Il y a des poétes en herbe ici. Bravo Blakette.
Moi je vais faire un po-aime
Nuit de Dakar
Femme pose sur ma poitrine tes mains délicieuses
tes mains lisses plus que du soie
La dehors plus que les "Ndiaga Ndiaye" qui klaxonnent dans le haut vapeur des pots d'échappements
A peine pas même la chanson du "carrapide"
Qu'il nous berce le silence assourdi.
Ecoutons son chant écoutons battre nos nerfs irrités, écoutons
Battre la tension profonde de Dakar dans la pollution des quartiers perdus.
Voici que décline la lune asphyxiée vers son lit de mer salée
Voici que s'assoupissent les cris de haine, que les citadins eux même
hurlent de la gorge comme l'enfant sous les bras d'une nounou
Voici que les pieds des marchants s’alourdissent
Que s'alourdissent la langue des brouhahas alternés
C'est l'heure des étoiles et de la nuit qui s’affaisse drapée dans son long pagne de café
Les toits des immeubles luisent tendrement. Que disent-ils si confidentiels aux étoiles?
Dedans , l'appartement s'éteint dans l'intimité d'odeurs fades et sèches
Femme Allumes la lampe de filament que cause autour les nubiles comme les amantes , les amants au lit
Ecoutons la voix des anciens De Bel air. Comme nous autochtones
Ils n'ont pas voulu mourir, que se perdit par les trottoirs leurs talons d’Achille.
Que j'écoute dans la chambre enfumée que visite un reflet d'âme excitante.
Ma tête sur ses nichons chauds comme la cire au sortie du moule chauffante et fumante
Que je respire l'odeur des vivants, que je recueille et ressucite leur voix morte.
Que j'apprenne à vivre avant au de la du plongeur dans les hautes profondeurs de la passion.