.
-vue ta mine tu ne l’as pas eue Ismaël
-en effet et c’est bizarre vous ne trouvez pas …
Ousmane gara la voiture et me fit descendre. L’endroit ne me disait rien, il commençait à faire nuit et il y’avait une sorte de bâtiment inachevé.
-mon amour, je ne veux pas te faire de mal mais tu m’y as forcé. Je ne supporterai pas que tu sois à quelqu’un d’autre.
-Ousmane je t’en supplie, tu sais que ma mère est malade du cœur, elle ne digérera jamais cette situation, pour elle, au moins, ne me fais pas de mal. Mes larmes coulèrent et la seule chose à quoi je pensais était que jamais je ne serai heureuse parce que Ousmane allait surement commettre un crime.
-tu sais que je t’aime et que je suis sur que tu aurais pu être heureuse avec moi, mais tu as choisi de m’abandonner et de la manière la plus lâche.
Ousmane se perdait en galimatias, et je devais être calme, essayer de le convaincre, j’essayais une autre tactile.
-je te jure que je serai la pour toi, pour tout ce que tu voudras, il suffira juste de me demander, mais s’il te plait, rentrons à la maison, je ne veux pas que ma mère s’inquiète.
-tu veux que nous rentrions à la maison ? Notre maison ? Tu vois comme c’est commode de le prononcer ? Notre …
Je me demandai s’il allait bien, néanmoins je tentai de jouer le jeu.
-oui rentrons chez nous on doit parler de toi et de moi, tu sais j’ai beaucoup de choses à te dire et …
-quoi comme choses ? Que tu m’abandonne pour cet idiot de mécanicien ? Que tu as choisi les sandales contre les escarpins ? Ne te crois pas maligne petite, n’essaies surtout pas de m’embobiner. Je veux que tu quittes cet imbécile qui s’est immiscé dans notre relation, ce vaurien qui nous a séparés. En attendant tu vas rester ici avec moi, je n’ai pas encore décidé de ce que j’allais faire de toi.
-Ousmane je t’en supplie pas ça ou sinon laisse moi au moins appeler ma mère pour la rassurer, tu sais que sa santé est fragile, je t’en prie.
-non tu me crois fou peut être ? Tu vas essayer de tout lui dire.
Je n’avais plus aucun espoir, Ousmane semblait vouloir en finir avec moi, Ismaël, je ne serai jamais avec lui et dire que tout s’annonçait si bien. Ma vie s’arrêterait peut être là dans cet endroit odieux. Des pensées défilaient dans ma tête, Aida, je ne la verrai peut être plus jamais, mes collègues étaient aussi des amis, mais ce qui m’inquiétait le plus, c’était le cas de ma mère, en effet elle avait un problème au cœur, avait dit le médecin un jour. On ne devait pas trop la contrarier. Ousmane ne pouvait pas en finir avec moi comme cela. Quelque chose en moi me disait qu’il allait me laisser partir, mais vue son attitude, j’y croyais de moins en moins. On resta assis à se regarder pendant je ne sais combien de minutes ou d’heures sans doute parce que je n’avais plus la notion du temps.
-Ousmane ramène moi chez moi je t’en prie, on ne peut pas rester ici toute la vie, ton travail t’attend, ta famille aussi, ta nouvelle vie t’attend s’il te plait sois réaliste. Je suis sure que tu vas rencontrer d’autres gens, tu vas aller de l’avant parce que je sais que tu es un battant, je sais que ton travail est important pour toi, en restant ici aucun avenir ne t’es favorable. Pense à ta maman, elle ne voudrait surement pas te voir finir comme cela, comme un vulgaire quelconque.
Je rêve, Ousmane pleure ! Mon Dieu c’est la première fois de ma vie que je le vois pleurer ce qui veut dire que mes paroles ont de l’effet, je devais revenir à la charge, le convaincre enfin.
- Ousmane je sais que tu es un homme bon, intègre et je sais aussi que je peux compter sur toi. Ne gâche pas l’estime que j’ai pour toi.
Il leva ses yeux sur moi, les larmes brouillaient sa vue, il baissa la tète comme pour se repentir, il allait enfin céder :
-tu as raison, je te demande de me pardonner, c’est que je ne peux pas supporter l’idée de te perdre mais je sais que je t’ai déjà perdue et je reconnais être un mauvais perdant. Je vais d’abord te ramener chez toi et si tu veux, tu peux porter plainte pour enlèvement ou je ne sais pas ce que tu voudras.
- non Ousmane ce n’est pas ce que tu crois je te pardonne tu sais bien que je ne suis pas rancunière. Tout ce que je te demande c’est de bien réfléchir à ce que je t’ai dit, tu as tout l’avenir devant toi et je suis sure que tu vas persévérer.
- pardonne moi, pardonne cet écart de conduite, pardonne cet homme désespéré qui t’aime, à sa manière mais qui t’aime. Je te jure que je t’aime mais j’ai compris et je ne peux pas te forcer.
J’avais réussi, j’étais fière de moi mais j’évitais de sourire, de peur de le contrarier d’ailleurs je ne ressentais aucune rancune pour lui, mais tout ce que je voulais à cet instant précis, c’était de voir ma mère et me blottir dans les bras de Ismaël.
Peu de temps après j’étais vers le chemin qui menait vers chez moi, il faisait tard.
-ma fille mais ou étais tu ? Nous t’avons cherché partout, qu’est ce que Ousmane t’a fait ? Et apercevant ce dernier derrière la porte ma mère cria – salaud qu’as-tu fait a ma fille, tu n’es qu’un lâche pourquoi me faire cela à moi ? Je croyais que tu étais un gentleman mais je me suis lourdement trompée, heureusement que ton espèce est en voie de disparition.
-maman s’il te plait tout va très bien, Ousmane ne m’a rien fait au contraire c’est quelqu’un de bien, on devait juste parler.
-Ismaël est chez lui, il était inquiet tout comme tout le monde, appelle le et dis lui que tu es là, il croyait que peut être il allait revenir chez lui.
En moins de dix minutes Ismaël était là devant moi, et dire qu’il y’avait quelques heures, je n’allais peut être plus jamais le revoir, je lui expliquai tout et il failli se battre avec Ousmane n’eut été mon intervention et celle de ma mère. Ousmane, qui ne disait rien jusque là, entama :
-je vous demande à tous de me pardonner, je sais que je n’ai pas bien agi mais on ne peut pas revenir sur le passé, mais tout ce que j’ai fait c’était par amour pour toi. Jamais je ne t’oublierai – et en regardant Ismaël – je t’ai toujours sous estimé mais tu as gagné, ton amour pour Mariam se voit à mille lieues, tout ce que je te demanderai c’est de prendre soin d’elle et de l’aimer jusqu’à la fin parce qu’elle t’aime et encore une fois pardonnez moi.
Il me regarda, tourna talons, puis sortit.
Ismaël, comme pour détendre l’atmosphère dit :
-des demain on se marie pour éviter d’autres surprises, bien sur.
Tout le monde était content. Ma journée a été mouvementée, comme dans un roman.
La suite se passa sans commentaires, il était évident que le bonheur se lisait partout.
Je devins la femme de Ismaël et ma vie changea complètement, j’étais la femme la plus heureuse de toute la terre. Et j’étais maintenant convaincue que l’amour existait bel et bien !
Fin.