Ehesa
De ses eaux profondes,
S’élèvent alors les piliers d’un autre monde,
Se tordant entre passions et plaisirs,
Fiévreuse d’un ardent désir,
A la lueur de l’accablant fardeau,
Elle se mire et se fond dans les délicieux flots,
Les sauvages remontées de sa lave,
Suprême âme pris dans les feux des charnelles enclaves,
D’une rage vive à la volupté inassouvie,
Toute en transe elle trépigne d’envie,
Seule elle n’est plus que brasier et Illusion,
Pour Etre son Ra supplie le Baiser et l’Effusion,
Nanaa
Je suis confuse par sa présence de marbre
Me fait trembler telle une feuille redoutant l'hiver
Sa venue m'apparaît comme une blessure de sabre
Car il m'avait promit mille et une joies m'étant chères
Nos attentes l'un de l'autre allaient à l'eau
Eau bouillante de désespoir infini et ardent
Maintes flagorneries envahissaient sa langue
Je ramassais le peu de souvenirs tels un fagot
En vue de garder leur goût suave telle une mangue
J'avais mal pour lui et pour mon organe
Car sa vie continuait dans un vide dominé de lambeaux
Mon cœur crie famine et ma tête se découvre artisane
Ehesa
Du sanglot rejaillit le roseau,
Il portera la fureur des eaux,
Neuves vives et violentes,
Pleines d'une vie renaissante,
Il avait su lui rendre l'âme,
Et l'Espoir par le tracé pur de son calame,
S'apaisant dans la fine fleur des mots,
Il avait su la guérir avec la magie d'Emaux
Ne sois malade tu as à vivre
N'aie peur tu as à être libre,
Et avant cela tu as à devenir page,
Et erreur puis rage
Et orage,
Et du bonheur devenir le présage,
Par delà le carnage des sentiments déchirés entre le désir et l'angoisse,
Juste un dernier mot : sois sans crainte
Nanaa
Notre avenir disparaît emportant nos joies
Nos vies s'enchaînent avides de liberté et de paix
Tu étais mon meilleur car plein de bonheur et d'émoi
La blessure laissée à mon cœur marque mon ère de fée
Ehesa
Et je le resterai
Par delà l'horizon de l'émoi
Et de ses sombres nuages de verglas,
Qui de toi joie ont sonné le glas,
Nanaa
Depuis ce jour je ne pense me libérer du fardeau
Verglas envahissant mon cœur et le souffre de se taire
C'était un début de ce qui attendait le Nous, notre glas
Ehesa
IL le faudra bien lui tourner le dos à ton fardeau
Le poids de ton pessimisme se presse vers sa mortelle demeure sous terre
Nanaa
J'entrais dans une période de déréliction, comment refaire confiance?
La patience m'a coûté maints torts et tristesse
Pessimisme était ma seule couverture contre cupidon
Ehesa
Gagne la science de guérir car après tt l essentiel est de survivre, de vivre par delà la vie, par delà l'amour déçu, le chagrin triomphant, vis par delà l'humain
Tu le peux faire tu dois gouter de cette surhumanité pour redevenir humain sans peine
Nanaa
A titre précaire s'acheminait notre avenir, je le veux, lui seul...
Ce dépassement ne peut me libérer qu'avec sa présence, car tout mon être supplie et crie délivrance par sa présence, toute mon innocence s'en remet à lui
Cette surhumanité m'a valu de briser mon organe et éteindre les sentiments qui hélas, fort blessent !
Ehesa
Tu titilles les cieux du Surhomme mais ton cœur t retient encore
Confiance qu'est ce mot sinon oser aller vers justement l'inconnu le pas espérant
Cesser d faire confiance, là bas le plus atroce des enfers a trouvé refuge
Tu te condamnes de gré à sa torture existentielle
Nanaa
Inconnu qui a autrefois détruit son trésor?
Ehesa
Inconnu qui fut innocence et nature sans vue vers le vide mais désir d'émancipation du Tout
Nanaa
La torture a été la morsure que mon organe a subit, ma vie s'en voit animée de passions inédites, et interdites
Toi, je t'ai aimé, mais ta tête à en fait un jeu, une aventure, je ne saurai refaire confiance
Objet de mon humanisme tu as été, regard de pierre je t'ai lancé, ayant pardonné aujourd’hui je m'émancipe vers d'autres horizons
Ehesa
Il te faudra retourner à la guerre et trouver dans les ténèbres ta voix coma le pourrais tu ou pourrais tu t y résigner si tu n'es plus qu'ombre, chagrin et désespoir ?
La vie appelle à la vie par delà l'incertitude elle a noué un pacte avec elle
Nanaa
Ma chance a été de ressentir tout pour toi, je me retrouve ombre, chagrin et désespoir, car ta nature me l'a faite,
Ehesa
Je t'ai été la Voix et l'Oracle des ténèbres t'emprisonnant mais laisses moi de ma voix de cygne mourir sur des mots d'espoir
Et promets-moi de les vivre pleinement dans la lumière de la Confiance même glissante dans le verglas de l'incertitude
Nanaa
Incertitude qui désespère mon organe, animant une multitude de peurs et d'angoisses, la seule promesse que je puis me permettre cher toi, sera de continuer à écouter ton cri d'amour,
Mes veines, mon cœur, ma sueur, mes gênes, n'ont pas oublié la douleur, vivre sans rancune, telle est le gain des patients,
Ehesa
Incertitude, ce vers qui ronge ta Foi et t rabaisse aux Bermudes de l'âme tremblante à s'unir
Et qui te vide d'envie et d espoir quand donc voudras-tu t'en défaire
Il te suffit pourtant de le Vouloir
Nanaa
La foi qui a une foi disparu, ne peut que prendre comme assurance une certitude, je le Veux, pourtant...
Ehesa
Elle apparait cette lumière n désespère de croiser sa route tel l'enfant innocent regardant l ciel espérant y vivre le songe de l'étoile filante
Tu dois ou non, sois la seconde métamorphose sois lionne
Dépasse la chamelle docile adossée à son sort jusqu'à ce qu'elle se vide sous le flanc de la docilité au pessimisme et au poids accablant des infortunes de l'existence
J'y crois attiré et séduit par le charme du doute
Nanaa
Je me sens à présent, comme le petit ange qui vient de se réveiller du songe de noël et de ses extravagances, je serai vivante de joie si seulement tu y croyais
Crois en Nous et devient ce prince qui m'a tant fait rêver lors de mes nuits agitées
Devient ce roi qui sauve son peuple suite à la tristesse de la rébellion
Doute qui a détruit et servi pleines de déception encourant une perte qui pourtant promettait meilleur
Ehesa
Je serai ce seul dressé contre la détresse et qui t promet tendresse
Nanaa
Une solution de braise tu me propose, un rythme de fer, je réplique, je sens plus qu'un feu ardent entre nous, une main tendue par Belzébuth
Tu m'entraînes dans une effusion enflammée et déconcertante, cette passion qui nous lie devient dangereuse et sulfureuse
Ehesa
C’est bien le but, ce havre par delà mille autres se rebutent et butent sur l'insuffisance de leur volonté
Elle devient sang, Flanc, Rang, Etang et Roman
C'est notre plus naturel droit que de tenter
Jusqu’à l'Heure du sacre
Nanaa
Dans cette vie, qui ne tente rien n'a rien, mais avec toi, c'est en tentant que l'on a tout
Ma volonté me pousse vers toi, mais mes pieds restent sur terre... Il devient roi, foi, joie, émoi, et Troie...
La manière dont tu envisages ta destinée laisserait perplexe le plus ivre des gaulois
Car ta vision enchaîne d'aventures, de voyages intrépides, de morsures mortelles, de vibrations exagérées, de brulures assommantes.
Ehesa
Encore qu'il n'est instruit de ma Loi qui se trouve, c'est un secret, entre l'Idéal et la Volonté l'atteignant tel Babel réussissant enfin à se hisser au Ciel
Nanaa
Serait ce sage de concevoir un idéal dans une volonté aussi enflammée... La montée vers l'extase est ton chapelet, la fièvre de Valériane est ta devise, tu fais peur
Ehesa
Que ne pourrais-tu offrir de couleur, de belles heures à ce monde, jusqu'où ne pourrais-tu porter sa magie ? Jusqu’à quelle hauteur ne pourrais-tu la mener de ta Force veuve, dans la vive de ton espoir qui a déserté
Retrouve tes terres et prends les airs
Je ne suis que candeur pourtant tout est Temps chez moi de quoi as tu peur ?
Nanaa
De toi. De ta magie, de ta fureur de joie, de tes passions, je n'ai peur que de ta joie, j'envisage me jeter dans tes bras dans une autre vie, car celle là m'impose encore plus de sérieux et d'abstinence …
Ehesa
Tu ne diras rien tu laisseras tout au bonheur des ténèbres ils s'en repaitront ils sont restés tant de temps à vivre l'injustice de la Clarté s'octroyant leur pitance
Ils ne verront rien car ils seront du Monde comme nous ns en sommes hors du Dedans
Nous n'entendrons rien des misères et des brulures k leur causeront leurs imaginations, de celles qui ne s'apaisent que dans la confession, celle qui fuse dans l'incertitude et dont on ne c ou elle atterrira
Nanaa
Je sens être du monde des vivants, pas celui des anges, ni des surdoués, je me sens vierge et innocente face à tant de fusions et de mouvance, ma voix se casse à force suivre votre rythme, car tel un colibri je ne chante qu'au rythme de l'amour, je ne puis m'engager avec puissance et volupté, ma chair ne contient que ce qu'elle n'en peut, tu as construit un château aux cieux, dignes de ta montée et de ton effervescence, ma joie se lie avec la tienne, je n'eus d'autres choix que de te suivre, dans ce cas allons, au risque de mourir, allons, au risque de périr, je te suivrai où que tu ailles, car vois je, une vie sans toi serait flemme
Ehesa
Le dernier speech ultraviolet l'ozone de mes trois dimensions
Il est du Surréel, de l'Irréel et dans sa plus pauvre fortune du Réel
Nanaa
Trois surcharges qui envahissent la paix de mon existence, Surréel je vis et je sais le sens de nos pulsions, Tendant vers l'irréel où la conscience sent une vie sans crainte sans doute et mesurée à nos ambiances, et un souffle de réel car sur cette terre nous nous envolons en partance pour l'autre monde
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