Une autre histoire de femme de modou-modou!!!
source: ilestmidi.netSira Sané écope de 5 ans de travaux forcésNos compatriotes expatriés mariés doivent-ils restés pendant plusieurs années sans revenir auprès de leurs épouses, pensant que celles-ci pourraient les attendre sans problème ? Cette interrogation interpelle au premier chef l’époux de Sira Sané, resté pendant 9 ans en Espagne, sans venir la voir. Conséquence, cette dame a eu tout le mal du monde pour résister aux avances des hommes, puisqu’elle sera abusée par un commis peseur avant de mettre au monde un mignon bébé. La mésaventure lui a valu d’être inculpée d’infanticide sur ce bébé. Pour cela, Sira a écopé ce lundi, devant la Cour d’assises, de 5 ans de travaux forcés. Matière à réflexion ! Les faits remontent au 4 septembre 2004 lorsque Sira, 27 ans, accoucha d’un beau bébé de sexe masculin. Ce fut sous un manguier situé non loin des champs de mil du village de Dialadiang, situé à proximité de la frontière nord de la Guinée-Bissau. Vu son absence prolongée de la maison, un de ses beaux-frères alla à sa recherche après avoir demandé de ses nouvelles à son fils. Il trouvera Sira, selon la version de celle-ci, sous le manguier et le bébé sans vie, enveloppé dans un pagne. Ce monsieur se serait empressé d’amener le bébé auprès des éléments de la Sûreté nationale soupçonnant Sira de l’avoir tué. Informée, la gendarmerie se serait rendue sur les lieux avant d’appréhender Sira. Une enquête sera ouverte. Le certificat de genre de mort établi le 27 septembre par le docteur Abdou Diop, médecin-chef du district sanitaire de Vélingara, révélera que le corps du nouveau-né âgé de 72 heures avait des signes de contusions cervicales de nature à confirmer la thèse du décès par étouffement. Devant les enquêteurs, Sira reconnaît les faits qui lui sont reprochés avant de revenir sur ses propos, soutenant que le bébé était mort-né. Il ressort du dossier d’accusation qu’en allant accoucher seule dans les champs, sans aide ni assistance et en enterrant aussitôt son bébé très vulnérable, Sira aurait l’intention manifeste de donner la mort à son bébé. D’ailleurs, cette thèse serait d’autant plus plausible que toujours selon le même dossier, Sira aurait caché sa grossesse jusqu’au huitième mois, coïncidant avec son accouchement. L’enquête de personnalité lui a été favorable, tout comme il n’est apparu nulle part dans le dossier qu’elle ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales au moment des faits.
Devant la barre hier, l’accusée revient sur la version selon laquelle elle aurait accouché d’un mort-né et qu’en aucun moment, elle n’aurait enterré son défunt bébé.
La version de Sira sera balayée d’un revers de main par le jeune avocat général Moustapha Ka. Il martèlera que c’est Sira qui a bel et bien commis cet acte «ignoble» consistant à tuer son propre bébé avant de l’enterrer. «Sira est à 100% coupable d’infanticide même si l’enquête de personnalité lui est favorable » a-t-il déploré, avant de requérir une peine de 10 ans de travaux forcés.
Pour sa part, Me Maître Mouhamadou Barry, l’autre jeune avocat chargé de défendre Sira, a dit avoir noté «beaucoup de dysfonctionnements» dans le dossier d’accusation de sa cliente. Par exemple, rien ne révèle avec exactitude que l’enfant fût né vivant et viable. Il a, en tout cas, plaidé l’acquittement au bénéfice du doute. Car, a-t-il insisté, « on ne peut pas faire une application mécanique de la loi ».
La Cour d’assises reconnaîtra Sira, coupable d’infanticide mais lui concédera des circonstances atténuantes. Elle retiendra en son encontre une peine de 5 ans de travaux forcés. Mise sous mandat de dépôt le 9 septembre 2004, Sira sera libre à la même date, mais dans trois ans.
Ma position: Le journaliste a écrit:...avant de mettre au monde un mignon bébé...
Quel journaliste moqueur!
Il faut vraiment bien punir ces délits d'infanticide!
Les peines infligées me paraissent toujours trop insuffisantes!
Pourquoi pas 50 ans de travaux forcés à défaut d'une peine à vie ou d'une peine de mort?
Voilà qu'au lieu de punir les coupables, des individus mus exclusivement par l'argent (?) se permettent de les défendre!
Et ces hommes qui ne peuvent pas laisser les femmes des absents tranquilles?
Les égorger en public pourrait bien être la solution comme en Arabie Saoudite!
Mais pour ça, il faut revoir les lois!
diabarou diaambour bah la ca xam!