[POESIE] Le Paradis Des Amoureux Des Strophes !

Rappel du premier message :

C'est ici le Paradis des poètes du forum ! Lâchez votre encre.....
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Je vous fais part donc d'une de mes publications personnelles !
Dites moi ce que vous en pensez !
C'est vrai que je ne me contrains pas trop sur le respect sans condition de la mesure sur les 12 (alexandrins) mais avec mon style de vers plus ou moins libres (plus simple d'ailleurs) je crois avoir fait ressortir mes sensations et sentiments !
Toujours est-il que c'est vous les juges !!
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Allons voir les vagues

Je te rends ta mèche
Mignonne, viens, je t'amène à la pêche
Nous prendrons témoin l'autel des vagues
Là, sous ce silence loquace je t'enfilerai ta bague

Ô voleuse ! Laissons-la dérober le sable sous nos pieds
Cette eau si inoffensive, à nous, ne peut se fier
Déroulant sous nos silhouettes un tapis ondulé,
Comme toi elle cherche à être adulée

Mignonne, grimpe, là-haut, sur le toit de tes douceurs
Positionne tes flèches et, je t'en supplie, vise mon cœur
Ma vie, n'est-ce pas, comme la tienne
Souffre et souhaite le bonheur que de la nuit advienne

THIAM Babel
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Aujourd'hui c'est jour de fête
On est à la foire de la poésie
De stand en stand ma joie n'a fait que croître
Chez Zalzal, le dico est au menu, les mots
Sautent, bondissent et filent à toute allure
Un passage chez Lyncx et là le talent rime
Avec desinvolture ...C'est la foire aux mots
Et ma visite continue..
Cette fois du côté de chez Tea
Et la Muse aux rondeurs demiurges
Souffle son venin dans le coeur d'Orphée
La sveltesse des mots fait figure de menu..
Encore des mots toujours des mots car
Cest la foire des mots.

Ce soir, j'ai revé d'Hasdrubal
Et d'Hannibal,
Fier, amimal,
Sur son pachyderme à l'assaut d'Epinal.
J'ai rêvé qu'Amilcar Cabral
Revenait soulager notre mal
Notre trachome que traverse ce pal.
J'ai rêvé, ce soir de ce fanal
Qui nous éloignera des rorquals
Qui nous rongent et nous empalent.
J'ai rêvé que des visages pâles
S'évaporaient en lourdes opales;
Ce rêve banal, écrit en Mangal
Dans la noire suie de nos annales
Me tint hagard et anormal.
Cette litanie sombre qui tachait nos futals
Ce songe fatal à nos vierges foetales
S'en allait. Mais laissait un souvenir anal
Cruel, à nos éplorées Vestales...

Je voudrais tant contempler mes temps d'antan
Sans le tain l'entourant et le tarissant
Je voudrais tant y rentrer pour un instant
Sans le taon me tenaillant tout puissant et menaçant .
Je voudrais tant partir tannant en avançant
Sans les tessons dans mon corps me pétrifiant.
Tant de temps passé au présent qui me talonne
Tantôt vêtu de son tartan tardif montant sur son tarpan
Tantôt tenant sa tarlatane teintée toute de coton tartreux.
Tant de temps passé au présent qui me tatillonne
Me tarabustant de son talent en me tassant
Me taraudant de son tamis à retardement.
Je voudrais tant retenter un instant de retentir
Sans me repentir, sans tourbillon me tourmentant
Mais le temps est un passant mastodonte qui te mate
Matineux et matricide, sans témoins et sans pitié
Je ne veux pas mourir de mon temps

Tu ne trépasseras pas de ton temps, ni en mon temps
Tartare barbare et barbu, Tao tâtonnant et montant
Talibé en terre intacte, qui tousse et qui attend
Le terrible tonnerre statufiant les tétons exaltants

Au pire, tu seras un prisonnier enfermé par dedans
L'empire tonitruant de la honte et des carcans ardents
Tu seras peut-être souillé, enfourné entre des tridents,
Tu sera Prométhée, Cerbère qui n'aura que deux dents...

Au mieux, tu seras un prisonnier renfermé par dehors
Les vieux rêves perdus au milieu des belles myriades or,
Les vieux ports déserts de la Cité aux mille miradors
Tu seras le condor retors qu'Aurore pleure et adore...

Mais, au bout du compte, tu n'es qu'un sombre militant
Manifestant contre le latent, piéton parmi mille gitans
Citant tant de bannis que les Bacchantes en bénirent Satan
A la fin, tu t'étends, luttant et haletant sous l'Autan...

Je t'intitule "Allitérations hantés en Téa majeure"

zalzal a écrit:Je voudrais tant contempler mes temps d'antan
Sans le tain l'entourant et le tarissant
Je voudrais tant y rentrer pour un instant
Sans le taon me tenaillant tout puissant et menaçant .
Je voudrais tant partir tannant en avançant
Sans les tessons dans mon corps me pétrifiant.
Tant de temps passé au présent qui me talonne
Tantôt vêtu de son tartan tardif montant sur son tarpan
Tantôt tenant sa tarlatane teintée toute de coton tartreux.
Tant de temps passé au présent qui me tatillonne
Me tarabustant de son talent en me tassant
Me taraudant de son tamis à retardement.
Je voudrais tant retenter un instant de retentir
Sans me repentir, sans tourbillon me tourmentant
Mais le temps est un passant mastodonte qui te mate
Matineux et matricide, sans témoins et sans pitié
Je ne veux pas mourir de mon temps

Pdr, mdr Essatamente ça fait un peu teateateateateatea.
Nan serieusement je pensais à té de temps pas à té de téa.
C'est vrai néanmoins que c'est son poème précédent avec le "je voudrais tant..." qui m'a inconsciemment stimulé.

Mais comment diantre tu fais aussi vite??

J'ai passé au moins 2-3 heures dessus le mien, et cette fois ci avec le dico.
Mais toi on dirait que dès que tu as lu le mien tu as pondu séance tenante le tien.
ça m'éspoustufle.
Essaie de faire un poème sans tes techniques secrètes de sabbat polyglotte.

Je ne pense pas que t'aies passé 2heures dessus...

Cependant, ton allitération allusive et titanesque me laisse pétrifié: Moïse qui voit les tablettes. Je ne saurais y répondre pareil, eussé-je été enfermé 10 jours avec l'Universalis...

Il faudra que tu commences à les momifier, tes oeuvres.

Arrêtes de garder ton Styx pour toi tout seul, espèce de Cerbère, et montre nous le chemin qui conduit à la source d'Arcadie qui tant t'inspire.

(C'est bien wikipedia quand même)

L'âme vibre aux sons de mots
Des joies et des tristesses
Parfois les jours sont longs
Alors, on appelle la Déeese
Qui nous rappelle les sons
nus sans forteresse.
Et c'est une satisfaction
D'entendre cette sagesse
Offerte sans compensation
Cadeau de la prêtresse
J'apprends cette religion
Des lettres et caresses
Qui tombent à temps.
Sans rancune sans paresse
Doucement chaque ration
C'est de la noblesse
qu'il s'agit ici et maintenant
Merci de l'inspiration

Je suis un poète abandonné
Qui cherche inspiration dans la nature
Je suis un prince déchu
Qui cherche refuge dans l'espoir
Je suis un homme ordinaire
Qui cherche le zenith dans mes souvenirs
Je suis un magicien sans talent
Qui cherche le secret de l'inaudible
Je suis un berger sans troupeau
Qui passe ses journées dans les prairies
Je suis un volcan sans lave
Qui sommeille en plein été.
Je suis un vates qui avance
Juste aux sons de mon clairon
Je suis un homme simple
Qui essaye de par les mots
D'oublier les aléas du quotidien.

Qui pourra parler sans dire la réponse
mais le résultat de nos recherches.
Qui raisonnera la norme de la ronce
rodant autour de nos repaires rustres
Qui rentrera gaillard et sans remous
avec les rêves rincés de roses
Qui sera la reine, le roi et son royaume
réunis par la religion et par l'amour
Qui recevra dans la rade de son port
le rhum de l'arbre ramant sans ruse
Qui respirera l'air rance de fleurs raides
remontant le cours de la rivière rouge
Qui ouvrira la ruche remplie de risques
sans redouter ses secrets rédhibitoires
Qui vivra de rouilles noires raclées
du réservoir regorgeant d'allégresses
Qui voguera les galères sur les cordillères
rondes d'arguments sans rogne ni vergogne
Qui mènera les troupes des armées réticentes
aux épreuves de la terreur des récalcitrants

Qui relira ces rimes rendues sans interrogations

Lis une fois de plus en conjuguant avec es
D'un oeil nouveau tu vois qui. Qui c'est TU

Ecrire pour extraire le venin des entrailles
Ecrire et mourir dans l'apanage de sa rage
Ecrire sans crainte et peureux d'un âge
Ecrire en pleurant les mots qui cisaillent
Ecrire la terreur des larmes sans source
Ecrire sourd d'eau sans voir ce qui tenaille
Ecrire les yeux arrachés le regard sur la faille
Ecrire titubant à l'aube de la nuit tremblante
Ecrire sans entendre des mots tonitruants
Ecrire vorace de verbes tendres et féroces
Ecrire de chagrin de regret et de remords
Ecrire le coeur mordu par des mots et des torts
Ecrire les coups reçus les coups rendus et leur douleur
Ecrire le temps blessé tranché des heures passées
Ecrire ravagé sans précisions sans raisons
Ecrire sans attendre à l'instant de l'émotion
Ecrire pour vivre, Ecrire et vivre, Ecrire pour vivre

Eh bien en voilà des maniéres.Tant pis si je dois encore réfléchir pour pondre un oeuf

Chemin qui trace les ombres inconnues
menant au savoir caché de brumes reçues.
Ton appel à te rejoindre est un ordre tendre
et la boussole s'émeut et frémit de te entendre.
Une force naîtra sans faille marquant l'heure du départ
guidant la route sans mers où l'étoile navigue seule
Ces terres ignorées inhabités entourées de nos rejets
seront sabrés de sentiments de valeurs et de non sens
Marchant désarmés et vêtus de sensations
nous serons légion à suivre ensemble ce destin
nous serons soldats apprenants de nos blessures
nous aurons nos mains nos pieds nos coeurs
Nous te cheminerons et nous arriverons

Paaapapapapapa.Tu ponds autant d'oeufs par jours?Décidément.

Une poule a besoin de son coq pour pondre. Et le coq a besoin de poules pour cocoriquer. Viens pondre stp!!

Je suis toujour vierge,et le coq manque d'air

Coq de fierté enflé
à la crête poivre rouge
Ton chant est un réveil
des sommeils
des hommes
des poules
Coq de combats mortels
de sang et de paris
Tu nous ressembles
aux arènes de la vie
Tu n'est pas éternel

Moi aussi je veux pondre,alors coq inspiré monte sur moi

Portes de ta caverne
Qui sont éperonnées
Sans son du sem sem
Quarante fois enfoncées
Les trésors sont explorés
Des perles de dialdiali
De pagnes blancs
Et de menthe fraiche

Je suis féconde,demain je pondrai

Heureusement. J'ai hâte de te lire. J'adoore, ça m'inspire. Tu es vraiment littéraire, poétique. Ici je vais dire, la bas tu es "una guarra"

Aller bonne nuit à toi et à tous aussi.Lyncx tu m'as échappé today

Rester seul à ne rien faire, ne pas avoir la possibilté même de profiter de ce beau soleil, tellement la paresse nous entraine dans son sillage.
Regarder le télé et toutes les conneries qui passent sans se prendre au serieux. Le temps passe et toujours nous, sur la même place sentons ses effets nocifs peser sur notre corps. Juste une minute pour écrire ces mots d'un instant, c'est mots d'un moment.

zeriézékiri a écrit:Rester seul à ne rien faire, ne pas avoir la possibilté même de profiter de ce beau soleil, tellement la paresse nous entraine dans son sillage.
Regarder le télé et toutes les conneries qui passent sans se prendre au serieux. Le temps passe et toujours nous, sur la même place sentons ses effets nocifs peser sur notre corps. Juste une minute pour écrire ces mots d'un instant, c'est mots d'un moment.

Le temps passe.....c'est tout simple et pour tant je pleurs. C'est vrai. Putin quel pleurnichard moi.....

Tu es pressé d'ecrire
Comme si les mots n'avaient
Plus de secret pour toi
Pressé d'ecrire comme si le temps
N'est plus ton allié
Pressé d'ecrire si tu avais oublié
Cet intervalle incalculable entre
Un projet conçu et son execution
Pressé d'ecrire comme si tu etais
Un paria qui laisse un message à
Ses semblables
Pressé d'ecrire comme si le vent etait
Venu te chercher pour t'emmener
Avec lui vers d'autres horizons
Pressé d'ecrire comme si les mots
Etaient une therapie pour tes maux
Pressé d'ecrire comme si tu
Etais en avance sur ta vie.
Hâte-toi alors de transmettre
Tu es le martyre.

zeriézékiri a écrit:Tu es pressé d'ecrire
Comme si les mots n'avaient
Plus de secret pour toi
Pressé d'ecrire comme si le temps
N'est plus ton allié
Pressé d'ecrire si tu avais oublié
Cet intervalle incalculable entre
Un projet conçu et son execution
Pressé d'ecrire comme si tu etais
Un paria qui laisse un message à
Ses semblables
Pressé d'ecrire comme si le vent etait
Venu te chercher pour t'emmener
Avec lui vers d'autres horizons
Pressé d'ecrire comme si les mots
Etaient une therapie pour tes maux
Pressé d'ecrire comme si tu
Etais en avance sur ta vie.
Hâte-toi alors de transmettre
Tu es le martyre.

Donnez moi de kleenex!!!

zalzal a écrit:

zeriézékiri a écrit:Tu es pressé d'ecrire
Comme si les mots n'avaient
Plus de secret pour toi
Pressé d'ecrire comme si le temps
N'est plus ton allié
Pressé d'ecrire si tu avais oublié
Cet intervalle incalculable entre
Un projet conçu et son execution
Pressé d'ecrire comme si tu etais
Un paria qui laisse un message à
Ses semblables
Pressé d'ecrire comme si le vent etait
Venu te chercher pour t'emmener
Avec lui vers d'autres horizons
Pressé d'ecrire comme si les mots
Etaient une therapie pour tes maux
Pressé d'ecrire comme si tu
Etais en avance sur ta vie.
Hâte-toi alors de transmettre
Tu es le martyre.

Donnez moi de kleenex!!!

Zalzal,
j'ai ecris le poème mais il est reellement de toi et our toi..

Alors vous l'avez écrit ensemble
Et c'est pour deux ensemble

Ad vitam eternam et caetera et caetera
Cette clameur allege ce coeur en langueur
Cette clameur allege de cette pesanteur
Ad vitam eternam ad vitam eternam
Tel un refrain je me le chanterai
Pour ne pas sombrer dans l'ivresse du desespoir...
Et ma Muse au sourire de safran
Dansera nue devant mes accords majeurs
Elle dansera comme une squaw; la danse du ventre
Et de ses pas je vais imiter comme mon refrain
Ad vitam eternam....

C'est fou.
L'inspiration
Mutuelle
À sommes égales.
Les unes et les uns
s'inspirant entre soi
Et ça va de soi
Et de plus belle
Téa ma belle
Ecrit sans gêne
Un ensemble
Assemblé de vers
Tu es le Réverbère
Qui donne la lumière
D'amour et des poèmes
Suivis et enchaînés
Je veux encore pleurer
À te lire et te relire

Ce matin au réveil, Amertume me prend
D'écrire ces mots chargés d'élans
Action lente d'un coeur qui s'éprend
De sa plume et de son sombre talent
Amertume me détend, amertume m'inspire
Dans le carcan que je me suis bati
Amertume me définit et m'aspire
Dans son malstrom chaud et maudit...

Monarques!
Mots d'errant
Mots d'hère
Maux d'Est
Magnifiques moments.
Modeste
Mot der
Modérant
Mon arc.

Mes mots sonnent dans la nuit sans fard
Et pansent mes doux maux épars
Et je danse, par monts et par
Vaux abyssaux: je célèbre leur dard.

Mes mots s'en vont, tristes et tragiques ombres hérauts
Certains qu'à l'horizon, ils trouveront leur sombre héros.

zalzal a écrit:C'est fou.
L'inspiration
Mutuelle
À sommes égales.
Les unes et les uns
s'inspirant entre soi
Et ça va de soi
Et de plus belle
Téa ma belle
Ecrit sans gêne
Un ensemble
Assemblé de vers
Tu es le Réverbère
Qui donne la lumière
D'amour et des poèmes
Suivis et enchaînés
Je veux encore pleurer
À te lire et te relire

Pour toi
J'écrirai
Encore et toujours
Tant pis si tu pleurs
Des larmes
Il m'en reste plus
Je les toutes versées
Sur tes mots magiques
Mais du sang j'en ai
Et je suis préte à les verser
Jusqu'à ce qu'il m'en reste plus
Même si mort doit s'en suivre
Puis que tu m'as offert
Le paradis des mots

Ma petite abeille butineuse
Qui pique de son dard
Ecoute ma berceuse:
Et ne meurs pas
C'est mon sang
Que je te donne
Et non le tiens
Que je te prends
C'est ici et maintenant
Que la joie est abondante
C'est ici le paradis
Des tes mots avec les miens.
Butine encore, Pulpeuse

Ce matin
Je pense
Je suis
J'essuie
Ta suie.
Je te fuis
Tu me suis
Je te nuis
Tu m'appuies
Et je t'épuise
Et tu me puises
Oui! Cette nuit
Sur mon ennui
Tu as joui
Tu as luit.
Je suis celui
Qui enfouit
Son gros buis
Dans ton puits...
Aujourd'hui
Je me panse
A la fin.

Sentinelle tu vas faire des sommations aux curieux
On creera des mots-valises des mots de passe
Tels catarsis, ataraxie, ondée, zephir, soleil
Tu seras la deesse protectrice de cet havre
Et de ma lyre monocorde je te jouerai
Des gammes inventées uniquement pour toi
Dans tes heures de repos; celles de la deesse..
La deesse aux pieds nus que la rosée matinale
Desengourdit des pesenteurs de la nuit.
Et devant ta sveltesse je vais trembler
Comme l'alouette au bord du fleuve
Que la rosée hiémale fait trembler de froid.
Je voudrais être l'oiseau migrateur pour
M'envoler emportant avec moi ton nom
Que je chanterai lors de mes periples.
Deesse, tu seras ma protectrice.

Un jour, l'homme se leva pour contempler l'azur dôme qui l'intriguait
Un jour, l'homme se percha au faîte de sa vigie, le sens aux aguets
Il voulait voir poindre l'éternel, il voulait traverser le matin à gué
Il voulait être Ulysse qui, vers le dernier rayon vert, voguait.
Et l'homme partit, le coeur en bandoulière, vers l'Ennui
Il partit sans regards, sans bagages, ses joies finies
L'homme s'en fut toucher le bleu ciel et l'infini
L'homme marcha, de jour comme de nuit
Dans mille vaux, dans mille et un puits
Acharné, maintes fois il s'évanouit
Maintes fois, on s'en prit à lui
Les mers le prirent à parti
Le vent d'est le battit
Honni, banni, puni
Mais paria béni.
Et nu, perdu
Il vit, ému
Son but.
Il lut :

Oz.

L'élue
Ville-ru
Qu'Isis but
Et mu, il chut.
Roses et proses
Sur ses ecchymoses
Guérirent ses maux bruts
Et calmèrent son âme en lutte
L'homme retira les épines hirsutes
Qu'il avait rencontrées dans sa chute
Et pansa ses plaies encore rougeoyantes
Par ses larmes et par les étoiles larmoyantes
L'homme pleura, et pria sur cette terre brûlante
Cette terre chaude qui rappelait les nuits d'Alicante
Sous ses pieds, un chœur battait: celui des Bacchantes
Sous ses pieds, un coeur battait à un rythme binaire, païen.
Et de nouveau, il chut dans l'oubli: ce monde n'était pas le sien
Cet aurore idéel qu'il chercha, trouva, et qui l'a soustrait des siens
Sous-tendait l'enfer. Et amer, l'homme partit. Et remit sur lui ses liens.

Devant l'homme, le Néant.

lyncx a écrit:Ce matin
Je pense
Je suis
J'essuie
Ta suie.
Je te fuis
Tu me suis
Je te nuis
Tu m'appuies
Et je t'épuise
Et tu me puises
Oui! Cette nuit
Sur mon ennui
Tu as joui
Tu as luit.
Je suis celui
Qui enfouit
Son gros buis
Dans ton puits...
Aujourd'hui
Je me panse
A la fin.

T'as niqué hier soir....j'en suis sûr.

lyncx a écrit:Un jour, l'homme se leva pour contempler l'azur dôme qui l'intriguait
Un jour, l'homme se percha au faîte de sa vigie, le sens aux aguets
Il voulait voir poindre l'éternel, il voulait traverser le matin à gué
Il voulait être Ulysse qui, vers le dernier rayon vert, voguait.
Et l'homme partit, le coeur en bandoulière, vers l'Ennui
Il partit sans regards, sans bagages, ses joies finies
L'homme s'en fut toucher le bleu ciel et l'infini
L'homme marcha, de jour comme de nuit
Dans mille vaux, dans mille et un puits
Acharné, maintes fois il s'évanouit
Maintes fois, on s'en prit à lui
Les mers le prirent à parti
Le vent d'est le battit
Honni, banni, puni
Mais paria béni.
Et nu, perdu
Il vit, ému
Son but.
Il lut :

Oz.

L'élue
Ville-ru
Qu'Isis but
Et mu, il chut.
Roses et proses
Sur ses ecchymoses
Guérirent ses maux bruts
Et calmèrent son âme en lutte
L'homme retira les épines hirsutes
Qu'il avait rencontrées dans sa chute
Et pansa ses plaies encore rougeoyantes
Par ses larmes et par les étoiles larmoyantes
L'homme pleura, et pria sur cette terre brûlante
Cette terre chaude qui rappelait les nuits d'Alicante
Sous ses pieds, un chœur battait: celui des Bacchantes
Sous ses pieds, un coeur battait à un rythme binaire, païen.
Et de nouveau, il chut dans l'oubli: ce monde n'était pas le sien
Cet aurore idéel qu'il chercha, trouva, et qui l'a soustrait des siens
Sous-tendait l'enfer. Et amer, l'homme partit. Et remit sur lui ses liens.

Devant l'homme, le Néant.

C'est sûr tu cisailles tout avec tes ciseaux verbaux....l

Paaaapapapapapapapa génial

zalzal a écrit:

lyncx a écrit:Ce matin
Je pense
Je suis
J'essuie
Ta suie.
Je te fuis
Tu me suis
Je te nuis
Tu m'appuies
Et je t'épuise
Et tu me puises
Oui! Cette nuit
Sur mon ennui
Tu as joui
Tu as luit.
Je suis celui
Qui enfouit
Son gros buis
Dans ton puits...
Aujourd'hui
Je me panse
A la fin.

T'as niqué hier soir....j'en suis sûr.

Si, j'ai fait la chose hier soir, mais je n'ai pas joui. Je me suis donc endormi. Résultat: ce matin, mon oblongue plume me grattait...

Me voila une deuxieme fois devant le confessionnal
Pour encore me débarasser de ce poids qui m'assomme
Chère prêtresse, il est des choses qui, à beau vouloir les garder
Nous usent nous cuisent et nous dévorent... Ça tu le sais mieux que
quiconque ..
Et me voilà atteindre le point de non retour à cause
Du plaisir....
J'ai aimé une femme et je lui promis fidélité ,respect et amour entier
Mais il est d'autres amours que je vis qui n'ont rien à voir avec elle je et je sens que c'est pas trop catholique..J'èspere que tu me diras non..
Ma chère prêtresse ne dit-on pas que l'amour est un engagement
entier?
Si oui je crois que cela signifie faire abstraction de toute qui serait pas la nôtre... Mais malheureusement moi mon coeur est partagé entre deux
femmes et le drame est qu'elles comptent toutes deux pour moi.
Je ne saurais vivre avec l'une sans pour autant que l'absence de l'autre me pèse..
Ça parait impossible et pourtant c'est vrai...
Ça parait indicible et pourtant je le raconte...
Ça parait ignoble et pourtant je trouve que c'est une belle histoire...
Et les belles histoires d'amour telle que celles deTristan et Iseult ou d'Erec et d'Enide sont rares....
Je ne sais pas chère prêtresse quel choix faire car le choix est synonyme d' élimination et je veux pas éliminer l'une au profit de l'autre... je préfère à ce choix connaitre le même sort que l'âne de Buridan...
Il est tant que je te dise qui est cette femme avec qui je partage celle de mes engagements...
A qui j'ai promis de me donner qu'à elle ....
C'est la Muse car je jouis avec elle autant qu'avec ma femme si ce n'est plus...
Elle m'inspire les mots doux que je chuchote la nuit aux heures où l'homme raconte des monts et des merveilles...aux oreilles de ma femme..
Ma chère prêtresse dis moi que cet amour n'est point adultère car
ma vie n'a de sens que par rapport à cette dualité...
Cette Muse m'inspire et m'amuse alors que dès fois ma femme m'abuse...
Faut il que je fasse un choix face à cette situation cornélienne?
Chère prêtresse à toi la parole pour me libérer..Toi qui peut échapper aux plaisirs...afin je crois..

Le pain assoiffé se lève
Affamé de soif chaude
De farine, de sel et mains.
Le pain est justice et droit!
Et tous ceux qui nourrissent
Les affamés de justice
Affament la justice.
La justice n'a pas faim
De leur pain de charité.
Le pain est le sacrifice
De rêves de puissants.
De ceux qui l'habillent
Sans l'âme de l'humain.
Le pain est droit et justice!
Pétri sans pensées mûres
Amassé sans force dure
Le pain est chaud et tendre
Nourrissant l'esprit nu.
Le pain naît juste et nu.
Pain de justice et droit,
Pain nu. Le pain nu.

zalzal a écrit:

Symbole des fécondités
Révélation d’amour divine
des moines en robes safran.
Fleur d'hymen, vierge et pure.
Couleur fruit du fruit de la couleur.
Orange de Jus d'orange des orangers
D'orangeraies. Ton nom se dit Narandja
En langue arabe,et Nagarunga en sanscrit.
Du Jardin des Hespérides, au flanc de l'Atlas
Héràcles te déroba et fit l'offrande de ton fruit.
Et c’est de ton sourire de sphère totale ovalisée
De pomme rouge, et pomme jaune et Pomme d'or
Que brille ta couleur au panthéon de l'arc-en-ciel.
Raconte tes voyages et tes histoires et tes secrets.
Es-tu le Graal de croisés sales, brutes et ignares
T'arrachant des entrailles de la Sainte Palestine.
Et que dis-tu au souvenir de la dame du XVIIè:
Anne Ninon de Lenclos femme belle et lettrée.
Ton jus sur son corps, le secret de sa beauté.
Le point d’équilibre de la libido avec l'esprit.
Orange ronde de chaleur, de terre de soleil,
On te chauffe, tu es gelée de marmelade.
On te tranche, tu es jus de pulpe douce.
Et même si tu es amère de bigarades,
On te bois à l'eau de fleur d'azahar,
Et on te sent à l'essence de néroli.
Orange, orangette et orangeade,
De la luxure tu es l’emblème
Et de Dyonisos sa couleur

Mec, sou ma améé 44 ans ni yaww la beugg méll... Pulpeux et verbeux. Surtout verbeux.

Tu devrais venir te promener ici...