[POESIE] Le Paradis Des Amoureux Des Strophes !

Rappel du premier message :

C'est ici le Paradis des poètes du forum ! Lâchez votre encre.....
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Je vous fais part donc d'une de mes publications personnelles !
Dites moi ce que vous en pensez !
C'est vrai que je ne me contrains pas trop sur le respect sans condition de la mesure sur les 12 (alexandrins) mais avec mon style de vers plus ou moins libres (plus simple d'ailleurs) je crois avoir fait ressortir mes sensations et sentiments !
Toujours est-il que c'est vous les juges !!
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Allons voir les vagues

Je te rends ta mèche
Mignonne, viens, je t'amène à la pêche
Nous prendrons témoin l'autel des vagues
Là, sous ce silence loquace je t'enfilerai ta bague

Ô voleuse ! Laissons-la dérober le sable sous nos pieds
Cette eau si inoffensive, à nous, ne peut se fier
Déroulant sous nos silhouettes un tapis ondulé,
Comme toi elle cherche à être adulée

Mignonne, grimpe, là-haut, sur le toit de tes douceurs
Positionne tes flèches et, je t'en supplie, vise mon cœur
Ma vie, n'est-ce pas, comme la tienne
Souffre et souhaite le bonheur que de la nuit advienne

THIAM Babel
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Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitié
Elle aime son Zéri qui la fait rêver.

joli poeme....

Là où soufflent et souffrent ces vieux sages
Là où s'assomment et somment ces ancêtres imaginaires
Là s'exclament et clament ces figures séculaires
Là se tissent et se toisent les chorifés de ces damnés
S'interpellent et s'interpènetrent nos rêves
D'âmes abandonnées à elles-mêmes..
Quand se taisent les coeurs et que les nôtres battent
Battent dans nos coeurs des choeurs: des douleurs
Quand la lune auréole le silence qui nous couve
Le simoun, de ses gammes sacrées orientent
Nos désirs demeurés zéphirs
Quand les pas s'envolent, et que les empreintes refroidissent
Le silence cartactique, cantique de nos coeurs balsamiques
Illumine de sa diaprure aphone le chemin vers
Le ciel azuré: symbole de notre periple anodin.

You still getting all the inner feelings off my words, mastering them, and taking them to a level that I even weren't able to fly at...

Lyncx a écrit:You still getting all the inner feelings off my words, mastering them, and taking them to a level that I even weren't able to fly at...

On parle le même langage sans doute. En realité quand je te lis j'ai comme l'impression de lire un poème rêvé.

Vous êtes des Ingénieurs de la Plume !

Un jour, seul comme un roi dans un espace vaste et calme, je me suis amusé à faire des expériences, des essais, des combinaisons comme je les aime pour me distraire.
Face à moi: une vierge qui me faisait les yeux afin de partager avec moi quelques moments d'echanges vulgaires. J'ai trouvé son attitute pétasse, je l'ai portée sur mes genoux, ses lèvres pulpeuses contre les miennes qui tremblaient, ses collines jumelles telles deux pommes de terre sorties du fourneau, degageaient une chaleur qui m'aneantissait les sens, ses mains, plus fines que diamant caressaient mon visage comme une ondée qui sillonne des passages secrets; pourtant, j'etais pas heureux en ces moments-là. Ce que j'aime chez la vierge, ce n'est pas son cadeau jusque là gardé pour des raisons que j'ignore mais sa pureté imaginaire, celle que je me fais moi même et qui me pousse à l'aimer sans raison concrète finalement.
Je l'ai remise sur pieds et l'ai trouvée impure, finalement je l'ai injuriée comme une garce. Quelques instants aprés qu'elle a fui de toutes jambes et de toutes larmes, je me suis repris à repenser ces quelques minutes qui venaient de passer et me suis trouvé imbecile. Mais pourquoi regretter un acte accompli avec une sincerité pleine?
Pourquoi?
Faudrait-il que je change et que je devienne un autre homme, différent de celui que je suis et me mettre sur le pupitre et deverser ma semence comme un gamin roi qui s'amuse avec sa cour? Et crier tout haut que ce que j'aime chez la femme c'est sa sincérité de mère?

C'est la question éternelle de la sincérité... Réside-t-elle en la nature de l'homme, ou en sa raison? Lequel, du regret, ou de l'acte regretté, est le plus sincère?

La question n'est peut-être pas là, mais plutôt du choix de vie qu'on fait, et du but recherché de son existence. Je me suis longtemps torturé, sur le fait que je ne faisais jamais le bien impulsivement. Je me suis longtemps haï, en maudissant cette nature ingrate, qui s'opposait en tous points à mes principes de justice. Et j'ai fini par me résigner, à ne faire que regretter ce que je ne pouvais changer...

Cet échange dont tu nous parles avec cette vierge, ne reflète-t-il pas simplement ton désir ardent de te vaincre, ton obstination à rendre le monde et les autres meilleur que tu n'es?

Tu m'as compris pâle compagnon
Et ton verset tel un liber (is) me
Va direct dans l'abysse de mon âme...
Pâle vagaboon d'un soir d'été
J'irai comme un bohémien
A tes côtés pour des errances folles
Des errances mensongères puisqu'infinies
Puisqu'eternelles et insatisfaites...
J'irai bien loin avec toi par les
Chemins sinueux et tortueux de la quête
Pousser et fixer des songes
Creuser des trous dans le ciel ouvert
Peindre des tableaux magiques
Sillonner les galaxies et de nouveaux mondes
Pour partager cette pâleur d'elu incompris.
Je t'ai compris sauvage rêveur et ton
Sourire lointain me va droit au coeur
Et à mon tour me fait sourire
Je t'ai compris sage passant et
Ton âme interpelle mon âme pour
Une communion salutaire et eternelle
Pour ensemble refaire la face du monde.

Petites lignes expérimentales.


Etats premiers et nations secondes
Comme les temps qui s'en vont à regret
Secousses primaires et esprits vagabonds
Comme un abandon à la grande muette.

Comme les regrets qui se font à temps
Voici les hypocrisies passagères!
Comme le silence des grands abandons
Voici les angoisses des coeurs en jachère!

Voici les passages hypocrites
D'un vent frais sur nos minarets sanglants
Voici le repos, au coeur de l'angoisse,
D'un aveu qui sursoit toujours sa pénitence...

D'une souillure, là-haut, sur leurs paix lointaines
Les muezzins s'escriment à la conjuration
D'un repentir qu'ajournent à jamais les confessions
Les sots dévots, hélas, s'annihilent en libations...

Les exorcismes s'acharnent sur nos messagers
Et s'arriment à leurs dépouilles des corbeaux
Les orgies choient, après que les piétés eurent su
Et déjà, le chaos reprend son trône...

Et s'abrogent nos saluts, et s'élisent son peurs
Statuts deuxièmes d'un vice originel.
Et tout l'infini nous fait ses adieux
Empires résiduels d'un anéantissement inné.

Libations lacrymales
Incantations infernales
Des halos la vestale s'etale
Metal aux senteurs fantôles
Balance, phalanges d'un dingyhys perdu
Violence vorace d'un monde qui se meurt
Pasteur aux litanies comprimées et incomprises
Imam aux incantations en sourdine
Plus de lumière si ce n'est toi soleil
Plus de choeur si ce n'est toi magister
Plus de d'harmonie s ce n'est toi artiste
Appel et on viendra s'agenouiller
Pour ecouter la prêche du vâte..
Vade mecum..

Lyncx a écrit:C'est la question éternelle de la sincérité... Réside-t-elle en la nature de l'homme, ou en sa raison? Lequel, du regret, ou de l'acte regretté, est le plus sincère?

La question n'est peut-être pas là, mais plutôt du choix de vie qu'on fait, et du but recherché de son existence. Je me suis longtemps torturé, sur le fait que je ne faisais jamais le bien impulsivement. Je me suis longtemps haï, en maudissant cette nature ingrate, qui s'opposait en tous points à mes principes de justice. Et j'ai fini par me résigner, à ne faire que regretter ce que je ne pouvais changer...

Cet échange dont tu nous parles avec cette vierge, ne reflète-t-il pas simplement ton désir ardent de te vaincre, ton obstination à rendre le monde et les autres meilleur que tu n'es?

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours cru que la poésie a un rôle socio-philosophique à jouer au-delà des mots et des combinaisons. C'est peut être la raison pour laquelle je me plais à mettre en prose certaines idées auxquelles je suis confrontées au quotidien. Peut être que certains ne me comprendront pas tel que je le souhaite mais je pense que l'une des solutions de notre monde est à cherchée dans la sincérité substantielle de la poésie.

Elle porte toujours quelque chose de nous, un engagement quelconque, un tourment ou une noirceur. La poésie ne peut être simple transcription du réel, elle participe à le changer.

Ce qui m'a toujours attiré chez elle, c'est la concision avec laquelle les idées peuvent s'exprimer, et la quantité de chose qu'une simple strophe porte en elle. Jamais je ne pus en dire autant en une page de texte libre qu'en un seul vers, car il porte tout le sentiment qui nous secoue alors, en ce moment précis.

Et justement, cette tentative continue de comprendre l'auteur, de l'interpréter comme il s'est interprété lui-même, c'est cette quête de l'autre qui fait belle la poésie.

Les mains d'Ida

Seulement avec mes mains
Je traverserai tes dix continents
Et seuls tes doigts m'habilleront
De tes seules caresses seulement.

Seulement avec mes mains
Je te bâtirai un empire sans fin
Seule toi sera ma reine
Ma foi et ma religion seulement.

Seulement avec mes mains
Je prendrai la mer entière
Pour pouvoir seul t'habiller
D'eau pure sans sel seulement

Seulement avec mes mains
Je labourerai la terre toute entière
Pour que tu n'aie jamais faim
Et que ton ventre sourie seulement.

Seulement avec mes mains
J'implorerai seul le Tout Puissant
De bien vouloir nous permettre
De partir ensemble seulement.

Seulement avec mes mains
Je crierai aux Cieux et aux Vents
Qu'ils arrêtent leurs douleurs
Pour que seule resplendisse ta joie seulement.

Seulement avec mes mains
Je combattrai seul le Temps
Pour que jamais il ne puisse t'ôter
De ta vie une seconde seulement

Seulement avec mes mains
Je cueillerai pour toi les framboises
Pour que jamais ses épines
T'égratignent au sang ton sein seulement.

Seulement avec mes mains
Je te demande seulement
De me donner éternellement
Tes deux mains seulement.

Zalzal, quel poème!

Tes vers et ses secrets, tes mains et ses mains seulement
Qui nous transportent dans l'oeil du cyclone...
Que ne mourrai-je déjà, si jamais je m'étonne
Que ta plume nous cause toujours ces si doux tourments?

(Je l'ai refait en plus musical.... vos poèmes sont grandioses, je les lit tous, merci)

Les mains d'Ida

Seulement avec mes mains
Je pousserai les continents
Pour que seuls Tes Doigts m'habillent
D'eau de neige et musc seulement.

Seulement avec mes mains
Je fairai un empire sans fin
Où seule Toi sera ma Reine,
Sur l'Auteuil d'or de ma Foi seulement.

Seulement avec mes mains
Je prendrai la mer entière
Et je seul t'habillerai
D'eau pure et de miel seulement

Seulement avec mes mains
La terre entière je graterai
Tu n'auras jamais plus faim
Ton Ventre souriera seulement.

Seulement avec mes mains
J'irai dire au Tout Puissant
Que nous voulons Partir ensemble
Ensemble nous deux seulement.

Seulement avec mes mains
Face aux Cieux, devant les Vents
Je prendrai tous leurs douleurs
Seule ta Joie vivra seulement.

Seulement avec mes mains
Au combat contre le Temps
Plus jamais il ne t'ôtera
De ta Vie une seconde seulement

Seulement avec mes mains
Les framboises je cueillerai
Et les épines qui te menaçaient
Oublieront le Sang de ton Sein seulement.

Seulement avec mes mains
Je te demande, Ida seulement
De me donner éternellement
Tes Deux Mains seulement.

that's beautiful zal

fatimmmmmmmmmm

Le Nom d'Ida

La Couleur Nuit
De Tes Paroles rondes
A le goût du musc
Et du cardamome

La Senteur tendre
De ta Voix profonde
Est un son de baume
Aux arômes marins

La Mer sereine
Crie de nacre pur
En pleurant les vers
De Ton Ambre obscure

Et l'Océan sourd
En vagues de verbes
De Ta Bouche ébène
Au velours noir

La Lune liquide
d'argent brillant
Seule illumine
Ton Âme divine

Les milles Miroirs
De chaque goutte d'eau
Seulement réfletent
Ton Beau Visage

Et Le Ciel écrit
A chaque nuit
Ton Nom d'Etoile
Au lait bénie.

Et le sable crie
Aux Temps futurs
Que l'Amour vie
Et s'apelle Ida

quel beau poeme!!!

Merci Douma

de rien c sincere c beau!

Zalzal, toutes celles qui t'écoutent envient Ida. Au delà de l'hommage, au delà de ce qu'il évoque, le rythme de tes mots est indescriptible d'harmonie. On voit littéralement Ida par nos oreilles... Respects.

Le Palais de Fruits d'Ida

Tu viens d'une montagne
Fruitée aux airelles
Galopant les marées
Au son de gazelles

T'amènes l'Orient
Riant des fleurs
A l'eau de jasmin
Sous l'air chanté
D'un pain sucré
Lié dans tes mains.

La vigne grimpe
Cherchant l'arôme
De ton passage
T'offrant ses feuilles
En parchemins écrits au vin.

T'es faite des ronces
Fuscias magentas
Et de framboises
Une ambroisie,
Substance divine,
Nectar de Dieux.

Ton sang est jus
D'une ruche qui danse
Au bruit d'abeilles
Nourries de mangues
Tombées de l'arbre
Aux doux mystères.

Tes tresses sont faites
D'épices fines
Et cheveux d'Ange
Et elles caressent
Les nuits de miel
Des nuits célestes
Au caramel
Sans cartilages.

Et ton parfum
Sacerdotale
Est la chanson
D'une harmonie
A l'oud humide
Gospel Chanté
Par la chorale
De tes Etoiles
A la myrtille.

Tu viens d'un Mont
Sentant L'Olympe
Et milles Déesses
Un mont de Fruits
Aux goûts exquis
Du Paradis

Et ton Palais
C'est le calice
De toutes les fruits.
Une coupe remplie
A l'élixir jamais tari
Du saint liquide
De ta vie divine

Ida donne-moi ta chair
De terres Promises
Au gout de figues
De la Sainte Bible

Ida, je te donne ma vie
Donne moi ton Palais
Le Palais de Fruits
Des fruits d'Ida

Je suis sûr que Ida est une driankée laobé !

Je l'ai un peu modifié à la fin.

Le Volcan d'Ida

Femme-pierre, femme de terre noire
Femme-plaque, femme-tectonique
Femme-eruption, femme-geyser
Femme-tsunami, femme-croûte
Femme-puzzolane, femme terre
Femme-faille, femme-abysse
Femme-magma, femme-lave
Femme-rift, femme-dorsale
Femme-braises ardentes
Femme coulée de lave
Femme de laves d'or
Femme-cordillère
FEMME-VOLCAN
Le volcan d'Ida
Femme
Volcan
Ida

Vous écrivez trop bien !!! C'est joli Zalzal !!

je trouve aussi que vous ecrivez bien

j'aimerai qu'un homme m'écrive de belles choses

que ca serait romantique et revé...

Merci mesdames, vous êtes très gentilles....

ben je ne m´aventure pas trop dans ce coin mes c´est cool cet hommage a la femme merci zalito, en tout cas ta baisse de frequentation me rend triste

TouréMandingMory a écrit:ben je ne m´aventure pas trop dans ce coin mes c´est cool cet hommage a la femme merci zalito, en tout cas ta baisse de frequentation me rend triste

Désolé madame, chez lui, la baise à augmenté de fréquence !!!

Je viens par ce présent répondre à ton appel
En ce mois béni qui
pointe son nez seigneur
Elève moi et reveille en moi cette flamme
Qui
illumine les âmes et apaise les coeurs
Seigneur, donne moi cette
force de résister
Seigneur, donne à cette âme de pécheur
Qu'est la mienne
La
force de pouvoir se répantir à jamais
Seigneur, épargne ce curieux
qui me suit
Et me juge et donne lui cette lumière celeste:
Ta lumière
Seigneur,
fais que mon coeur soit pur
Pour que je puisse répandre le bien
partout
EN ton nom ....moi bohémien
Seigneur, donne-moi la force de fermer ma bouche
Et le recul du sage
Surtout
quand je ne comprends pas de quoi il s'agit
Donne-moi la force de parler bien
même à mon ennemi
Seigneur, aide-moi à ne pas juger et jalouser
Ce
voisin mystérieux cet inconnu ce passant
Cet ami même virtuel
Seigneur,
encore une fois de plus
Balise moi le chemin de la lumière
éternelle
Celle que tu as allumée et que nul ne pourra eteindre
Seigneur
fais moi monter sur ce mont sacré
Là où tu parles aux élus d'entre
nous
Seigneur, choisis-moi comme marin
Dans ton bâteau de la
miséricorde
Et purifie mon coeur en putréfaction dans ton océan de
piété
Seigneur épargne mes semblables et
Couvre l'humanité de ta
miséricorde
Seigneur, toi qui par un seul mot
Dit tout et pour
toujours
Donne moi cette lumière pour
Pouvoir me rendre utile
Seigneur

Zézikiri...
C'est beau...
C'est sincère...
C'est percutant...
C'est surtout sage.
Qu'Allah SWT exauce tes vœux.
Amen

Zeriézékiri quelle belle oraison poétique...

Thiamaasse tes posts m'ont toujours fait rire

TMM, dsl de te rendre triste...
.

Et brillent encore les mots d'Ibn Zamrak sur les murs de l'Alhambra
Cissélées en dentelles de stuc et des verbes chantés par les Palais Nasrides
Et Orion tends sa main noctambule pour l'offrande des mots sans timbre
Recital des lunes penombrales, conversant avec leurs mots d'ambre

Et mille questions surgissent aux sons de l'ivoire de cornes de gazelles

Que contiennent les mots au fonds de leurs sens équivoques?
Quels sens sans couleurs nous filent d'un rire burlesque.?
Oû est l'escalier de verbes qui nargue et qui provoque
la passion des philologues et des recherches dantesques.?

C'est dans la musique d'un oud, ou d'un ngoni, qu'ils sifflent ?
Au paradis de maqams, hijaz, buselik, farahfaza, nahawand?
Ou dans l'enfer des luttes de Sahib al Zandj, obscur mais libre?
Où et où chercher le sens du sens de la grammaire humaine??

Et une réponse afflue à l'encre sanguine du Taureau de Mamelles.

C'est Zyriab le merle noir des neiges kurdes et fleuves andalous
Qui ajouta la corde cinquième, la corde de l'âme, la voix de l'oud.
Bois de mpingo noir african, bois qui maîtrisent les mains tanzaniennes.
Bois de mon oud aux traits feminins, sentant le parfum et la musique d'ébene:

L'oud d'Ida.

Nymphita à Daddy


Je respire l'odeur de ton corps chaleureux.
Tu m'embrasse et vois s'afficher un sourire radieux
Sur mon visage éclairé d'une exquise lumière
Celle que m'offre tes yeux bleu clair.


L'élixir de ta bouche où l'amour se propage
Et de part en part enveloppe mon visage
Rempli à jamais mon coeur de douceur
Et vers toi mes désirs partent sans peur.


J'aime voir ton être frémir avec ton âme
Quand dans le mien ton corps s'enflamme
Et boire ton souffle comme un cadeau de la vie
Ainsi nous sommes réunis en une parfaite harmonie.


Puis, quand la nuit voluptueuse pénètrera les cieux,
Que tu dormiras paisiblement à l'ombre de mes seins,
Je déposerai, éternel et muet, un baisé d'adieux
Sur les lèvres de ton sommeil divin.

Julie à Blacks

Tel un phénix, tu dégages une aura de bonheur,
Où que tu sois, quoi que tu fasses, tu es présent en moi,
Lorsque tu déploies tes ailes et m'éclaire de tes couleurs,
J'éprouve une joie sans pareil quand je te vois.

Tel un soleil, tu brûles tout autour de toi,
Rien ne te résiste, la glace devient vapeur,
Tes yeux étincelant me laisse sans voix,
Je me laisse doucement envahir par ta chaleur.

Tel une musique, tu es les battements de mon cœur,
Je me laisse bercer par tes bras, si doux, si fort à la fois,
Tes notes montent en force et retombent en douceur,
Ton rythme devient le mien, tu prends possession de moi.

Tel un homme, ta puissance bouscule toutes les lois,
Ton charme subtil et irrésistible ne me fait pas peur,
On se demande comment la nature a put créer une seule fois,
La perfection même et ainsi ma plus belle faveur.

Et de loin j'entends les échos solitaires
Du Jeseré du bambado jouant la geste
De son prince déchu mais pas déçu
Et de loin j'entends les vibrations altis
De cette voix de Jeli en transe
Et de loin j'entends les coups donnés
Par le boisselier Laobé sur le bois d'ebene
Afin de creer un objet pour le faire choir
Dans le vide ...Histoire de realiser
L'hormonie invisible entre le Bambado
Et son prince guerrier
Et de loin j'entends les pas feutrés
De cette horde qui se dirige vers les
Cimetieres pour enterrer les rêves
De ce peuple ayant consommé le degué
Et loin j'entrevois une lumière faite de lumière
Qui eclaire un chemin jusque là inconnu
Et de loin je vois une ombre, l'ombre de ma
Silhouette qui m'accompagne et qui de temps
En temps disparait puis reapparait avec majesté
Et de loin j'entends des rires, des alliterations
Gutturales qui rythment la musique saccadée
Qui s'eloignait avec la nuit qui rejoignait son berceau
Et de loin je vois cette sirène qui marche vers moi
Avec dans sa main un parchemin: celui de notre secret.
Et de loin je vois la squaw qui rejoint la montagne
Pour attendre son Manitou avec qui il a rendez-vous
Sur les sommités de ce Mont pour d'autres summum
Et de loin on entendra leur union, que berce le vent
Passager clandestin qui voyage sans passe-port....
Citoyen du monde.

Et brillent encore les mots d'Ibn Zamrak sur les murs de l'Alhambra
Cissélées en dentelles de stuc et des verbes chantés par les Palais Nasrides
Et Orion lui tend sa main noctambule pour l'offrande des mots sans timbre
Recital des lunes penombrales, conversant avec leurs mots d'ambre

Et mille questions surgissent aux sons de l'ivoire de cornes de gazelles

Que contiennent les mots au fonds de leurs sens équivoques?
Quels sens sans couleurs nous filent d'un rire burlesque.?
Oû est l'escalier de verbes qui nargue et qui provoque
la passion des philologues et des recherches dantesques.?

C'est dans la musique d'un oud, ou d'un ngoni, qu'ils sifflent ?
Au paradis de maqams, hijaz, buselik, farahfaza, nahawand?
Ou dans l'enfer des luttes de Sahib al Zandj, obscur mais libre?
Où et où chercher le sens du sens de la grammaire humaine??

Et seule une réponse jaillit à l'encre sanguine du Taureau de Mamelles.

Bercée par l'écho de Zyriab le merle noir des neiges kurdes et fleuves andalous
Qui ajouta la corde cinquième, la corde de l'âme, la voix de l'oud.
Chantant les vers de Wallada d'or brodées sur sa Robe de l'Amour
Dans l'air haletant du collier de Colombes et leurs sens de retour.

Bois de mpingo noir africain, bois qui maîtrisent les mains tanzaniennes.
Bois de mon oud aux traits feminins, sentant le parfum et la musique d'ébène:
Bois sonore dense des sons d'une seule essence qui coule dans mes veines:

La Voix du bois de l'oud de Ida



(Ibn Zamrak (1333 - 1393) Né à Grenade, était un des plus brillants poètes de l'Alhambra en Al-Andalus

"Sâhib al-Zandj" (« le Maître des Zandj »). "Révolutionnaire-type" : de descendance obscure – mais ayant pu approcher les "hautes sphéres" de son époque –, poète de talent, instruit, versé dans les sciences occultes, ayant embrassé différentes doctrines et essayé plusieurs soulèvements (notamment au Bahrayn et à Basra), il réussit à fomenter la plus grande insurrection d’esclaves de l’histoire du monde musulman.
http://cdlm.revues.org/index48.html

Zyriab: La principale figure de la musique arabo andalouse médieval. Musicien, magicien, chanteur, styliste, gastronome, conteur, poète, lettré, luthier.....

Le maqam est l'organisation des échelles mélodiques de la musique arabe. Le maqam plus qu'un système d'intervalles ; il organise les intervalles entre chaque note ainsi que les cheminements à l'intérieur de cette « échelle » modale, et ce sur plusieurs octaves, généralement deux. Chaque système d'intervalles et de parcours est défini par un nom qui lui est propre et s'y réfère : Hijaz, Husseinî, Bayati...

Wallada bint al-Mustakfi ( en arabe ولادة بنت المستكف) (Cordoue, 994 - id. 26 mars 1091), est une célèbre poétesse andalouse, princesse omeyyade, femme lettrée et libre

Mpingo: Type de bois d'ébène des forets tanzaniennes. Bois musical par excellence)

18a. Soif d'un
baiser (Germain Nouveau
1851-1920)

Comme une ville qui s'allume Et que le vent vient embraser, Tout mon coeur brûle et se consume, J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.	Baiser de la bouche et des lèvres Où notre amour vient se poser, Pleins de délices et de fièvres, Ah ! j'ai soif d'un baiser !
Baiser multiplié que l'homme Ne pourra jamais épuiser, O toi, que tout mon être nomme, J'ai soif, oui d'un baiser.	Fruit doux où la lèvre s'amuse, Beau fruit qui rit de s'écraser, Qu'il se donne ou qu'il se refuse, Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d'amour qui règne et sonne Au coeur battant à se briser, Qu'il se refuse ou qu'il donne Je veux mourir de ce baiser.