par Zeriézékiri 2009-03-13, 06:58
Maintenant que je me suis devêtu de mes jeans et pumps, ma tête rasée jusqu'aux derniers cheveux recalcitrents, je suis devenu un autre homme, diff´rent de celui que j'ai toujours étépuisqu'il ya de celà quelques années en arrière, les différentes tribulations auxquelles mon être faisait face ont forgé mon imagination, mes pensées; bref ma façon de voir mais surtout d'analyser et de comprendre les évenements.
Prenant le dogme comme reference, je suis devenu manichéen et dans mon monde on est soit du côté des bonssoit du côté des mauvais. De jour en jour, d'evenement en evenement, je me suis dit à quoi bon categoriser et juger les gens si on ne comprend pas reellementle pourquoi de tel ou tel autre de leur acte; de telle ou telle autre de leur décision. Comme la plus part de mes semblables, le hasard( si on y croit) de la vie m'a une fois présenté des évènements devant lesquels mon quotidien a été totalement bouleversé; et il ne saurait en être autrement.
J'ai toujours aimé en la femme sa pureté,sa splendeur, son allure insdescriptible par les mots que je croise dans mon quotidien, en un mot tout ce que cet être decide par lui-même de laisser apparaître pour juste laisser une impression de faux-semblant devant ses semblables.
Recemment, j'ai appris autre chose, une autre facette de l'être: la sincérité à travers juste une histoire individuelle: celle d'une femme. Ancienne secretaire de direction dans diffrentes multinationales, elle est devenue péripatéticienne pour subvenir aux aléas de son quotidien. Elle a perdu tout mais dit-elle ne veut pas perdre sa dignité: la seule chose qui lui reste: cette dignité selon elle se résume dans son refus total de se laisser entretenir par une autre personne d'où l'obligation pour elle de s'adonner à la prostitution. Face à cette situation pour le moins tragique, je me suis pris à penser ou me demander finalement c'est quoi cette dignité dont elle parle. Developpant le pourquoi de ce comment elle dit connaitreparmi ses amis du milieu, des femmes mariées qui n'arrivaient plus à assurer le quotidien pour leur progeniture de leur foyer respectif. A y voir de prés, j'ai juste constaté que toutes les couches de la société qui, au quotidien se présente sous mes yeux avec ses plus beaux atouts. Aussitôt me suis-je dis: quelle hypocrisie! et me suis mis à aimér cette peripateticienne, d'un amour juste naturelle sans ambiguté aucune, non pour son boulot, mais pour le courage dont elle fait preuve en se montrant au grandjour la face cachée d'un monde que je croyais disparu depuis des lunes.
Son sourire etait triste mais son visage rassurant car reconnaissait-elle: c'est juste la conjoncture qui l'obligeaità vendre ce que femme a de plus cher en elle à travers le sobriquet de travailleur social...Où va t'on?
Et si c'etait une soeur? Une tante? Une cousine?...