DAKAR, 13 août 2010 (IRIN) - Au Sénégal, de nombreuses femmes refusent d’emmener avec elles dans les transports en commun les enfants handicapés mentaux ; les familles cachent les enfants atteints de troubles mentaux ou neurologiques, et certains parents les renient purement et simplement. Autant de comportements qui reflètent la stigmatisation virulente dont font l’objet les parents d’enfants atteints de ces maladies généralement méconnues.
« Au Sénégal, on utilise la notion d'anormalité, quel que soit le handicap, mental ou physique », a dit Ngor Ndour, psychologue spécialiste des troubles mentaux chez l’enfant.
« Mais s'il est plus facile d'expliquer pourquoi, scientifiquement, un enfant est sourd, c'est plus difficile d'expliquer un handicap mental car il y a tout de suite des connotations mystiques. On dit de l’enfant qu'il est anormal, une moitié d'homme, un petit animal », selon M. Ndour, ancien directeur de la seule école publique pour enfants atteints de troubles mentaux et neurologiques au Sénégal.
De par le monde, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes atteintes de troubles mentaux et d’affections neurologiques telles que l’épilepsie sont victimes de discrimination et de violations de droits.
« Au Sénégal, on utilise la notion d'anormalité, quel que soit le handicap, mental ou physique », a dit Ngor Ndour, psychologue spécialiste des troubles mentaux chez l’enfant.
« Mais s'il est plus facile d'expliquer pourquoi, scientifiquement, un enfant est sourd, c'est plus difficile d'expliquer un handicap mental car il y a tout de suite des connotations mystiques. On dit de l’enfant qu'il est anormal, une moitié d'homme, un petit animal », selon M. Ndour, ancien directeur de la seule école publique pour enfants atteints de troubles mentaux et neurologiques au Sénégal.
De par le monde, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes atteintes de troubles mentaux et d’affections neurologiques telles que l’épilepsie sont victimes de discrimination et de violations de droits.
IRIN